Journal d'un avocat

Instantanés de la justice et du droit

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Avis de Berryer : Serge Moati

Avis aux parisiens et aux parisiennes : la Conférence ne baisse pas les bras et continue ses travaux dans la fournaise.

Ce vendredi 9 juillet à 21 heures (précises me jure la Conférence, la main sur le cœur), Salle des Criées (Montez l’escalier d’honneur, tout de suite à droite des grilles ; en haut, première à droite, vous arriverez dans la monumentale salle des Pas Perdus. La Salle des Criées est sur votre gauche, les deux portes y mènent), la Conférence recevra monsieur Serge Moati, journaliste et réalisateur.

La chaleur sera accablante, mais pas autant que la prestation des candidats, qui maltraiteront les sujets suivants :

1. Les éminences grises voient-elles la vie en rose ?

2. Silence on tourne ?

après un rapport que je devine excellent bien qu’on ne m’ait pas dit qui s’y colle.

Je profite de cette annonce pour faire quelques remarques de spectateur de Berryer, qui ne valent que cela.

Aux candidats, tout d’abord.

Un bon discours de Berryer fait autour de huit minutes. Cinq est un minimum, dix un maximum. Entraînez-vous à le prononcer, chronométrez-vous. Élaguez si c’est plus long. C’est une question de respect pour le public, qui est assis inconfortablement et dans la chaleur, il ne peut faire l’effort de vous suivre plus longtemps. Et si vous perdez le public en chemin, vous aurez perdu son soutien.

Ne faites pas de droit. Le droit n’est pas drôle, on le sait, on en bouffe du matin au soir, et les non juristes qui viennent, à commencer par l’invité, ne comprendront rien.

Faites preuve d’esprit. Trop de candidats jouent au kamikaze et croient compenser un discours peu inspiré par de la provocation. Laissez ça aux humoristes du matin de France Inter. Les vannes machistes, on les a déjà faites ces dix dernières années. Plusieurs fois. J’y étais. Et vous mettre à dos la meilleure moitié du public n’est pas un bon calcul. Idem pour les blagues sur les pédophiles, ou les allusions racistes : n’est pas Desproges qui veut. Et si vous entendez le public rire, c’est qu’il rit de vous. C’est pas bon. Si vous voulez vous inspirer du grand Pierre, prenez le point cardinal de son talent : l’auto-dérision. Il professait détester l’humanité entière (c’était de la coquetterie), mais il avait la politesse de commencer par lui-même. Évitez d’embarrasser le public.

Ne vous attaquez pas à l’invité. Jamais. Ça ne se fait pas, il n’est pas venu pour supporter les aboiements d’un paltoquet. Et s’il décidait de mordre, vous pourriez être surpris par la force de ses mâchoires. Je sais combien c’est tentant quand la Conférence reçoit un Bernard-Henri Lévy ou un Francis Lalanne. Mais le talent n’a jamais consisté à aboyer avec la meute. L’art du contrepied a trouvé un foyer à la Berryer.

Ne vous attaquez pas aux secrétaires de la Conférence. C’est inutile : ils vous détestent déjà. Plus sérieusement, ils sont déjà morts de trouille, au moins autant que vous. Si vous les stressez, ils vont devenir méchants dans leur critique, ça vous fera mal, et nous, ça ne nous fera pas rire. N’oubliez pas que votre discours, s’il est prononcé dans leur direction, s’adresse avant tout au public. Séduisez-le, séduisez-les. Vous nous ferez passer un bon moment et en prime, vous les mettrez vraiment dans le pétrin car ils n’auront pas envie de vous descendre.

Aux secrétaires, maintenant.

D’abord, commencez les Berryer à l’heure. Je sais que ça dépend parfois uniquement de l’invité, mais les conditions d’attente ne sont pas bonnes, il fait chaud, même en hiver, on a faim, on a soif, on a envie d’aller aux toilettes mais on a peur de se faire piquer sa place. Et on est arrivé en avance. Une heure de retard, c’est un public qui attend depuis deux heures. Et une salle qui se vide quand vous prendrez la parole, ce qui n’est pas agréable.

Sur la correction, interdisez-vous de tomber dans la facilité. La facilité, c’est l’attaque sur le physique, sur les vêtements, sur les accompagnants (ils n’ont rien demandé et ne sont pas volontaires pour subir vos piques) et sur la famille. Une autre facilité couramment employée, qui est un piège à éloquence, c’est reprendre des paroles du candidat pour les lui renvoyer à la figure. Ce n’est rien d’autre qu’une variante du “miroir à parole”. Ça marche très bien dans un dialogue, du tac au tac, mais vous ne pouvez interrompre le candidat (même si hélas parfois, le public le voudrait bien). Et quand vous faites ça, la moitié de votre intervention, c’est répéter le discours du candidat. Le public l’a déjà subi une fois, ne retournez pas le couteau dans la plaie. Faites le pour une ou deux expressions malheureuses, mais sinon, faites un commentaire plus général de la prestation. Vos anciens vous en font une démonstration avec leur contre-corrections.

À mon avis, une bonne correction, c’est moins de deux minutes. Vous êtes 12. 2 minutes par tête de pipe, c’est un tunnel de 24 minutes. C’est déjà beaucoup pour un public fatigué. Ne faites pas une correction d’assises, faites une correction de comparution immédiate. C’est largement suffisant pour révéler votre style et votre personnalité. Et rien n’est plus désolant qu’une correction que l’on ne sait pas finir. Ayez en tête votre chute au moment de vous lever, et laissez parler votre talent.

Pensez que théoriquement, les Conférences, mimant le troisième tour, l’invité en plus, devraient avoir quatre candidats. Une demi heure par candidat, correction comprise, c’est l’esprit de départ. Il n’était pas si mauvais que ça.

Voilà mes modestes pensées de spectateur (et ancien —très mauvais—candidat) de Conférence Berryer.

Bonne Berryer à tous.

Commentaires

1. Le mercredi 7 juillet 2010 à 17:06 par Tolosa

Merci pour les spectateurs assidus !
Bonne conférence.

2. Le mercredi 7 juillet 2010 à 17:11 par villiv

ah, bah voila une bonne nouvelle…. !! merci !

3. Le mercredi 7 juillet 2010 à 17:30 par Zythom

Merci Maitre, j’ai néanmoins plusieurs questions pour le provincial endurci que je suis et qui n’aura sans doute jamais la chance d’y assister:
- est-il possible de filmer les conférences et de les mettre à disposition sur internet (cela s’est fait quelques fois pour mon plus grand bonheur, sur initiative privée il me semble)?
- mieux, avec les moyens mis en place dans les tribunaux pour éviter les sorties d’écrou, est-il possible d’avoir une retransmission en live?
- comment sont choisis les invités?
- qui choisit les sujets (je dois dire que la simple lecture des sujets est un régal)?

4. Le mercredi 7 juillet 2010 à 17:56 par Gilles_1981

Cher Confrère,
Merci de ces précisions: selon vous, de quel oeil est vu le candidat à l’illustre Conférence qui vient s’encannailler à la Berryer? Est-il recommandé de s’en préserver ou au contraire de s’y vautrer?

Eolas:
Plutôt d’un bon œil car c’est courageux (la plupart des Secrétaires n’ont eux-même jamais osé). Mais il faut être bon, bien sûr. Il n’est pas impossible (les délibérés sont secrets) qu’une bonne Berryer rattrape un candidat dont le premier tour fut tangent et le laisserait normalement aux portes du second. Tout comme il n’est pas impossible qu’une piètre Berryer scelle son destin.

5. Le mercredi 7 juillet 2010 à 18:30 par Bébèrt

@Gilles_1981
Ca ça dépend du candidat. Il y en a qui ont ruiné leur chances de devenir secrétaire et d’autres qui y ont trouvé un tremplin.

6. Le mercredi 7 juillet 2010 à 18:34 par villiv

@Bébèrt
en résumé : y’en a qui ont essayé et ils ont eu des problèèèèmes (c) R.Laspalès ;-)

7. Le mercredi 7 juillet 2010 à 20:11 par Dr Tavuk

La tropicalisée que je suis plussoie la demande de Zythom !

8. Le mercredi 7 juillet 2010 à 20:13 par Dr Tavuk

Plussoit ? Plussoie ? Plussoit ! Flûte…

9. Le mercredi 7 juillet 2010 à 20:19 par patrons-voyous

Ne vous méprenez pas ! Le Barde était venu avec sa guitare, et s’en était servi ! trois accords, et vous voilà figé !

et je me rappelle que le bougre avait de la répartie, et pas qu’en chanson  !

10. Le mercredi 7 juillet 2010 à 20:42 par irqy

Les remarques que vous faites sentent fortement le vécu. Peut-on vous demander si vous étiez présent à la dernière Berryer?

11. Le mercredi 7 juillet 2010 à 23:29 par GregF

Aie… ca picote. Vous avez résumé en 3-4 lignes ( Faites preuve d’esprit.. Évitez d’embarrasser le public.) tout ce qu’on me reproche professionnellement dans mes présentations. Et pourtant, je me défends en décrivant le manque d’auto-dérision du public (milieu un peu coincé)… (faut ajouter que je ne provoque pas, mais me moque de tout).

Je note, je note…
Dommage de ne pas être parisien. Plus le temps passe et plus assister à ces Berryer me démange. Un jour peut-être…

12. Le jeudi 8 juillet 2010 à 03:42 par babar

http://www.youtube.com/watch?v=1fp3…

la police francaise au meilleur de sa forme!

13. Le jeudi 8 juillet 2010 à 10:45 par Blog Point Berryer

@zythom Même si j’ai publié pendant un temps des morceaux choisis de Berryer je suis complétement défavorable à une retransmission en live sur Internet. On ne s’adresse pas à 200 personnes comme à 2 millions et le risque est d’assister à une “guillonisation des critiques”. Certains dérapages délicieux ont leur place en Berryer mais pas sur Internet.
Il faudra donc vous déplacer et pour reprendre la phrase de Henri de Beauregard (4eme promo 2004) “L’entrée est gratuite mais les places sont chères”.

14. Le jeudi 8 juillet 2010 à 11:43 par Timothée

“Il professait détester l’humanité entière (c’était de la coquetterie), mais il avait la politesse de commencer par lui-même.”
La meilleure définition de son humour je pense. Bravo.

15. Le jeudi 8 juillet 2010 à 11:52 par BBT

Non juriste, je suis votre blog de temps à autre et j’y apprends souvent.
Aujourd’hui encore, je découvre une tradition.
La description que vous en faites me donne fortement envie de m’y rendre.

Malheureusement, je n’habite pas Paris. :(

Bravo pour votre blog.

16. Le jeudi 8 juillet 2010 à 13:31 par Étudiante en droit

J’ai assisté pour la première fois à une Berryer lors de la dernière en date (avec Lorant Deutsch), j’ai trouvé ceci particulièrement mauvais. Les candidats n’avaient aucune répartie et restaient campés sur leur texte, c’était très long, les secrétaires étaient en grande majorité médiocres (je pense à la jolie metisse Vanessa, dont une grande partie du public a dit “heureusement qu’elle est jolie”, mais également à Thomas H. dont l’humour est lourd, et enfin à lasiatique qui a fait le rapport de Deutsch en revenant incessamment sur la même blague quant à son physique), et enfin Lorant Deutsch n’avait aucune finesse dans ses réponses et s est rangé du coté “des 12 salauds” par facilité. C’était très décevant. Le public se forçait à applaudir quoi qu’il dise, aussi peu spirituel que ce soit. Je ne comprends pas l engouement des gens pour cette conference.

17. Le jeudi 8 juillet 2010 à 14:22 par Holmes

- Silence on tourne ?

-Akka, quel est le nom du film ?
- “Le Mépris” de Godard adoubé Gascogne.

-Autre film autre scène : “Flash-back tu regardes en arrière/Oui toutes les choses que t’as pas pu faire/Tu voudrais disparaître dans l’rétroviseur/Mais personne n’a jamais arrêté l’projecteur.

Ainsi soit-il/Tel est le nom du film. (Louis Chedid) -

18. Le jeudi 8 juillet 2010 à 16:09 par Blog Point Berryer

@Étudiante en droit je vous invite à allez consulter sur mon blog quelques archives des conférences avant de donner un avis définitif sur cet exercice.
Cependant votre critique est un peu fondée : oui, quelquefois des secrétaires se laissent aller à la facilité. Puisse votre commentaire les effrayer quand à l’effet que peuvent faire les critiques ad hominem ou ad curriculum vitae…
Quant aux candidats … c’est un exercice donc il ne faut pas leur en vouloir - à eux - d’être quelquefois médiocres.

19. Le jeudi 8 juillet 2010 à 16:33 par Mascaret

@ Zythom et par contre-coup @Blog.Berryer

Il n’y a plus qu’à espérer qu’un juriste émule d’un certain député nous vidéotte haut-et-fort sur Youtube une capture vidéo sauvage avec son Ibidule4, nous sauvant de ce qui est un injuste même-pas-huis-clos….

Appel à la populace…

20. Le jeudi 8 juillet 2010 à 17:08 par coicoin

“L’art du contrepied a trouvé un foyer à la Berryer.”

Appeler “contrepied” un léchage de bottes en règle, voilà une pirouette réthorique digne du maître.

21. Le jeudi 8 juillet 2010 à 17:09 par Leo

Je suis assez d’accord avec Etudiante en droit, après une conf vue en 2008 : je pensais venir à un concours d’éloquence, je n’ai vu qu’un concours de cassage : après les prestations des deux candidats, qui n’etaient pas trop mauvais quoique bien trop longs, mais franchement c’etait quand meme le meilleur moment de la conf, il a fallu subir les critiques sans humour, de mauvaise foi et de mauvais gout des secretaires, qui n’ont pas su faire court et dont certains hurlaient pour tenter de faire oublier le fait qu’ils n’avaient pas d’idée. Pitoyable.

22. Le jeudi 8 juillet 2010 à 17:46 par Inès

Salut babar,

quel est le rapport avec le lien que tu envoies?
Pour un éléphant, tu m’as l’air assez frileux.
Ou alors contre les personnes qui font leur boulot!
Et pourquoi les juges condamnent- ils? C’est trop injuste.

23. Le jeudi 8 juillet 2010 à 17:46 par BBT

Vous cassez mon rêve :(

24. Le jeudi 8 juillet 2010 à 18:32 par DJ

Bonjour Me,
le concours est-il ouvert aux jeunes avocats ou seulement aux avocats confirmés ? Ce concours n’existe-t-il qu’à Paris ?

25. Le vendredi 9 juillet 2010 à 10:25 par Arno

Ne vous attaquez pas à l’invité. Jamais. Ça ne se fait pas, Je sais combien c’est tentant quand la Conférence reçoit un Bernard-Henri Lévy ou un Francis Lalanne.

Et si c’est notre F.Lefebvre nationnal, pourra t’on avoir une dérogation ?

26. Le vendredi 9 juillet 2010 à 13:32 par Mike

Ceux qui remettent en cause le talent des secrétaires feraient mieux de se porter candidat, on verrait ce qu’ils valent.

Personnellement, quoique je ne conteste pas que les prestations soient inégales - elles l’ont toujours été - je prends toujours autant de plaisir à entendre les candidats se faire “casser”, comme vous dites.

Après tout, ils l’ont voulu. Et tout ce qui est proféré dans cette salle est dit avec humour.

Votre avis me semble définitivement à coté de la plaque quand je vous entend critiquer “Thomas H.”, qui remplit à merveille son rôle de 4ème et dont j’entends l’éloge de toute part à chaque fois que je sors du palais après une berryer.

27. Le vendredi 9 juillet 2010 à 16:34 par Étudiante en droit

Le 4ème secrétaire a un physique agréable ce qui explique que j’aie particulièrement prêté attention a son discours. Malheureusement, toujours le même style, lourd et surjoué. Mais ce n’est pas le seul a m avoir déçue !

Ceci dit, je dois admettre que Eddy et un des remplaçants (qui a imité JP Rouve) étaient très bons.

J’ai passé Une bonne soirée mais je trouve que les commentaires enjoués et enthousiastes de ceux qui y assistent sont excessifs. Si je n’ai rien d’ autre a faire je vais quand même y aller, pour ne pas fonder mon impression sur une seule conference

28. Le vendredi 9 juillet 2010 à 17:02 par TOFE92

Maître,
C’est la 1ère fois que l’occasion m’est donnée de vous remercier pour votre blog. Tout m’émerveille. Le fond et le style… quel style !!! Et puis le temps et l’énergie qu’il faut consacrer pour fournir des billets de cette qualité. Bon, je ne vais pas en faire trop quand même.
Une question : où et comment peut-on travailler cette capacité de répartie à l’oral ? Y-a-t-il des associations, des clubs ??? La formation professionnelle ne propose à ma connaissance et malgré les recherches importantes que j’ai faites, que des stages d’expression orale… nécessaires certes, mais correspondant à un autre besoin.
Merci pour votre éclairage… et, s’il vous plait, continuez.

Thierry

29. Le samedi 10 juillet 2010 à 01:32 par Denis75

Pas d’accord avec Léo (en 21) et étudiante en droit (en 16 et 27). Vous reprochez aux secrétaires d’avoir empiété sur vos plates-bandes en fait (hehe) ?? En gros : le manque de créativité ; Vanessa ; le 4è secrétaire (Thomas ;) toujours alerte et convaincant ; l’atmosphère lourde du contradictoire inexistant…

C’est vrai que l’ambiance “cassage à la chaîne” peut paraître choquante de prime abord (si personne ne vous a prévenu - ce qui était mon cas), mais on est loin de l’hypocrisie mondaine des cours monarchiques du XVIIIème siècle. Le premier intervenant a été littéralement démonté, certes. La deuxième a montré les crocs, avant de se les faire plus ou moins bien esquinter. Puis un ancien secrétaire a rétabli l’ordre et l’équité en fin de séance !

Seule critique : la chaleur excessive dans la salle des criées pleine à ras bord. La prochaine fois, j’exige qu’on installe la clim’ ou je ne viens pas lol (et puis je réfléchirai 17 fois avant de faire acte de candidature - et surtout, j’attendrai d’avoir un sujet digne de ce nom à traiter ;)

Oh et puis, seconde critique : ce noir qui s’est dit Français de souche à un moment… Non mais vraiment : pôôovre France (bah quoi !?! Je suis encore en mode Berryer)

30. Le samedi 10 juillet 2010 à 06:37 par bradin

Je ne suis donc pas la seule à émettre ces critiques à leur encontre !

Mais leur attitude est surement dans l’air du temps..un peu comme l’équipe de France : spoiled little brats ! Certains restent excellent cependant.

31. Le dimanche 11 juillet 2010 à 16:56 par natgif

Les “candidats”’ sont très rarement des candidats au concours de la conférence, alors que, comme l’indique M° Eolas, c’était le cas avant et parfois un petit “plus”. Mais c’est devenu un “moins”, au point que ce sont les secrétaires même qui rechignent à voir des candidats au concours faire une Berryer. Les candidats : jeunes avocats, parfois étudiants en droit ou particuliers, souvent - mon impression - chair à canon peu rompue au principe de la Berryer. Quant aux invités : Loana ou Marianne James (la 2è est sans comparaison avec la 1ère), ça donne un niveau…..Aussi bas que celui des discours et des critiques.
Ce n’est pas la même chose quand votre invité s’appelle Daniel Prévost (et défend les candidats), ou Claude Hagège. Rien à voir. Alors oui, les secrétaires versent parfois dans la facilité. Par exemple en ayant 1 h de retard, ce qui est normal quand on invite une starlette écervelée dont le melon atteint la taille de celui d’un secrétaire en exercice, et qui ne se soucie que d’une chose : se montrer.
C’est dommage, car pour en avoir vu de reussies, la Berryer peut être un grand moment.

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