Journal d'un avocat

Instantanés de la justice et du droit

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Devine qui vient prendre sa pâtée ce soir ?

Mon cœur mon cœur ne t’emballe pas,
Fais comme si tu ne savais pas
Que l’Anglais est revenu !


Mon cœur arrête de répéter
Qu’on va venger l’affront de l’an passé
De l’Anglais qui est revenu !

Mon cœur, arrête de bringuebaler
Souviens-toi qu’il nous a déchiré,
L’Anglais qui est revenu !

Mes amis ne me laissez pas !
Dites-moi, dites-moi qu’il y a de la bière au froid
Maudit Anglais, puisque te v’là !

Le crunch ! France - Angleterre, avec un parfum de revanche du match de l’an passé (34-10, avec un essai assassin de Mark Cueto au bout d’une minute et une équipe de France stérile toute la première mi temps).

Ce sont nos pires amis, ou nos meilleurs ennemis, comme vous préférez, qui débarquent ce soir : la terrible, orgueilleuse, et perfide Angleterre. Quelle joie de la retrouver !

Drapeau de l'Angleterre

Voici donc le drapeau  anglais, dit drapeau de Saint George. Il vous dira sans doute quelque chose : il rappelle en effet celui de la Géorgie, que nous affrontâmes lors de la dernière coupe du monde.

La croix rouge sur fond blanc est un emblême très répandu dans la chrétienté, Saint Georges étant le Saint Patron, outre de l’Angleterre et de la Géorgie, de l’Aragon, de la Catalogne, du Canada, de l’Ethiopie, de la Grèce, de la Serbie et du Montenegro, du Portugal, de la Russie et même de la Palestine, ainsi que des villes de Beyrouth, Barcelone ou Moscou. C’est ainsi que le symbole du club de footabll de Barcelone, le fameux Barça, comporte la croix de Saint George.FC Barcelone

Ce symbole remonte aux Croisades, où il était le symbole des chevaliers et soldats français, le pape ayant décidé que les anglais porteraient une croix blanche sur fond rouge, les germains ayant une croix bleue et jaune, devenue le drapeau suédois. Les Anglais ont néanmoins adopté le croix rouge sur fond blanc, et la croix de St George est ainsi devenue le symbole des croisés dans leur ensemble, étant à son tour adoptée par les Templiers. Lors de la Réforme, tous les drapeauxs représentant des saints ont été abandonnés en Angleterre à l’exception de celui de St George. Dans la Navy, le drapeau de Saint Georges indique un navire amiral.

Le drapeau du Royaume Uni s’appelle le drapeau de l’Union, ou Union Jack dans la marine (“Jack” indiquant un pavillon de marine), car il est composé de la réunion des drapeaux des trois couronnes réunies sur la tête des rois d’Angleterre, chacun représenté par une croix liée à un saint : la croix de Saint George pour l’Angleterre, la croix de Saint André pour l’Ecosse, et la croix de Saint Patrick pour l’Irlande. Cette union s’est faite en deux temps : en 1606, quand James VI d’Ecosse devient roi d’Angleterre sous le nom de James Ier, les croix de Saint George et Saint André sont réuniesNaissance du drapeau d'Union pour faire le premier drapeau d’Union. Puis en 1801, la croix de Saint Patrick est ajoutée quand l’Acte d’Union (Acte désignant une loi) fusionne les royaumes d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande pour former le Royaume Uni, dénomination encore officielle de nos voisins d’Outre Manche. Le pays de Galles n’est pas représenté dans ce drapeau car il ne s’agit pas d’un royaume mais d’une principauté, dirigée par les héritiers du trône d’Angleterre (actuellement le Prince Charles, Prince de Galles, le titre de princesse étant vacant nonobstant le second mariage du prince).

L’équipe joue ainsi isolément car le Royaume Uni n’a pas de fédération de rugby. A la place, chaque royaume a sa propre fédération, reconnue par l’IRB. Il en va de même au football, d’où le match d’ouverture Brésil Écosse lors de la coupe du monde 1998.

Le symbole du XV d’Angleterre est la rose rouge. RFUIl s’agit d’une allusion à la rose rouge des Lancastre, famille opposée à celle d’York au cours de la guerre des Rose, qui aboutit à la chute de la maison des Plantagenêts, dont Lancastre et York étaient deux branches, au profit de la maison des Tudor. Je ne crois pas que la fédération anglaise prête allégance à la maison des Lancastre cinq cent ans après la fin du conflit, mais le maillot de l’équipe d’Angleterre étant blanc (couleur royale, comme le maillot du Real Madrid, que je me devais de citer ayant mentionné le Barça afin d’éviter une autre guerre civile), une rose blanche ou la rose des Tudor (rouge et blanche pour marquer la réconcilation du royaume) serait peu visible sur le maillot.

L’Angleterre n’ayant pas d’hymne officiel propre, c’est bien le God Save The Queen qu’entonne le XV d’Angleterre, qui est pourtant l’hymne du Royaume Uni. Une scène fort cocasse a lieu quand l’Angleterre joue contre l’Ecosse à Murrayfield, quand l’hymne (lui aussi non officiel) écossais, Flower Of Scotland, est entonné, car on voit la Princesse Anne, fille de la reine Elisabeth et Duchesse d’Edimbourg, chanter de bon coeur cet hymne nationaliste célébrant la victoire des Ecossais contre les Anglais à Bannockburn en 1314 (la bataille qui clôt le film Braveheart). Au  Royaume Uni, le pragmatisme est la vraie religion d’Etat.

Mais en réalité, le XV à la rose a un hymne non officiel, qui galvanise autant les Anglais qu’une Marseillaise fait oublier la fatigue aux Français. 

Priez, mes amis, priez pour ne point entendre résonner cet hymne païen (même si c’est un gospel) près de la basilique qui accueillit l’Oriflamme…

Le Swing Low, Sweet Chariot, la kryptonite universelle. 


Swing low, sweet chariot
Coming for to carry me home
Swing low, sweet chariot
Coming for to carry me home


L’histoire de cette chanson se confond avec l’histoire de notre vieille rivalité rugbystique qui nous oppose à nos cousins d’Outre Manche. En fait, une vieille rivalité oppose l’Angleterre à un peu tout le monde, et c’est une des équipes les plus cordialement détestées, chacune de ses (trop rares) défaites étant savourée d’un hémisphère à l’autre, mais la France jouit d’une position de détestation cordiale privilégiée. Un adage écossais dit ainsi “I support two teams : Scotland and whoever is playing England” : je soutiens deux équipes : l’Écosse, et celle qui joue contre l’Angleterre, quelle qu’elle soit.

Tout d’abord, l’Angleterre n’a accueilli la France dans le concert des nations rugbystiques qu’avec réticence en 1910. Le sport de l’aristocratie anglaise était en France pratiquée par les paysans rugueux du sud, et l’Anglais n’aimait guère se mélanger. Il faut dire qu’au début, la France a tout fait pour lui donner raison. En 1913, la foule envahit le terrain pour assommer l’arbitre de France-Ecosse. La France est exclue du tournoi, mais sauvée si j’ose dire par la première guerre mondiale qui suspend le tournoi, qui reprend en 1918 toutes rancoeurs oubliées au nom de la fraternité d’armes. En 1927, c’est la première victoire contre les Anglais (le pays de Galles résistera jusqu’en 1948). En 1931, la France est à nouveau exclue pour son comportement violent jusqu’en 1939. En fait, deuxième guerre mondiale oblige, la suspension durera jusqu’à la reprise du tournoi en 1947. En 1952, l’Angleterre accuse la France de professionnalisme des joueurs (ironie de l’histoire, l’Angleterre sera la première à passer au professionnalisme dans les années 90 : en Angleterre, le pragmatisme est religion d’Etat) et des joueurs français sont définitivement exclus de la sélection pour apaiser les Anglais. Voilà donc le terreau de la rivalité. La fleur éclora à la fin des années 80.

En 1988, le XV d’Angleterre était en train de traverser une des plus mauvaises passes de son histoire, battu notamment par la France plusieurs années de suite, y compris sur son sol sacré, à Twickenham. L’Angleterre jouait face à l’Irlande, et avait perdu 15 de ses 23 derniers matchs du Tournoi des Cinq Nations, tournoi qu’elle n’avait plus gagné depuis 1980. En deux ans et demi, les supporters de Twickenham n’avaient vu qu’un seul misérable essai marqué par les Anglais. A la mi temps, l’Irlande menait 3 à 0. Et puis comme cela arrive parfois au rugby, l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme, et tout à coup, rien ne semblait plus pouvoir arrêter les Anglais, qui gagnèrent 35 à 3, dont trois essais marqués par Chris Oti, qui faisait ses débuts de jour là. Les collégiens d’une école bénédictine de Woolhampton qui assistaient au match entonnèrent alors un gospel en l’honneur d’Oti, Swing Low, Sweet Chariot, que la foule reprit en choeur.

Ce fut le signal d’une résurrection, et d’un nouvel âge d’or pour le XV à la rose, l’époque de Will Carling et Brian Moore, époque qui se construisit sur le dos de l’équipe de France. Pendant sept ans, nous ne gagnerons jamais, et toujours pour la même raison : être poussé à la faute par les Anglais, de préférence à 20 mètres en face de nos poteaux, ce qui donnait trois points aux Anglais, et faisait résonner le Swing Low. Le clou était enfoncé par Will Carling qui félicitait les Français vaincus d’un “Good game” dont l’évocation fait encore monter les larmes aux yeux des joueurs de l’époque. Il faudra des années pour que le XV de France vole aux Anglais leur sang froid, et il est encore fragile : la propension des Français à garder le ballon au sol, à le talonner à la main, quand ce n’est pas distribuer des baffes sous les yeux de l’arbitre est pudiquement appelée “le jeu latin” des Français. C’est la défaite assurée quand il pointe son vilain nez. 

Cette rivalité prendra fin brutalement, du jour au lendemain, lors de notre inoubliable victoire en petite finale de la coupe du Monde en 1995 (19 à 9), où enfin, la série noire prendra fin, et au plus beau moment, la Coupe du Monde. Les joueurs Français sont tous allés serrer la main de Will Carling abattu en lui disant un “Good game !” chantant avec l’accent du sud ouest. La partie s’est en réalité terminée le lendemain à l’aube, les joueurs des deux équipes s’étant donné rendez vous pour faire une fête de tous les diables jusqu’à l’aube, enterrant définitivement la hache de guerre. Cela sera aidé par le virage vers le professionalisme, des Anglais venant jouer en France et des Français allant jouer en Angleterre (Sébastien Chabal a joué cinq ans dans le club de Sale, près de Manchester), ce qui comblera un peu le fossé d’incompréhension, les Anglais allant jusqu’à recruter un entraîneur français, Pierre Villepreux en 1995. Il fut naturellement tondu à son retour, rassurez-vous.

Cette époque a laissé une tradition, une rivalité qui fait que vaincre l’autre équipe est un plaisir sans nul pareil, mais la terrible tension 1988-1993 a disparu. On la rejoue pour s’amuser. Il n’empêche : piétiner les Anglais est toujours une coupe d’ambroisie. 
Un petit point sur ce Tournoi qui, déjà, touche à sa fin. 
PositionNationPartiesPoints
Tableau des Points
JouéesGagnéesNullesPerduesMarquésEncaissésDifférenceEssais
1 France440012359+64138
2 Irlande43018672+1496
3 Méchants42117864+1455
4 Pays de Galles410380107−2772
5 Italie410359104−4542
6 Écosse40136080−2021

La France l’a quasiment gagné, l’Angleterre, avec ses deux défaites, l’a déjà perdu. Seule l’Irlande pourrait nous le voler sous le nez, en écrasant l’Écosse, à condition que l’Angleterre nous écrase elle aussi, de façon à remonter les 50 points d’écart sur le goal average. Peu probable. L’enjeu essentiel de ce match est la récompense suprême, le Grand Chelem, 5 matchs, 5 victoires, 10 points tout rond au tableau du score. Ce serait le premier de l’ère Lièvremont - N’tamack - Retière, et le premier pour Sébastien Chabal, qui n’avait pas été retenu dans l’équipe de France en 2002 et 2004, date de nos deux derniers Grand Slami. Et à un an de la Coupe du Monde, ça ferait le plus grand bien à cette équipe si jeune et qui se construit encore. 
Ceux d’entre vous qui le souhaitent pourront suivre mes commentaires éclairés en direct sur Twitter, sur le compte spécial @EolasRugby.

Alors, plus que jamais… ALLEZ LES BLEUS ! ! !
Mise à jour : Youpi.

Commentaires

1. Le samedi 20 mars 2010 à 00:33 par pfelelep

et que le meilleur gagne! indeed!

2. Le samedi 20 mars 2010 à 00:41 par Manuel Marchès

Hahahahahahaha, génial, la chanson. Le meilleur est sans conteste l’équipe de France cette année, mais il est vrai que le traumatisme de l’an passé est terrible. Que la France gagne ce soir!!

3. Le samedi 20 mars 2010 à 00:46 par oneiros

Moi j’y serai…

4. Le samedi 20 mars 2010 à 00:46 par upsilon

Le “Méchants” dans le tableau récapitulatif des scores : priceless.
Sinon, ces billets rugbystiques sont toujours aussi intéressants et bourrés de culture. Merci Maître !

5. Le samedi 20 mars 2010 à 01:24 par thom lee nacht

Petite erreur: “l’Angleterre, avec ses deux défaites”

L’Angleterre a perdu une fois, et fait match nul contre l’Écosse.

Allez les bleus !

Pourvu que les anglais ne nous poussent pas à bout..

6. Le samedi 20 mars 2010 à 01:27 par ilfiniol

Concernant l’adoption des différentes croix pour les différentes nations lors de la 1ère croisade, je ne me souviens pas avoir lu que le fond des drapeaux était précisé. Les Français avaient une croix rouge, les Bretons noires, les Anglais blanches, les Bourguignons une croix de Saint-André rouge etc. L’inversion entre les croix françaises et anglaise se passe au début de la Guerre de cent ans, les anglais ayant des prétentions au trônes de France, les Français ne faisant que leur rendre la pareille.

7. Le samedi 20 mars 2010 à 01:29 par patere legem

@thom lee nacht
n’ergotons pas un match nul contre l’Écosse c’est une défaite pour les Anglais!

8. Le samedi 20 mars 2010 à 01:33 par Romu

Merci Maître pour vos excellents billets sur le rugby. Étant amateur rugby et admirateur de Jacques Brel, je suis comblé par celui-ci.

Néanmoins, je tenais à vous signaler que, dans le classement du tournoi, on ne prend pas en compte le goal average mais la différence de points (goal difference). Cette confusion est trop souvent entretenue par la grande majorité des commentateurs sportifs.

La différence entre les deux indicateurs est expliquée à la fin de cet article de Wikipedia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Diffé…

9. Le samedi 20 mars 2010 à 01:47 par Brendalf

Je tenais à confirmer le “I support two teams : Scotland and whoever is playing England”. Ma copine est écossaise et n’a en effet jamais soutenu la France (solidarité gaellique, qu’elle disait toujours), sauf pour ce match, où elle m’a promis de supporter la France.

Comme quoi, le plus fédérateur reste toujours un ennemi commun. Rien de tel que de tomber d’accord sur de vieilles rancunes, même surannées ;)

10. Le samedi 20 mars 2010 à 03:21 par Maxime

J’aime pas trop le rugby, mais j’avoue qu’Eolas a réussi à m’intéresser au tournoi des VI Nations cette année !

11. Le samedi 20 mars 2010 à 03:54 par phavet

Ne pas oublier que les anglais ont inventé le mot “Fair-play” pour désigner quelquechose qu’il ne connaissaient pas !

Merci, Maître, pour l’introduction “à la Brel” (Les belges vous pardonneront l’emprunt).

12. Le samedi 20 mars 2010 à 04:06 par ramon

Saviez-vous que dans les commandements réglementaires de l’arbitre pour l’entrée en mélée, il y a un clin d’oeil appuyé à Shakespeare et au prologue d’Henri V.
C’est aux vers 6 à 8 : ” and at his heels
Leashed in like hounds, should Famine, Sword and Fire
CROUCH for employment “.

Traduction de Sylvère Monod dans l’édition bilingue GF Flammarion :” tandis qu’à ses talons
Comme des chiens en laisse, Epée, Famine et Feu
Mendieraient du service”.

Famine, Sword and Fire : jolis noms pour une première ligne…

13. Le samedi 20 mars 2010 à 07:26 par casoni

Lyon au Vélodrome dimanche soir ? c’est pas ça  ?

14. Le samedi 20 mars 2010 à 07:37 par Térence

J’entends des que le meilleur gagne… incroyable… celui qui gagne est le meilleur à ce moment où il gagne, c’est tout…

il faut corriger sévèrement l’ennemi héréditaire :

Seule la victoire est belle !

Pas de quartier, la rose sera piétinée par le Coq des Lumières…

15. Le samedi 20 mars 2010 à 07:39 par Martigan

Pour avoir joué au rugby à Oxford, je confirme que la solidarité anti-anglaise est universellement répandue. Lors de nos rendez vous d’équipe du college devant l’écran de la salle commune, à chaque match impliquant les anglais, tous les autres joueurs faisaient corps (de mémoire, il y avait chez nous des écossais, des irlandais, des gallois, un australien et un français, ma pomme…).
Pour les autres matchs, les soutiens étaient soit tactiques, soit esthétiques, mais jamais viscéraux…

16. Le samedi 20 mars 2010 à 07:42 par Térence

à ramon, # 12

Les plus belles traductions de Shakespeare sont celles de François-Victor Hugo, qu’on retrouve en pléiade, Bonnefoy, parmi les contemporains, est le meilleur dans cet exercice, celles de nos grands écrivains (Gide…) ne m’ont jamais vraiment convaincu, quant à Sylvère Monod, connais pas…

17. Le samedi 20 mars 2010 à 08:20 par Serge

La Guerre des Roses, avec un S à roses. Ici, c’est le nom commun (la fleur). D’ailleurs, en français, c’est même la Guerre des Deux-Roses.

La Guerre des Rose, c’est le film, où Rose est un patronyme, donc invariable en français.

18. Le samedi 20 mars 2010 à 08:42 par idnca

Un billet rugbystique d’Eolas au reveil un jour de crunch, c’est un peu comme les préliminaires un avant le sexe: ca met en bouche et ca fait monter l’excitation. Vivement la suite!

Et puis la perspective, un peu perverse, de voir les Anglais repartir dans cet état du SdF ne gâche rien.

Allez les Bleus!

19. Le samedi 20 mars 2010 à 08:49 par H.

Bonjour,

Vos billets rugbystiques sont tout aussi intéressants que vos billets juridiques. Merci pour le rappel historique sur la période 1910-1947. J’ai ouï il y a quelques temps une émission consacrée au Rugby sur France Culture. D’après ce que j’en ai retenu, le rugby à 15 était considéré alors comme un jeu de voyou, ce qui s’est traduit par les exclusions mentionnées, indigne des gentlemen. Les vrais amateurs n’avaient d’yeux que pour le rugby à 13 (l’équipe de France a même fait une tournée triomphale dans l’hémisphère sud avant guerre). Sous Vichy, les tenants du jeu à 15 intriguèrent tant et plus qu’ils imposèrent comme seul rugby le jeu à 15. Le jeu à 13 a depuis interdiction d’utiliser le mot rugby pour se définir et malheureusement pour lui, a sombré dans le désintéressement qu’on connait.

20. Le samedi 20 mars 2010 à 09:53 par Cinquo

Maître,

Je trouve votre titre présomptueux voire imprudent. Afin de ne pas tenter le mauvais sort “Va” n’aurait-il pas été plus neutre que “Vient” ?

En tous cas, merci pour ces W.E. rugbystiques.

21. Le samedi 20 mars 2010 à 10:20 par Yoda

Nos meilleurs ennemis, aucun doute la dessus !

ça va etre bon ce soir !

ALLEZ LES BLEUS !!!!

PS : qui va lire la lettre de Guy Moquet avant le match ? ^^

22. Le samedi 20 mars 2010 à 10:36 par Nanarf

C’est curieux, depuis que Laporte a été remplacé par un gars que personne ne connait, on gagne.

23. Le samedi 20 mars 2010 à 10:43 par Bédisse

Il me semblait que la formule fatidique était encore plus perfide. N’était-ce pas plutôt : “Sorry, good game !” ?

24. Le samedi 20 mars 2010 à 10:56 par Agemen

@Nanarf : enfin, Lièvremont et N’tamack sont loin d’être des inconnus du monde du rugby. Ils ont fait trembler les anglais en leur temps, ces deux là… Par contre, j’avoue que le nom de Retière me parle moins. Mais je suis jeune :p

25. Le samedi 20 mars 2010 à 11:07 par Calamity

J’adore le “méchants” dans le tableau :D

Allez les Bleus au menu ce soir Rosbeef pommes anglaises et (dé)gelée pour dessert!

26. Le samedi 20 mars 2010 à 11:29 par Adrien bis

Maître. Les premiers ex aecqo aux points se départagent au goal average particulier. On a battu l’Irlande. Le tournoi est donc deja a nous.

27. Le samedi 20 mars 2010 à 11:36 par Jay

dixit Richard Poole-Jones, ancien joueur du Stade Français, mais bien anglais:
“On admire beaucoup la façon dont les Français pratiquent le rugby. Mais comme on ne peut pas jouer comme eux, on se contente juste de gagner”

28. Le samedi 20 mars 2010 à 12:17 par Holmes

@ Yoda (Maître ?) sous 21 -

“A vos intuitions vous fier, il faut.”
“Le côté obscur trouble tout.”

29. Le samedi 20 mars 2010 à 12:23 par Papi émerveillé pour l'éternité par la justice

Quand les matchs des 6 Nations étaient diffusés par haut-parleurs (france-info)

30. Le samedi 20 mars 2010 à 12:23 par nozov

Merci, Maître pour ce billet. J’ai, moi aussi bien ri en lisant le tableau des résultats du tournoi…
Concernant le “passif” entre les deux équipes, je me rappelle également les complaisances arbitrales dont bénéficiaient systématiquement les anglais. Les arbitres, à l’époque, étant forcément britanniques ou au mieux issus du Commonwealth.
J’ai ainsi encore en mémoire (je devais avoir une douzaine d’années à l’époque) un match au début des années 80 où les français menaient de peu de points à la fin du match et l’arbitre de laisser plus de 10 min de temps additionnel pour permettre aux blancs de revenir au score. Chose qu’ils n’ont pu réaliser (non, mais !)
Également les dessins de Chenez dans L’Équipe Magazine représentant l’arbitre muni d’œillères réprimandant les français tandis que les anglais faisaient les pitres dans son dos.
L’arrivée du professionnalisme a également bien amélioré les choses sur ce plan là.

31. Le samedi 20 mars 2010 à 12:24 par Dupangel

Maitre Eolas, j’ai toujours beaucoup de plaisir à lire vos billets mais celui là m’offre un bonheur tout particulier. Bravo et Merci.

32. Le samedi 20 mars 2010 à 12:55 par Ccx

Que le brinquebalant charriot les ramène chez eux penauds et déconfits !

33. Le samedi 20 mars 2010 à 13:02 par ivan kann szpirglas

bah
il est heureux que ma mère (82 ans, revenue de déportation, partiellement écossaise et tout comme vous plantée devant la tv uniquement pour le rugby ou les opéras) ne lise pas ce blog afin que je puisse dire
que le meilleur gagne et peu importe que ce soit les anglais ou les français…
ça ne changera ni la face du monde ni les injustices grandissantes de ces pays…
merci de ne pas me dénoncer tout de même…

34. Le samedi 20 mars 2010 à 14:20 par Pierre

Attention tout de même. Il me semble me souvenir que lors de la dernière coupe du monde après un match - quel match - gagné contre la Nouvelle Zélande, l’Anglais nous a piétiné. Le Lion anglais est toujours dangereux, surtout blessé

35. Le samedi 20 mars 2010 à 14:25 par YMB

Petites rectifications sur l’histoire britannique : sur la forme d’abord, les noms des vieux monarques européens sont généralement traduits. Ainsi, la première personne à régner sur l’Angleterre et l’Écosse n’était pas James mais Jacques (I/VI). Sur le fond maintenant, en 1606, l’Angleterre et l’Écosse ont le même monarque mais ne sont pas formellement unis (tout comme le sont aujourd’hui le Royaume-Uni et le Canada). Il faudra attendre 1707 et la fusion définitive des parlements pour que le premier Union Jack naisse, et devienne le drapeau du Royaume de Grande-Bretagne. Par conséquent, en 1801, ce n’est pas l’Angleterre, l’Écosse et l’Irlande qui fusionnent à 3 mais la Grande-Bretagne et l’Irlande qui deviennent le Royaume-Unide Grande-Bretagne et d’Irlande, nom officiel du pays jusqu’en 1921 où sera rajouté du nord pour marquer l’indépendance de l’Irlande “du sud”.

36. Le samedi 20 mars 2010 à 14:58 par Paco Necté

C’est un régal que de savourer ces délicieuses chroniques rugbystiques…
Tout y semble si parfaitement en harmonie que j’ai presque honte de suggérer que les armées des premières croisades n’étaient pas encore “Françaises” mais essentiellement “Normandes”, renforcées par des mercenaires.
Il fallut plus de 3 siècles de plus, force “coucheries” et trahisons, guerres, peste et choléra que “la France” (?) ne soit pas sous administration des Ducs de Normandie (et rois d’Angleterre), mais au contraire : soumise à un pouvoir “sans identité culturelle”.
(A ne pas prendre au 1er degré, ce n’est qu’une pique adressée à “nos Gaulois” qui ne savent même pas de quel bois ils sont faits)
Sachant que je parle à un juriste distingué capable de “rendre à César ce qui lui appartient”, je commets l’outrecuidance de lui suggérer que les Français s’approprient peut-être un peu trop précipitamment “notre” héritage historique/culturel “Normand”.
Le droit “français” -qui a tant puisé dans notre droit ancestral- est encore bien en peine de respecter un de nos principes fondamentaux encore en vigueur dans les îles Anglo-Normandes et qui rend caduque la maxime de La Fontaine par laquelle “selon que l’on sera puissant ou misérable”, quand les cours de justice y entendent encore s’exprimer le “haro”.
De facto, effectivement, les conclusions vont à l’avantage des “puissants” (à force d’arguties et manipulations diverses dont les pressions financières), mais il n’empêche qu’un simple quidam tel que notre “Joseph 1er des Ecrehous” pouvait encore mobiliser tous les meilleurs juristes de la cour de la Reine afin que sa couronne ne soit pas contrainte de céder une infime partie de son territoire : ce merveilleux et sauvage archipel des Ecrehous dont ce Joseph revendiqua le droit de souveraineté du fait qu’il en fut le seul occupant pendant plus de 10 ans.
Pour les non initiés : Joseph était un habitant de Jersey (paroisse de Grouville, hameau/port de Gorey) qui se trouva accusé à tort d’une série de crimes sadiques. Libéré, faute de charges, il retrouva sa maison dévastée par les voisins et partit établir résidence sur un ilot de l’archipel voisin des Ecrehous (à mi-distance des côtes dites “françaises” et de celles de l’autre Normandie) dont il resta le seul résident permanent pendant plus de 10 ans. A ce titre, le droit ancestral Normand aurait pu en faire le souverain incontestable… mais c’est une très longue histoire à laquelle la psychiatrie n’est pas étrangère, ainsi qu’on savait le faire en URSS…

37. Le samedi 20 mars 2010 à 15:43 par Dcx

Étant en Angleterre pour 6 mois, je serai noyé au beau milieu des glawishs à chanter la Marseillaise à tu-tête, peinturluré des trois couleurs pour ce match qui s’annonce assez fantastique. J’aimerai ne pas être moqué par mes coéquipiers locaux lors de notre prochain match et d’autre part, j’ai parié une pinte avec un goddon que la France gagnerait le grand Chelem, alors aujourd’hui plus que jamais: ALLEZ LES BLEUS!!
Il est assez que tous les autres britanniques vont soutenir la France, c’est ce dont m’ont assurés mes amis irlandais, écossais et surtout gallois.
A vos bières, prêt… Jouez!

38. Le samedi 20 mars 2010 à 15:53 par Cimon

Saint Georges patron de Barcelone ? C’est pas plutôt la Mercé (maintenant) et Eulàlia (alias Laia) ?

NB : Le Wikipedia catalan donne effectivement Sant Jordi comme patron à l’entrée “escut de Barcelona”. Mais je ne suis pas convaincu…

39. Le samedi 20 mars 2010 à 16:31 par XS

Martin Vidberg prédit le grand chelem pour la rose:

http://vidberg.blog.lemonde.fr/2010…

There may be some contradiction?
:-)

40. Le samedi 20 mars 2010 à 16:32 par Clem

@26 Adrien bis :

Je pense que c’est au contraire la différence des points générale, cf http://www.rbs6nations.com/fr/119.p…

41. Le samedi 20 mars 2010 à 17:12 par michelaise

l’angoisse d’avant match, la pression pendant le match et pourvu que le cochon ne soit pas dans le maïs… nous sommes tous concentrés… et prêts à affronter la barbarie anglaise avec panache ! sus aux anglais !!!!

42. Le samedi 20 mars 2010 à 18:39 par Mbt

Allez les bleus… (et il y en a beaucoup en fin de match!)

“le combat changea d’âme” (Eolas) est-ce la traduction officielle de “la mouche à changé d’âne” ?

@Romu en 8 :
Tu as certainement raison sur la définition de la traduction mais c’est oublier que les Français parlent de “golavérage” et se comprennent… ;o)

Je sors les bières du froid car je les préfères fraiches.
Have Fun!

43. Le samedi 20 mars 2010 à 19:50 par sans pseudo

@ Mbt, en fait vous avez manqué le début :
« Soudain, joyeux, il dit: Hugo MacNeill ! - C’était Chris Oti !
L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme. »

44. Le samedi 20 mars 2010 à 20:37 par hubert

“la victoire des Ecossais contre les Anglais à Bannockburn en 1314 (la bataille qui clôt le film Braveheart).”

C’est une victoire écossaise la dernière bataille, là où la cavalerie des nobles écossais laissent tomber et trahissent pour la gloire de l’Angleterre ?

45. Le samedi 20 mars 2010 à 20:47 par Tom Rakewell

Pardonnez-moi, maître, mais j’ai déjà entendu (vu) chanter par l’équipe d’Angleterre d’autres hymnes que le God save the Queen, comme Land of Hope and Glory et Jerusalem. Es-ce que la règle que vous indiquez vaut uniquement pour le tournoi des Six Nations ?

46. Le samedi 20 mars 2010 à 20:49 par Salomon Ibn Gabirol

Laissez Mathilde en dehors de tout ca.

47. Le samedi 20 mars 2010 à 21:41 par Kevin YDF

” Guerrier bleu, en ton territoire, tu seras le maître. Nul adversaire, nul ennemi ne pourra se mettre en travers de ton chemin. La victoire te tend les bras. L’arrogance venue de l’autre côté de la mer ne saura s’imposer dans ton antre et sur ton vert pâturage, tu marcheras sur la frêle rose pour accomplir ton des……tin … Le Grand Chelem est pour toi !”

48. Le samedi 20 mars 2010 à 22:31 par Yoda

GRAND CHELEM !!!!!!!!!!!!!!!!

49. Le samedi 20 mars 2010 à 22:40 par Galuchat

G R A N D C H E L E M  ! ! ! ! ! ! !

50. Le samedi 20 mars 2010 à 22:44 par prout

Le Rugby c’est nul
et le foot aussi

signé une grand mère à moustache

51. Le samedi 20 mars 2010 à 22:58 par JohnDoe

C’est le 9ème et c’est toujours aussi bon.
Merci les Bleus.

52. Le samedi 20 mars 2010 à 23:01 par Arnaud

Vous l’avez rêvé (et prédit), ils l’ont fait…
Bravo les bleus !

53. Le samedi 20 mars 2010 à 23:04 par CavalierDeCesDames

Cher Maître, n’oubliez pas la devise de la dynastie anglaise: “honni soit qui mal y pense!” (une devise en français: chocking !). Et la création sulfureuse de l’Ordre de la Jarretière qui coiffe toute l’aristocratie anglaise. Je vous invite à rappeléer, l’année prochaine que les Français (par le truchement des Normands) ont imposé notre langue pendant 3 siècle à la cour d’angleterre….

54. Le samedi 20 mars 2010 à 23:16 par T-Buster

déjà dit, mais….

GRAND CHELEM !!!!!!!!!!

55. Le samedi 20 mars 2010 à 23:27 par rubyman13

”__Bonsoir,

A l’attention de Monsieur “H”. Le XIII a recouvré son nom d’origine “Rugby” grâce à un arrêt de la cour de cassation en 1993, après 8 ans de procédures entre la FFJ 13 et la FFR. Le mot “Jeu” n’existe plus.__”

56. Le samedi 20 mars 2010 à 23:41 par Mlle Ellute

Et ben on peut dire qu’ils ont fait durer le suspens!!! J’ai été le voir en 3D au ciné et franchement ça a une certaine classe, on aurait presque l’impression de se prendre des coups pendant les mélées et il est beaucoup plus facile de suivre le balon.

BRAVO LES BLEUS (mais la prochaine fois si vous pouviez mettre un essai histoire de baisser un peu la tension quand même)

57. Le dimanche 21 mars 2010 à 00:17 par franki de biarritz

Monsieur au pseudo H , ne vous occupez pas des commentaires
du pseudo Rugbyman 13 , c’est une vraie pie .
Il a appris récemment que le jeu a 13 s’appelait Rugby a 13
depuis 1993 et donc joue au bouffon pour faire voir qu’il sait !
il est connu dans les forums de XIII comme mégalo

58. Le dimanche 21 mars 2010 à 03:09 par Mikayla Trocchi

Super sympa cet article. J’espere que vous posterez de nouveaux articles prochainement.

59. Le dimanche 21 mars 2010 à 03:18 par Weston Banaei

Merci pour ce tres bon article. J’espere que d’autres suivront.

60. Le dimanche 21 mars 2010 à 03:39 par Nicholas Sojka

Ton blog est vraiment bien redige. J’espere que tu vas continuer a nous faire d’aussi bon articles.

61. Le dimanche 21 mars 2010 à 04:18 par Patrick Goyette

Merci pour le partage, cela va faire plaisir a bon nombre de lecteurs.

62. Le dimanche 21 mars 2010 à 18:22 par H.

@55 et 57

J’ignorai que le rugby à 13 avait retrouvé son appellation. Merci pour l’info et longue vie au Rugby (13 ou 15 ou 7).

63. Le lundi 22 mars 2010 à 01:09 par Sin

Je me dois de rectifier une petite inexactitude. Le Barça, tout comme le Real de Madrid, n’est pas uniquement un club de football, mais une structure omnisports. Ainsi, le club dans lequel joue la future merveille du basketball mondial, Ricky Rubio, est également nommé FC Barcelone (précisément, Regal FC Barcelone). D’ailleurs, le quart de finale de l’Euroleague de basket opposera FC Barcelone et Real Madrid. Le plus gros club de handball de la ville est également le FC Barcelone, et il existe une équipe de rugby à XV du nom de FC Barcelone.

Sur ce, ayant étalé ma science dans le domaine des sports, je vais poursuivre ma découverte du droit à laquelle vous m’avez initié.

64. Le lundi 22 mars 2010 à 03:27 par Shadok

« La France est la seule nation que les Anglais ne méprisent pas. Ils nous font de plus l’honneur de nous haïr avec toute la cordialité possible ».

65. Le lundi 22 mars 2010 à 10:35 par Spike

@Hubert 44, Vous confondez avec la bataille de Falkirk, Bannockburn est la bataille qui intervient à la fin du film après le discours de Robert Bruce, elle est représentée symboliquement par la Claymore de William Wallace qui se plante dans la terre d’Ecosse, elle est relatée juste avant le générique de fin.

Finir le Grand Chelem avec la rose entre les dents, ultra bright!!! On est les champions, on est les champions , on est, on est, on est les champions!!!

L’ère Laporte serait elle fermée? Ok je sors…

66. Le lundi 22 mars 2010 à 12:52 par drenka

According to my English Husband (je ne rentre plus en France rapport aux risques de tonsure), qui est 1/4 Anglais, 1/4 Gallois, 1/4 Ecossais, et 1/4 Irlandais, mais bien Anglais “when it comes to rugby”, les perfides prefereraient chanter Land of Hope and Glory.

Land of Hope and Glory, Mother of the Free,
How shall we extol thee, who are born of thee?
Wider still and wider shall thy bounds be set;
God, who made thee mighty, make thee mightier yet,
God, who made thee mighty, make thee mightier yet.

(on l’entend souvent dans les tribunes)
(je l’entends toujours dans mon canape / pub)

67. Le mardi 23 mars 2010 à 11:38 par altéro

Et maintenant, sus aux Blacks !

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