Journal d'un avocat - Soyez le juge - Commentaires2023-02-17T01:18:27+01:00urn:md5:f240fbad9d15d9a699d2cbeecb29ac4dDotclearSoyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:a3271657df30df65f44d85fab605f71e2012-04-17T16:40:12+02:002012-04-17T15:40:12+02:00Jacqueline Phélip<p>Dans les pays anglosaxons, de 30 à 40 % du temps partagé avec l’enfant s’appelle “garde physique partagée”. Or 30 à 40 % du temps partagé c’est, par exemple, une semaine du mardi au mercredi, la semaine suivante du vendredi au dimanche etc. et moitié des vacances scolaires.<br />
Ca s’appelle chez nous “droit de visite et hébergement élargi” ! Par ailleurs, les pères qui se disent assez disponibles pour s’occuper personnellement de leur enfant, pourraient aussi le prendre une fois ou deux à la sortie de l’école, faire des activités avec lui, partager le repas mais le ramener coucher à l’autre domicile. Ce n’est pas la nuit qu’on partage des activités avec son enfant, et pourtant c’est le nombre de nuits passées en un lieu et en l’autre qui donne ou pas le sentiment à un enfant d’avoir un “chez soi”.<br />
Marta de Tena est journaliste et en tant que telle n’est pas la mieux placée pour parler santé mentale infantile. Cependant elle ne fait que dire ce que nous affirmons tous par ailleurs : la RA doit être un choix concerté, mais aussi réfléchi (ce qui n’est pas toujours le cas), des deux parents simultanément, et dans tous les cas nécessite de la souplesse.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - camillaurn:md5:c5ad193177b6161b055a407dfc2367692012-04-17T13:52:42+02:002012-04-17T12:52:42+02:00camilla<p>Bonjour Lyr,<br />
Votre cas est bien particulier… votre mari est absent 2 mois et demi sur cinq, ce qui n’est pas le cas de tout les maris. Quant aux problème de la RA en lui-même, il ne se pose pas lorsque les deux parents sont en accord sur le mode résidence, en l’occurence vous et votre maris seriez visiblement d’accord sur le fait que les enfants soient assumés par vous dans un premier temps et dans une second par votre mari. Je n’estime pas du tout que c’est un mauvais choix.<br />
En ce qui concerne les affaires en double et les transports, sachez que dans le cas d’un DHV classique c’est exactement la même chose : un week end sur deux et la moitié des vacances, l’enfant doit faire le trajet, qui peut être long pour certains puisque souvent une distance est imposée au père si madame décide de déménager (et cela arrive aussi que le père soit amené à déménager), contrairement à la RA qui impose des résidences proches. L’un dans l’autre, cela se vaut. Pour les affaires en double, il les faut aussi en DHV classique. Peu de mamans, pour celles qui ont la résidence, accepte de “prêter” les affaires. En ce qui me concerne, la maman des petits les habillait comme des clochards le vendredi quand nous revenions les récupérer, vétements déchirés, tachés et trop petit, pour ne pas que nous lui “volions” les affaires des petits (affaires qu’elle achete aussi grâce à la PA, au passage…) Pour le grand de 10 ans c’était une honte, un moment elle a compris que c’était le gamin qu’elle punissait pas nous…. Comprenez donc que nous sommes obligés, en tant que parents non gardiens, d’avoir toutes les affaires en double, des jouets…..une chambre….une voiture en conséquence, et ce même si ces frais ne sont engagés que pour 5 jours par mois. Cela revient donc au même.</p>
<p>En ce qui concerne la semaine par mois, pas vraiment gérable pour les enfnats qui sont à l’école, pour le parent qui doit le mettre en garde toute la semaine (il ne peut pas poser une semaine tous les mois…), pour le côté pragmatique, absolument ingérable, et sur le côté affectif….trop dur pour les papas, 3 semaines sans voir leurs petits bouts… déjà 15 jours je vous assure, pour en voir souffrir plus d’un, que c’est bien plus dur que tout ce que s’imaginer les gens qui n’ont jamais vécu une telle rupture.</p>
<p>Un homme séparé du QUOTIDIEN d’avec ses enfants ne sera plus jamais le même homme. On dénigre régulièrement leur douleur sous prétexte qu‘“ils gèrent moins les enfants au quotidien que leurs femmes”, cela n’amoindri en rien leur douleur, qui serait inconcevable pour la majorité des mères, moi la première.</p>
<p>Pour Madame Phélip, je suis d’accord avec vous sur cette phrase “si les bébés ne devaient pas être soumis à une RA, il fallait qu’ils voient leur père beaucoup plus fréquemment qu’un week end sur deux”<br />
Pour le reste, j’ai dis ce que j’avais à dire, des préjugés ce n’est pas moi qui en ai. Je clôturerai donc ma conversation avec ces liens. Bonne continuation.</p>
<p><a href="http://yahoo.mamantravaille.fr/maman_travaille/2012/04/semaine-sp%C3%A9ciale-parents-actifs-et-divorc%C3%A9s-la-r%C3%A9sidence-altern%C3%A9e-sans-mythes-et-sans-reproche-par-m.html" title="http://yahoo.mamantravaille.fr/maman_travaille/2012/04/semaine-sp%C3%A9ciale-parents-actifs-et-divorc%C3%A9s-la-r%C3%A9sidence-altern%C3%A9e-sans-mythes-et-sans-reproche-par-m.html" rel="nofollow">http://yahoo.mamantravaille.fr/mama…</a></p>
<p><a href="http://www.tillthecat.com/2012/04/paf-la-maxi-claque-aux-prejuges/" title="http://www.tillthecat.com/2012/04/paf-la-maxi-claque-aux-prejuges/" rel="nofollow">http://www.tillthecat.com/2012/04/p…</a></p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:380f46c1d83de070428a47c300d64eb12012-04-17T13:39:33+02:002012-04-17T12:39:33+02:00Jacqueline Phélip<p>Camilla</p>
<p>Je vous réponds une fois encore mais ce sera la dernière, tant vous êtes dans le passionnel narcissique qui vous rend imperméable à tout argument.<br />
Si vous aviez tant soit peu compris la théorie de l’attachement vous seriez incapable d’écrire cette ineptie que “<em>la sécurité du père dans l’ouverture au monde et les activités d’exploration sont pas grand chose</em>” !! Il s’agit au contraire d’un rôle crucial pour les capacités d’un enfant, non seulement à se risquer vers l’inconnu, mais à gérer ses relations avec autrui.</p>
<p>Le plus stupéfiant, cependant, et peut-être le plus irritant, c’est d’observer le nombrilisme de ceux qui exigent la RA parce que leur propre enfant, nièce ou la fille de leur voisine la supporte bien, peu importe que des enfants en pâtissent et souvent gravement ! Reprocheriez-vous à des pneumologues de dénoncer les effets du tabagisme parce que des gens fument toute leur vie sans le moindre problème de santé ? Accepteriez-vous que des gens viennent témoigner avec force des bienfaits du Mediator pour eux et exigent son maintien, alors que d’autres en ont eu des effets secondaires catastrophiques ?<br />
Les gens responsables, Camilla, cherchent les raisons pour lesquelles la RA marche ou ne marche pas, et de ces études, un certain nombre de conditions se sont dégagées. Et si tous les pays, après un engouement initial, reviennent sur la RA, ce n’est pas pour ” embéter les pères”, mais parce que c’est le mode d’hébergement qui pose le plus de problèmes aux enfants !<br />
Si vous étiez moins aveuglée par vos préjugés ou idées préconçues, vous vous seriez rendue compte que j’ai été la première, lors d’une audition au Sénat, à dire que si les bébés ne devaient pas être soumis à une RA, il fallait qu’ils voient leur père beaucoup plus fréquemment qu’un week end sur deux.<br />
Si vous étiez moins aveuglée par vos préjugés et idées préconçues, vous vous seriez rendue compte que nous indiquons un calendrier résidentiel progressif en fonction du stade de développement de l’enfant.<br />
Si vous étiez moins aveuglée par vos préjugés et idées préconçues, vous vous demanderiez pourquoi des enfants se développent normalement si les parents vivent sous le même toit, alors que ce sont les mères qui assument l’essentiel de leur prise en charge<br />
La loi actuelle permet aux parents de se partager leur enfant comme on se partage une part de gâteau. Qu’ils le fassent si bon leur semble et qu’ils assument leur choix, mais rien ne les autorise à l’imposer à autrui.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lyrurn:md5:cd17e66dfa484e1cb72aec12fdf4e10b2012-04-17T12:19:55+02:002012-04-17T11:19:55+02:00lyr<p>Bonjour à tous,<br />
à la lecture des commentaires je reste un peu surprise : maman de deux enfants en bas-âge, mon mari, qui est totalement absent deux mois et demi sur cinq car marin au long cours, et moi-même sommes d’accord sur le fait qu’ils sont pour l’instant “mieux” si je reste avec eux. Nous avons déjà évoqué la possibilité d’échanger nos places dans un souci d’équité, qu’il puisse aussi profiter d’eux comme je le fais actuellement, mais il nous a semblé évident que j’assumerais la toute petite enfance et lui la tranche suivante. Est-ce vraiment un crime contre les hommes que de dire qu’un très jeune enfant (pour ma part encore allaité par exemple) a beaucoup besoin de sa mère, et que ça ne renie pas du tout la place du papa ? Dans les circonstances précisées, ni le père ni la mère ne remettent en cause leurs compétences parentales respectives (sauf en ce qui concerne le médecin, ce qui est un peu léger). N’est-il pas possible de les amener à discuter, à participer, en quelque sorte, au jugement, dans l’intérêt de leurs enfants tel qu’ils l’envisagent ?<br />
Je trouve aussi que les allers retours pour une journée, pour des enfants aussi jeunes, sont bien fatigants : il est difficile de doubler toutes les affaires nécessaires et les choses évoluent vite à cet âge, ils devront donc transporter des sacs en permanence et tenter de ne rien oublier… N’est-il pas possible d’envisager une semaine complète par mois chez le père ? Cela permet de profiter et des soirs d’école, et du mercredi, et du week-end, sans être en permanence dans l’urgence du voyageur perpétuel.<br />
Pas beaucoup plus de jours par mois au final, certes, mais un vrai confort durant ces jours où les enfants auraient le temps de “se poser” ?<br />
D’autant plus que la mère aurait sûrement moins de difficultés par la suite à accepter une vraie résidence alternée ?<br />
Ce ne sont là que des interrogations en toute naïveté,<br />
Bien cordialement.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - camillaurn:md5:32f3a591b92498c31674692a95d29abd2012-04-16T22:30:17+02:002012-04-16T21:30:17+02:00camilla<p>1/ vous confirmez ce que je marque en début de post : votre réponse est puante de dédain.<br />
2/ Je reconnais que l’hôpital est bien mieux que le moine (et que pléthore est pléthore)<br />
3/ Je m’accroche à ma réalité tout simplement parce que contrairement à vous j’ai vécu ce que j’avance, et je le vis encore aujourd’hui. Je peux donc je pense me permettre de témoigner.<br />
4/ Vous n’avez pas besoin de dire que tous les papas sont foncièrement mauvais, rien que votre combat le prouve.<br />
5/ Je connais la théorie de l’attachement, vous me l’avez déjà expliqué. Je sais que vous pensez que le père ne sert qu’à la ” sécurité dans l’ouverture au monde et dans les activités d’exploration”, en somme pas grand chose hein !<br />
5/ Vous me sortez des chiffres allant de 1% à 5 %….c’est vrai que c’est E-NORME<br />
6/ 65 % des femmes ont une relation secure avec l’enfant, 84 % ont la garde principale. Je dois être être con, je n’étais pas non plus bonne en math. ce qui est rassurant c’est que vous me confirmez que l’instinct maternel n’existe pas, et qu’il y a 35 % de femmes qui n’ont pas forcément de lien secure avec l’enfant.<br />
Pour votre information, je ne suis pas d’accord sur la RA sur des enfants en bas âge. Je ne cherche pas a compter les points, je ne cherche en rien en fait, mais j’en ai marre d’entendre que la Ra serait nocive pour les enfants alors que moi j’aurai aimé l’avoir cette RA quand j’étais môme ! et pourquoi personne n’ecoute mon histoire ? comme si de toute façon rien ne pourrait faire en sorte que vous vous remettiez en question, même le témoignage d’enfants qui la vivent très bien cette RA, même mon témoignage.<br />
Une amie dont sa fille est en RA tente de témoigner que la RA se passe super bien, elle est virée sur chaque page qui est contre la RA, trouvez vous cela normal ? Fermer la bouche de tous ceux qui essaient de témoigner que tout se passe bien, que leurs enfants sont équilibrés, forcément si vous gardez que les mauvais exemples, c’est la Ra qui pose le plus de problème !</p>
<p>Vous trouvez donc tout à fait normal qu’en enfant voit son père 4 jours par mois, vous estimez que c’est suffisant n’est ce pas. Mais surement que si vous aviez été homme sur cette terre vous seriez moins certaine de vos études scientifiques. Sûr les papas ne sont pas tous foncièrement mauvais, mais 4 jours par mois leur suffit. C’est à l’image de ce que vous pensez de leur rôle dans la famille et dans la société.</p>
<p>Quant à ma dernière phrase je m’interroge juste sur le fait qu’aucune étude scientifique n’ai été élaborée sur le fait de voir son papa 4 jours le mois, comme si ces enfants sortaient triomphant de ce type de garde, sans lacune ni handicap quelconque.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:5bea63f422e35fe034e6904c10bcad5f2012-04-16T16:58:01+02:002012-04-16T15:58:01+02:00Jacqueline Phélip<p>Madame Camilla</p>
<p>Point par point :</p>
<p>1) dire qu‘“on ne peut donner à boire à un âne qui ne veut pas boire”, n’a jamais signifié que l’on traite d’âne qui que ce soit. Cela veut juste dire, comme vous le revendiquez avec force, qu’on pourra vous présenter X preuves, y compris scientifiques, vous resterez accrochée à vos certitudes comme un arapède reste accrohé à son rocher.</p>
<p>2) On ne dit pas “c’est le moine qui se fout de la charité” mais “c’est l’hôpital qui se fout de la charité”</p>
<p>3) Si vous avez jamais entendu <ins>une seule fois</ins> de ma part affirmer que “les papas sont tous fondamentalement mauvais”, je ne peux que conclure que vous avez un petit quelque chose de Jeanne d’Arc ou qu’il vaut mieux pour vous mal entendre qu’être sourde comme un pot.</p>
<p>Je vous conseille de lire attentivement ce qu’est l’attachement :</p>
<p><a href="http://www.yapaka.be/files/publication/TA_Lattachement_un_lien_vital_WEB." rel="nofollow">[http://www.yapaka.be/files/publication/TA_Lattachement_un_lien_vital_WEB.</a>]</p>
<p>4) Ce ne sont pas les mères ” démunies d’ instinct maternel” qui doivent être accompagnées, mais le bébé qui doit être retiré à des mères qui ont un lien pathogène avec lui.</p>
<p>5) La justice n’est pas “pro” ou ” anti”, mais des juges sont en effet pro pères ou pro résidence alternée. Voici les chiffres du ministère de la justice pour 2007 :</p>
<p>1 % des enfants de moins d’un an étaient à la garde de leur père, 5 % en résidence alternée.<br />
À l’âge de 2 ans, 3 % étaient à la garde de leur père, 12,6 en résidence alternée.<br />
À 3 ans, 3,7 % vivaient chez leur père, 13,7 étaient en résidence alternée.<br />
À 4 ans, 4 % étaient en garde chez leur père, 15,4 % en résidence alternée.<br />
À 5 ans, 4,6 % étaient en garde chez leur père, 17,1 % en résidence alternée etc.</p>
<p>Comme justice sexiste anti père on trouve pire…..</p>
<p>6) Si vous connaissez des études scientifiques qui préconisent la résidence alternée pour les moins de 3 ou 4 ans il faut vraiment nous les faire connaitre !<br />
Par ailleurs, si des juges appliquent des décisions standardisées sans examen approfondi d’un dossier, nous n’y sommes pour rien.</p>
<p>7) Votre nièce est ravie de la résidence alternée ? tant mieux pour elle. Mais bien d’autres enfants en souffrent et parfois gravement, y compris lorsque ce mode d’hébergement a été choisi de façon consensuelle par les deux parents. Alors ? on se contente de compter les points ou on essaye de trouver des solutions alternatives ?<br />
Lorsqu’un médicament pose des problèmes graves, on n’oppose pas les cas où les patients en ont été satisfaits versus ceux qui ont eu des effets délétères !</p>
<p>8) L’instinct maternel n’existe pas. En revanche 65 % des mères ont un lien secure avec leur enfant.</p>
<p>9) Si vous connaissiez le mot “pletor” vous sauriez qu’il s’écrit “pléthore”. D’autre part je ne parlais que d<ins>‘associations</ins> de pères, lesquelles traitent non seulement les mères de “femelles” ou ” fémino-nazies”, mais calomnient en permanence ceux qui les contrarient, et je suis bien placée pour en parler !!!<br />
Et ce sont non seulement les informations mensongères que diffusent ces associations, mais les “conseils” que ces <ins>associations</ins> donnent que je dénonce, à commencer par le conseil à tout père de porter plainte au Conseil de l’Ordre des médecins contre un médecin qui aura attesté que l’enfant va mal en résidence alternée. Ou pire encore, comme en témoigne le docteur Jacky Israêl, pédiatre, qui fut convoqué au Conseil de l’ordre par des pères qui lui reprochaient d’avoir attesté que la mère amenait régulièrement l’enfant en consultation !!! J’ai quelque doute sur la bonne paternité de tels pères…….</p>
<p>10) La résidence alternée n’a pas à être étudiée en priorité par des juges puisque c’est le mode d’hébergement qui pose le plus de problèmes. Ceci dit, ni les pères ni les mères n’auront à prouver quoi que ce soit, car ce sont les pédopsychiatres qui sont en train de monter au créneau pour qu’elle ne puisse plus être imposée, au moins déjà pour les 0 à 3-4 ans !</p>
<p>11) Enfin, vous pourriez au moins vous interroger sur les raisons pour lesquelles ” <em>tout le monde s’évertue à prouver que la RA est nocive</em>”, de même que vous pourriez vous interroger sur les raisons pour lesquelles tant de pays avant le nôtre ont fait marche arrière !</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - camillaurn:md5:0fa7a3c87dbbadb0f86025725bd957c42012-04-16T11:33:28+02:002012-04-16T10:33:28+02:00camilla<p>Bonjour,</p>
<p>A Mme PHELIP,</p>
<p>Traiter d’âne quelqu’un qui n’est pas d’accord avec vos affirmations est quelque peu déplacé, vous estimez surement que vos études scientifiques vous donne le droit de corriger une petite Assistante de Direction que je suis, faîtes donc, cela me touche peu.<br />
En ce qui concerne votre réponse, “c’est le moine qui se fou de la charité” (j’en connais aussi des proverbes, un peu moins classe je vous le concède, c’est dû à mon niveau d’études). Comment osez vous dire que je généralise alors que ce que j’essaie de démontrer est justement que la généralisation est votre jeu, pas le mien. A vous entendre, les papas sont tous fondamentalement mauvais, et le faible pourcentage de femme démuni d’instinct maternel doit être “accompagné”.</p>
<p>“Qu’il y ait des “du sexisme dans certaines décisions judiciaires” est indéniable, mais contrairement à ce que vous laissez entendre, elles sont à double sens et non à sens unique” mais oui bien sûr, les chiffres sont parlants, tout le monde sait que la Justice est pro paternelle.<br />
Pour votre info, je ne méprise aucune étude scientifique, je remets en cause le fait que toutes les décisions de Justice puissent se baser sur vos études scientifiques, non seulement parce que ce serait faire de la “généralisation”, et en plus parce qu’elles sont contredîtes. Il n’y a pas de vérité absolue dans ce domaine, et quiconque tente de nous faire croire le contraire ne sera pas crédible. Allez annoncer à ma nièce aujourd’hui, qui fait de la résidence alternée depuis 7 ans (elle en a 10), que désormais elle ira vivre que chez maman ou que chez papa, vous verrez bien sa réaction, et là vous pourrez constater qu’il y a les études cliniques…. et le ressenti des gosses, différents pour chaque gosse… ne vous en déplaise.<br />
Vous me demandez si ma mère se serait davantage occupée de moi en RA ? bien sûr que non. En l’occurence ma mère ne s’est pas du tout battue pour obtenir quoi que ce soit, elle voulait juste fuir (je précise que mon père n’est ni un violent ni un bourreau, pour ceux et celles qui tentent de trouver des excuses à ma mère, aujourd’hui c’est à la mode !). Quand je parlais de ma mère je n’argumentais pas sur la RA, je voulais démontrer que l’instinct maternel et le supposé Amour maternel automatique et naturel est loin d’être une vérité.</p>
<p>Quant aux associations de défense des droits des pères, vous me faîtes doucement sourire. Vous connaissez bien sûr plétor (oui, je connais ce mot) de pages et de sites de défense des mamans qui n’ont de cesse de taper sur les dos des pères, et vous allez me dire qu’elles défendent l’intérêt de leurs enfants ? Ces pages sont à la limite du féminisme dégoulinant ! Et pour information,Une quantité de femme non négligeable défend et accompagne ces hommes, si vraiment comme vous le prétendez ces assoc font de la propagande anti femme…. croyez-vous vraiment qu’elles s’investiraient autant ? A moins que vous considériez ces femmes comme soumises au pouvoir masculin ??</p>
<p>Je vous laisse voguer un peu sur le net, voir comment des femmes se conseillent pour “qu’il n’obtienne pas la RA”, “déménagez à plus de 200 km; mais surtout ne prevenez pas le juge, même si vous risquez une petite tape sur les doigts, il faut que vous partiez avant que le juge ne se prononce, il ne reviendra pas en arrière une fois les enfants déménagés…..” et je vous la fais courte. Donc voyez en matière de conseils avisés priorisant l’intérêt supérieur de l’enfant, certaines se posent là. A moins que vous estimiez que les femmes qui se permettent de déménager en instaurant une bonne distance entre les enfants et leur père sont des mamans à l’écoute du besoin de ses enfants.<br />
La RA, même si elle ne doit pas être imposée dans toutes les conditions, doit être étudiée en priorité. Et on inverse la charge de la preuve, c’est le parent recalcitrant qui devra expliquer son refus et non le père (ce qui est le plus souvent le cas) qui devra justifier que c’est un papa qui saura s’occuper et aimer son enfant.</p>
<p>Et ce qui est interressant de démontrer, c’est à quel point tout le monde s’évertue à vouloir prouver que la RA est nocive pour l’enfant, sans s’interroger le moins du monde si ne voir son papa que 4 jours par mois (pour ceux qui ont de la chance) n’est pas nocif pour un enfant. comme vous dîtes, la nocivité n’a pas été démontrée puisqu’elle n’a pas été étudiée.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Paskurn:md5:77b885f89daf5d626a03db2b199f52d12012-04-15T23:07:23+02:002012-04-15T22:07:23+02:00Pask<p>Je sais bien que j’arrive beaucoup trop tard mais tout de même, j’ai une question préjudicielle : comment se fait-il que Païkan et Eleas se retrouvent devant le JAF alors que “Eléa et son compagnon sont destinés l’un à l’autre depuis leur enfance et s’aiment d’un amour infini” (wikipedia) ?</p>
<p>Si un couple ne peut pas se séparer, c’est bien celui-là !</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:8ce87ce81ea9523ca40261894a93f0a62012-04-15T20:13:23+02:002012-04-15T19:13:23+02:00Jacqueline Phélip<p>Monsieur ou madame anna rotrot</p>
<p>Contrairement à vous, je “ne tente rien” mais je “me contente de” ! Je me contente de répercuter les avis des <strong>spécialistes en santé mentale infantile</strong> Et lorsqu’on lit les auditions au Sénat ou à l’Assemblée Nationale, (lisez bien ) il s’avère que les <ins>spécialistes en santé mentale infantile</ins> disent tous la même chose ! A part vous, personne ne peut penser que des députés ou sénateurs soient des spécialistes en ce domaine.<br />
D’autant que depuis ces dernières auditions, les avis de spécialistes se sont multipliés sous la plume du professeur Bernard Golse (qui nous a fait la préface de “Divorce séparation les enfants sont-ils protégés ?”) des professeurs Missonnier, Delion, présidents de la branche française de la WAIMH (Association mondiale pour la santé infantile) du professeur Y. Gauthier, du professeur A. Ciconne etc.<br />
Il va être particulièrement difficile pour des députés, sénateurs ou vous-même, de les “désavouer” et les faire passer pour des incompétents !</p>
<p>Je vous rappelle à toutes fins utiles, que si la proposition de loi Mallié a avorté c’est en raision de l’intervention de ces spécialistes !</p>
<p>Je citerai deux exemples sur l’incompétence des députés :</p>
<p>Valérie Pécresse qui écrit ( on devrait dire “qui ose écrire”) dans son livre “être une femme en politique”, “qu’il suffit que les berceaux soient identiques chez le père comme chez la mère pour que le bébé supporte la résidence alternée” , nous a interloqués par son ineptie et nous avons pris le parti d’en rire.</p>
<p>La proposition de loi Mallié-Deccol, dont tous les motifs de justificaiton sont des contre-vérités et j’en apporte les preuves :</p>
<p><a href="http://www.village-justice.com/articles/Residence-alternee,11155.html" rel="nofollow">[http://www.village-justice.com/articles/Residence-alternee,11155.html</a>]</p>
<p>Et encore, n’apparaît pas la Novège qui vient de légiférer en février dernier, à l’unanimité des députés, pour que le 50/50 ne puisse plus être imposé, précisant :</p>
<p>{{“Dans une décision unanime, les partis politiques ont convenu la semaine dernière d’un plan visant à modifier les lois nationales de garde d’enfants, et l’abolition d’ un arrangement 50-50 par défaut de la garde partagée pour les enfants de parents divorcés.<br />
<br />
Les députés affirment que la loi nouvelle va mettre davantage l’accent sur les droits des enfants plutôt que ceux des parents”}}</p>
<p>Il faut conclure aussi, que ces cas que vous jugez si “isolés” ne le sont pas tant que ça !</p>
<p>Enfin, aucune étude n’a jamais démontré la nocivité du seul week end sur deux sur les enfants !</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - anna rotroturn:md5:b5d38bc94678fd98dbde390edd71c7172012-04-15T16:16:28+02:002012-04-15T15:16:28+02:00anna rotrot<p>madame phélipé ,</p>
<p>vous reprochez aux autres justement ce dont vous usez à longueur de page web (il n’y a qu’à faire une rapide recherche google pour s’en rendre compte ) : vous tentez de faire croire que la fameuse résidence alternée serait néfaste alors que le un week end sur deux est dix fois pire ! d’un cas très isolé , vous en faites une généralité afin de faire peur : même vos “experts ” psychiatres ont été désavoués publiquement lors de l’audition au sénat !!! relisez vos notes !!</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:831589c2f2fa58549fc47f9f452c77c82012-04-14T14:34:36+02:002012-04-14T13:34:36+02:00Jacqueline Phélip<p>Camilla :</p>
<p>un dicton dit “on ne peut faire boire un âne qui n’a pas soif”. Vous resterez donc avec vos certitudes basées uniquement sur vos expériences personnelles, et rien ne vous empêche par ailleurs de faire ce que bon vous semble avec vos propres enfants.<br />
Mais que faudrait-il alors conclure, si une Camilla venait ici témoigner de son expérience personnelle, inverse à la vôtre, où son père ayant pris la clef des champs dès son plus jeune âge, elle fut “élevée, et bien élevée, aimée pour deux”, par sa mère uniquement ? (et ces situations sont plus fréquentes que l’inverse)<br />
Par ailleurs, pouvez-vous penser sérieusement que votre mère se serait davantage occupée de vous si vous aviez été une semaine sur deux chez elle ?<br />
Autrement dit, les mères n’ont pas à être diabolisées et les pères sacralisés, selon une expérience personnelle, et vice et versa selon une expérience contraire.</p>
<p>Pour autant, en effet, les études pour lesquelles vous affichez tant de mépris, ont démontré que lorsqu’une mère a un lien pathogène et non réparable avec son bébé, celui-ci doit lui être retiré, tout en accompagnant cette séparation, afin qu’il puisse exercer ses facultés d’attachement de bonne qualité ailleurs, parce qu’on sait l’impact considérable que cela aura dans sa vie future.</p>
<p>Qu’il y ait des “du sexisme dans certaines décisions judiciaires” est indéniable, mais contrairement à ce que vous laissez entendre, elles sont à double sens et non à sens unique.</p>
<p>Enfin, en ce qui concerne les associations de pères, du moins certaines, elles ne défendent pas la paternité, mais les hommes. La preuve en est donnée par les méthodes utilisées par ces associations : outre les manipulations d’informations, les désinformations permanentes, ce sont les attaques de personnes, les calomnies, les diffamations dont elles sont coutumières ! Une forme de terrorisme qui cherche à museler tous ceux qui contrarient leurs objectifs, sans parler des conseils ahurissants, pour ne pas dire des recettes, qui sont donnés à certains pères.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - camillaurn:md5:e17491b7e6eae49105726b4e73d828a52012-04-12T12:40:36+02:002012-04-12T11:40:36+02:00camilla<p>J’ai oublié de dire de montrer un tel dédain aux associations de pères qui “osent” réclamer la parité de traitement et la chance de pouvoir élever leurs enfants (qui ont été conçus à deux, n’en déplaisent à certaines mères) est insultant. Ces hommes ont le courage de s’indigner pour quelque chose de justifié, non pour enlever une case “mademoiselle” sur les formulaires administratifs …</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - camillaurn:md5:fb00387e736a0fea9004378b15ae426a2012-04-12T12:34:07+02:002012-04-12T11:34:07+02:00camilla<p>On ne m’enlèvera pas de l’idée, et malgré tout ce que je peux lire sur la RA (dans le style scénario catastrophe….) que décider qu’en enfant soit en résidence alternée est moins néfaste pour lui que de voir son père (la plupart du temps c’est le père) que 4 jours par mois.<br />
Alors moi je suis le cas typique qui vient contredire tout ce que l’on peut penser sur les mamans (toujours et éternelle même image d’amour maternelle dégoulinant d’Amour pour ses enfants), puisque la mienne est partie purement et simplement sans demander son reste quand j’avais 3 ans. Le jour du divorce devant le juge qui lui a demandé “Madame, vous rendez-vous compte que vous verrez très peu votre enfant ?” elle de répondre “oui oui bien sûr” …….. C’est donc au début, un weekend sur deux que je voyais ma maman chérie qui m’aimait tant. Et puis après… un weekend sur trois….puis après.. bahhh oui quoi, elle avait une vie, elle n’avait pas que ça à faire hein !<br />
C’est donc mon papa (loin de certains propos de non porteur de soins et j’en passe) qui m’a élevé, s’est occupé de moi, m’a apporté tout ce qu’il pouvait en terme d’Amour et conditions matérielles (oui, parce que maman adorée n’a jamais donné le moindre sous pour aider mon père, cela va de soi puisque c’est une femme)<br />
Alors permettez de dire à tout ceux qui prônent encore le statut indétrônable de mère courage, de mère porteuse de soins, de figure de référence……et de toutes ces bêtises que les études cliniques, les psys et autres corps de métiers bien pensant, se trompent lourdement, et qu’aucune étude, aussi sérieuse soit elle, n’arrivera à me convaincre que le père n’est pas lui aussi une figure de référence indispensable pour un enfant. Je suis une enfant qui à souffert de ne pas voir ma mère (puisque j’ai été privée, par la faute de ma mère, de sa présence) je peux donc vous certifier que l’absence d’un parent ou une DHV classique est purement néfaste pour l’équilibre d’un enfant.<br />
Parrallèllement, j’ai été une petite fille élevée par son père, entourée et gâtée par un papa désolé du comportement de sa femme, je peux donc vous certifié que l’Amour d’un père est d’une valeur sans égard au yeux d’en enfant, et a davantage mon respect puisqu’il vient de très très loin, il n’a pas eu besoin de me porter en son ventre pour m’aimer pour deux !! Et pour info, mon père et moi vivions dans un 37 m², il dormait dans le salon, et avait pour table basse deux gros pneux sous une planche de bois (mais il mettait une petite nappe ;-))</p>
<p>Il y a les études cliniques, les hypothèses, et la vie des gens qui témoignent. Entre ces 3 paramètres, il y a des fossés. En tant que maman aujourd’hui, je ne me vois pas dire à mon fils “chéri étant donné que je suis ta figure de référence et que ton père ne représente QU’un élément extérieur supposé t’apporter QUE les bases de la “sécurité dans l’ouverture au monde et dans les activités d’exploration”, je tiens à t’annoncer que désormais tu verras ton papa 4 jours par mois, c’est à dire 4 dodos. Et aussi parce que les études cliniques démontrent que la RA va te rendre psychopate notoire. Tu es content mon lapin ?”</p>
<p>Quant à cette femme là, qui a mis en oeuvre des procédés plus que piteux et pathétique, clairement je n’ai pas vu de réponse, pourquoi vous avez laissé faire <acronym></acronym>? On vous mets en situation ou le père aurait eu de tels agissements, auriez-vous laissé passer aussi ?<br />
Autre question mais n’a rien à voir avec ce cas, pourquoi autant de non présentation d’enfant par les femmes sont classées sans suite ??? ah oui j’oubliais… si ne femme ne présente pas ses enfants à son conjoint c’est forcément un PN ou un violent….</p>
<p>Bref oui je pense qu’il y a clairement du sexisme dans certaines décisions de justice.<br />
Clin d’oeil à Mme FELIP, qui a déjà essayé de me faire entendre quelquechose que je ne peux comprendre, vu ma situation.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - GameOverurn:md5:d671f33595cee19cc65fc32e46724a902012-04-09T14:42:34+02:002012-04-09T13:42:34+02:00GameOver<p>Perso je suis un peu scotche par les declarations de la mere qui “<em>a simplement eu peur qu’en lui confiant les enfants pour un week-end, il les garde chez lui et ne les lui rende plus…</em></p>
<p>Euh… elle a fait quoi elle ? Imaginons l’inverse… la descente de police dans l’heure qui suit ?</p>
<p>Hormis cela, on notera la notion de propriete: on rend quelque chose que l’on a emprunté.</p>
<p>Combien de fois ai-je entendu des femmes dire que la separation d’avec leurs enfants, c’est visceral… Nul doute que ca pese dans les decisions des JAF femmes. Du cote des JAF hommes n’est-ce pas en fin de compte une decision prise a risque mini ?</p>
<p>Au risque de surprendre j’aurais neanmoins pris la meme decision pour 2 raisons tenant aux conditions d’hebergement cote pere:<br />
- une seule chambre<br />
- appartement non en nom propre (insecurite)</p>
<p>Je pense qu’il faut penser a mettre toutes les billes de son cote lorsqu’on doit defendre son dossier dans un tel cas… et non dire “je pense a prendre un appartement un peu plus grand”. On ne pense pas, on le fait.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Wermurn:md5:53749f416cee2945f06ddf22e028e8ce2012-04-08T22:47:33+02:002012-04-08T21:47:33+02:00Werm<p>Maître EOLAS,</p>
<p>Que pensez vous de l’arrêt rendu par la cour d’appel de VERSAILLES qui estime que “le patrimoine du créancier ne doit pas être pris en compte pour obtenir une diminution de la pension alimentaire”.</p>
<p>Vous le trouverez publié au JCP n°13, 28 Mars 2011, 328</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - eleonorurn:md5:3ad5f8d0a0708238dd52b62d574888162012-04-01T19:55:56+02:002012-04-01T18:55:56+02:00eleonor<p>Je pose d’abord que le divorce, et le fait de ne plus voir tous les jours l’un de ses parents, est une souffrance pour l’enfant (voir ses parents se disputer, voire se violenter, en est bien sûr une aussi). Nous cherchons donc la solution la moins mauvaise dans une société très imparfaite, la moins mauvaise pour l’enfant.<br />
Dans le cas précis qui nous est soumis, je suis consternée de voir que, dans les commentaires, le jeune âge des enfants est si peu pris en compte. (J’ai bien lu le commentaire du juge, concernant l’impossibilité faite par la loi d’arguer de l’âge des enfants dans la décision concernant leur lieu de résidence).<br />
Et je suis d’autant plus reconnaissante à Monsieur Tyvu d’avoir très bien exprimé la souffrance qu’il y a pour un jeune enfant à être séparé de sa mère, même pour peu de temps, même dans une famille où c’est le père qui s’occupe de ses enfants au quotidien; à dire qu’il y a aussi souffrance à être séparé du père, mais souffrance moindre.<br />
Je ne fais pas du “trollage” en faveur du livre de Madame Philip (que je ne connaissais pas avant de venir sur ce forum, et que je n’irai pas jusqu’à lire), mais la notion de figure d’attachement que constitue la mère (à moins bien sûre qu’elle ne soit défaillante, ce qui n’est pas le cas dans notre affaire) pour un jeune enfant, disons de moins de quatre/cinq ans, n’est je crois, remise en cause par aucun pédo-psychiatre sérieux.<br />
Il sera toujours temps, quand les enfants seront plus grands, de proposer une garde alternée.<br />
Quant à l’argument selon lequel le lien père-enfant se délite tellement lors d’une garde au domicile de la mère, qu’il aboutit à un abandon par le père de sa mission éducative, il se retourne contre lui-même : comment ? des pères qui aiment leurs enfants, qui ont la volonté de s’impliquer dans leur éducation, qui demandent instamment à la justice de pouvoir s’occuper d’eux, abandonneraient à la première difficulté rencontrée, et ne trouveraient pas l’énergie de maintenir ce lien quelques années en dépit d’un espacement dans le temps de leurs rencontres ?</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - krkaurn:md5:21e9380352d85c0bf1ea667d5c51d85e2012-04-01T15:02:49+02:002012-04-01T14:02:49+02:00krka<p>Maitre,<br />
nous sommes le 1er avril !<br />
N’oubliez vous pas certaines traditions ?</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lambdaurn:md5:88f71e7d951f0fbe35100e9b2b8af4462012-04-01T01:18:55+02:002012-04-01T00:18:55+02:00lambda<p>hahaha : alors parlez nous e l’egalite devant la loi avec une notion aussi molle qui fait que un enfant sera tantot blanc ou noir selon l’humeur du juge : ça c’est du droit !!</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Naelurn:md5:c231ddfde385a409b565f81e3e6bd97b2012-03-31T23:27:14+02:002012-03-31T22:27:14+02:00Nael<p>Manifestement, vous ne lisez pas ce que je vous dit.</p>
<p>Et vous mélangez tout.</p>
<p>Le fait est qu’on est entièrement d’accord sur le caractère mouvant et flou de la notion d’intérêt de l’enfant.</p>
<p>Ça fait cinq posts que je me tue à vous le dire. Si vous vous étiez plus occupé à lire ce que je vous écrits plutôt qu’à me lancer des invectives, vous l’auriez déjà compris depuis longtemps.</p>
<p>On refait le début de l’histoire. Vous me sommez de vous définir l’intérêt de l’enfant. Je vous ai dit en 151 “<ins><strong>Il s’agit de ce qu’on appelle en droit une notion-cadre : c’est-à-dire que c’est une notion bien plus sociologique que juridique</strong>.</ins>”</p>
<p>Je dis donc précisément la même chose que Madame Gobert sur ce point (laquelle ne définit <ins>pas</ins> la notion de l’intérêt de l’enfant… exactement comme je vous l’avais prédit)</p>
<p>Après, effectivement, comme je vous le redis pour la <ins>troisième</ins> fois, le fait que l’intérêt de l’enfant soit une notion-cadre signifie que <ins>la loi</ins> laisse au juge le soin de le définir au cas par cas selon les situations qui lui sont soumises.</p>
<p>Vous trouvez cette loi arbitraire ? C’est parfaitement votre droit.</p>
<p>Par contre, que vous engueuliez le juge parce qu’il applique la loi, ça me semble relever soit de l’incompréhension totale du fonctionnement d’une démocratie, soit de la mauvaise foi pure et simple.</p>
<p>Donc on va résumer : j’ai compris que la loi ne vous plait pas, dont acte, adressez vous à votre député et pas à celui dont la mission est de l’appliquer.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lambdaurn:md5:129ee7d4cf8822f23908dd1fe4fdb3ca2012-03-31T11:23:56+02:002012-03-31T10:23:56+02:00lambda<p>alors on va répondre au petit nael qui est un peu perdu dans ses cours :</p>
<p>alors pour commencer , tu vas pouvoir révisier ici la notion d’intêret de l’enfant :</p>
<p>Michelle Gobert, Professeur émérite de l’Université Paris II, Panthéon-Assas</p>
<p><a href="http://www.courdecassation.fr/formation_br_4/2006_55/intervention_mme_gobert_9948.html?idprec=8581" title="http://www.courdecassation.fr/formation_br_4/2006_55/intervention_mme_gobert_9948.html?idprec=8581" rel="nofollow">http://www.courdecassation.fr/forma…</a></p>
<p>Pierre Verdier, ancien directeur de DDASS, avocat au barreau de Paris:<br />
L’intérêt de l’enfant, on le sait, est un concept mou. C’est une notion très subjective, qui peut être toujours invoquée pour justifier toutes les pratiques.</p>
<p>La notion de l’intérêt de l’enfant a été abordée le 18/11/2009 lors de l’anniversaire des 20 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, à l’occasion d’un colloque à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.étaient présents les deux défenseurs des enfants de l’époque ( Claire Brisset et Dominique Versini)<br />
- M. le Sénateur Robert Badinter<br />
- JP Rosenczveig, Président du Tribunal pour enfants de Bobigny<br />
- Isabelle Debré, sénatrice, Administrateur de l’association de défense des enfants “l’enfant bleu”<br />
- Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris<br />
- Philippe Meirieu, pédagogue<br />
- Claire Neirinck professeur de droit<br />
tous les intervenants ont convenu que c’était une notion floue et non définie, ouvrant la porte à toutes les interprétations.</p>
<p>voila , l’interet de l’enfant ! c’est avant tout le juge avec sa propre histoire qui décide et sur des critères qui sont tout sauf juridique………….</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Scarpiaurn:md5:57c0fd723244ef5ea64c0483ee61b77b2012-03-30T16:15:18+02:002012-03-30T15:15:18+02:00Scarpia<p>Ah oui, j’avais oublié, le père a eu un petit garçon, à ce jour âgé de huit mois, avec sa nouvelle femme et au cours de son audition par le juge sa fille, a déclaré au Juge qu’elle souhaitait maintenir un contact étroit avec son jeune frère…</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Scarpiaurn:md5:912209d7a9ba7ea4e97c0f7c51cdd7d62012-03-30T16:10:58+02:002012-03-30T15:10:58+02:00Scarpia<p>Dans le fil de votre billet vous dites que “le juge reste lié par les demandes des parties”</p>
<p>Prenons le cas d’un litige concernant le droit de visite du père.<br />
Les domiciles des parents sont éloignés de 300 km.<br />
Depuis que son père s’est remarié la fille du couple âgée de 14 ans rechigne, la mère l’encourageant en ce sens, à rendre visite à son père dans le cadre d’une alternance de weekends classique.</p>
<p>La mère saisit le JAF en demandant que le droit de visite du père soit délocalisé chez les grands parents paternels.</p>
<p>Le père est réticent mais consent à alterner “ses” weekends entre son domicile et celui de ses parents.</p>
<p>L’enfant, entendue, fait état d’un grand désarroi devant la situation ( tu m’étonnes).</p>
<p>Le Juge décide de fixer le droit de visite du père deux jours par mois et en lieu neutre dans les locaux d’une association proche du domicile de la mère.</p>
<p>Il n’a jamais été question de lieu neutre ni dans les demandes écrites des parties ni lors de l’audience.</p>
<p>Mon premier réflexe est de dire que le Juge à statué ultra petita sa décision étant soumise à une requête en retranchement de l’article 464 du CPC</p>
<p>Des voix bienveillantes s’élèvent pour me dire que le Juge dispose d’un pouvoir souverain en la matière, dans le seul intérêt de l’enfant et quelles que soient les demandes des parents.</p>
<p>Une réponse informée du Maître de ces lieux m’enchanterait.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Naelurn:md5:b64a8dcbd21deb234e7f9960c3b1a0222012-03-29T16:38:33+02:002012-03-29T15:38:33+02:00Nael<p>@ lambda</p>
<p>Je suis d’accord avec vous, : quand on exige du respect, on commence par en donner.</p>
<p>Qu’on soit bien d’accord : je respecte parfaitement le fond de vos opinions, même si je suis en désaccord avec elles.</p>
<p>En revanche, le ton que vous vous croyez autorisé à adopter déborde de loin les usages communément admis dans une discussion passionnée.</p>
<p>Je m’abstiendrais d’épiloguer sur votre splendide entrée en matière <em>“de toute manière , cette décision a autant de logique que l’astrologie d’elisabeh tessier”</em>, qui a pour elle le classieux du troll de salon.</p>
<p>En revanche, vous avez cru bon de vous vautrer dans le ridicule en écrivant en 176 <em>“il me semble pourtant que les plus grands juristes français se sont penchés dessus mais vous , magistrat , vous ne savez pas …….”</em></p>
<p>J’attends toujours vos références sur les grands juristes français, qui se seraient penchés selon vous sur les contours juridiques de la notion d’intérêt de l’enfant.</p>
<p>Parce que c’est bien de cela dont vous me parlez : vous alléguez que des grands juristes ont effectués de grandes études juridiques sur la notion d’intérêt de l’enfant.</p>
<p>Et vous en déduisez mon incompétence de ne pas être au courant.</p>
<p>Déjà, à supposer que vos allégations soient vraies, je vous ferais remarquer qu’être magistrat ne signifie pas connaître par cœur l’intégralité du droit existant, et que la première des choses qu’on apprend en droit, c’est que quoi qu’on fasse, on ne maitrisera jamais l’ensemble des matières à 100 %.</p>
<p>Mais quoi qu’il en soit, vous me taxez d’incompétent en arguant que je ne maîtrise pas une notion juridique qui a été clairement définie par des grands juristes.</p>
<p>Soit.</p>
<p>Dès lors, je vous saurais gré de me livrer votre corrigé, qui démontrera mon incompétence de manière flamboyante, à savoir de quels grands juristes vous parlez, quels articles juridiques ont été écrits sur lesquels vous pourriez vous appuyer (noms ? revues ? mélanges ? manuels ?), et donc quelle définition est donnée par ces grandes plumes.</p>
<p>Quant au(x) attribut(s) auxquels vous faites référence (techniquement, un attribut “mon grand”, c’est donc du singulier, mais passons), vous remarquerez qu’il succède à votre remise en cause publique et non étayée de ma compétence, ce qui peut justifier un certain agacement.</p>
<p>Donc allez-y. Vous avez fait de grandes affirmations. J’attends vos sources.</p>
<p>Et pour ma part, n’ayant pas des mœurs de sagouin, je continuerais à vous vouvoyer.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - stellarurn:md5:348f9c4c5e3dcb59a528386d63ffe20a2012-03-29T15:20:27+02:002012-03-29T14:20:27+02:00stellar<p>Que la RA alternée ne soit pas naturelle, je suis d’accord.</p>
<p>Le problème est que la résidence habituelle chez l’un des parents ne l’est pas non plus et présente aussi des contradictions par rapport aux arguments des adversaires de la RA : l’enfant quitte son parent référent quasi unique pour un WE. Pour en enfant en très bas âge, qu’on nous dit sans notion du temps, cette séparation sur un rythme qu’il ne perçoit pas (1 WE sur 2) est également difficile.</p>
<p>A la limite, le seul mode “naturel” est le fait d’être avec ses deux parents à temps plein, ce qui par hypothèse est impossible.<br />
La mise en crèche n’est pas naturelle, la garde partagée non plus et elles sont “infligées” à des nourrissons. Chaque système est un compromis, avec ses inconvénients et ses contraintes.</p>
<p>Je ne suis pas sûr que le système de la résidence habituel soit le meilleur ; en revanche il me semble le plus facile, et le moins ambitieux, sur un certain nombre de points :<br />
- il conforte la répartition sexué des rôles entre les parents et correspond au sentiment dominant.<br />
- en cas de conflit entre les parents, il conduit à permet à moyen terme de mettre l’un des parents (celui avec le DVH) sur la touche.<br />
- les éventuels inconvénients sont à moyen ou long terme. Sauf efforts très importants du père, la tendance naturelle des deux parents sera à un désengagement su père dans l’éducation des enfants.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Dogob20urn:md5:bbcebe8e13f0395c716aca3c2c071b392012-03-29T09:48:10+02:002012-03-29T08:48:10+02:00Dogob20<p>Bonjour,<br />
Juste un petit mot pour Emmanuel et d’autres, malheureusement trop nombreux à penser en terme de propriétaires et non de parents…</p>
<p>Lors d’un divorce, un des ex-conjoints “obtient la garde” … du chien et c’est normal car le chien est une chose, comme les meubles.<br />
Le juge, par contre, “fixe la résidence des enfants” chez leur mère ou leur père voire chez un tiers, quand les parents n’arrivent pas à se mettre d’accord, et là aussi, c’est normal, car l’enfant n’est pas une chose.<br />
Il n’y a pas de “victoire” pour l’un et de “défaite” pour l’autre car ce n’est pas une revendication de propriété mais une façon de reconnaître que le bien-être de l’enfant, mis devant le fait accompli de la séparation de ses parents dans laquelle il n’a pas voix au chapitre, doit être préservé.</p>
<p>Sur le fait que certains pères n’obtiennent pas la résidence de l’enfant, je confirme que ce sont généralement ceux qui ne l’ont pas demandée, ce qui ne les empêche pas de protester contre le fait de contribuer financièrement à l’éducation au prétexte souvent allégué que “c’est la mère qui va en profiter”.</p>
<p>Enfin, pour critiquer aussi un peu les JAF, et dans le même esprit de “non-chosification” des enfants, je trouve désastreux de séparer les fratries comme j’en ai un exemple chez un de mes amis qui a la résidence de son fils, la mère ayant celle de sa fille et avec un système de droit de visite pour les vacances qui fait se croiser les enfants puisque le JAF a appliqué mécaniquement le même système d’années paires et impaires!</p>
<p>Quant à mon cas personnel : séparée, un enfant domicilié chez moi et droit de visite “classique” compte tenu des 1200 km qui me séparent de la résidence du père (et c’est moi qui paie intégralement les voyages aller-retour), je me dois de dire que le JAF (les JAF successifs, puisqu’il a fallu 3 décisions plus deux demandes d’explications pour en arriver à la situation actuelle) n’a absolument pas pris en compte “Les pressions ou violences, à caractère physique ou psychologique, exercées par l’un des parents sur la personne de l’autre” malgré la condamnation pénale du dit père à 8 mois de prison avec sursis pour violences et dénonciation calomnieuse à mon encontre.<br />
Quant au fait que le père ne paie pas la modique somme de 50 Euros par mois au titre de la contribution à l’éducation de notre fils, ça ne semble pas interpeller le procureur que j’ai saisi il y a maintenant un an pour abandon de famille.</p>
<p>Parce qu’il faut bien se rendre compte que le JAF prend une décision qui peut être juste mais qu’ensuite, l’application de cette décision pose souvent plus de problèmes qu’elle n’en a résolu.</p>
<p>C’est pourquoi je serais favorable à une normalisation des décisions (pas une automatisation, attention, plutôt un formatage) au plan national pour que chaque parent sache, avant même de saisir un JAF, ce que vont signifier, au plan pratique (comme les horaires, par exemple) les décisions que celui-ci va prendre.</p>
<p>Ceci étant dit, merci à tous les participants de ce jeu, bien plus passionnant que WOW :-)</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:b3912410c0bbc3788ccde46fff87310a2012-03-29T09:35:00+02:002012-03-29T08:35:00+02:00Jacqueline Phélip<p>@Lambda</p>
<p>Vous mettez beaucoup d’espoir dans quelque chose qui n’a quasiment aucune chance de voir le jour : “la résidence alternée d’office;” impossible et pour de multiples raisons d’ailleurs. La même tentative a été faite au Canada sous la pression des associations de pères et s’est soldée par un échec</p>
<p>En Belgique comme en Italie, le législateur demande aux juges d’envisager la résidence alternée, mais ne l’impose pas d’office, tout comme en France où la résidence alternée apparaît avant la résidence principale.<br />
Il y a, au contraire, bien des chances que les législateurs reviennent en arrière comme ce fut le cas en Californie ou au Danemark recemment, pour que la résidence alternée égalitaire ne puisse pas être imposée, mais soit un choix concerté des deux parents. Par ailleurs ce système est resté très minoritaire dans tous les pays qui l’ont adopté, même s’il a suscité un fort engouement au départ.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lambdaurn:md5:0ae9a2851a8c0c026dd5d910d68578622012-03-28T21:55:47+02:002012-03-28T20:55:47+02:00lambda<p>mon petit nael , tu ne supporte pas le tutoiement mais tu distribues les attributs , quant on veut du respect , on commence par en donner !</p>
<p>merci egalement de confirmer , comme l’ont dit les juristes les plus éminents ( dont tu ne fais certainement pas partie ) que cette notion d’intérêt de l’enfant est propre à favoriser l’arbitraire judiciaire ( ici , tel argument permettra d’instaurer une residence alternée et à 50 km , la même notion deviendra un prétexte pour la refuser : justice pour tous ? égalité devant la loi ? )</p>
<p>quant à mon député , rassure toi , il est parfaitement au courant et tôt ou tard , une loi viendra régler tout ça comme l’ont fait de spays comme la belgique ou l’italie où en cas de séparation , c’est la résidence alternée d’office !</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:eb07ad239726a6a66aed0ed384c983e32012-03-28T16:27:13+02:002012-03-28T15:27:13+02:00Jacqueline Phélip<p>Si la RA n’apparait pas naturelle, Stellar, c’est, je crois, que ce mode de vie auquel on soumet un enfant n’a rien de naturel, et non parce qu’il y aurait une assimilation entre femme/mère/soin des enfants, même si cette situation est encore très majoritaire.<br />
En ce qui concerne la vie professionnelle des femmes, c’est moins leur moindre implication professionnelle que les hommes qui intervient, que leur moindre disponibilité due à la grossesse et à la garde du jeune enfant faute de places en crèche, mais aussi aux moyens de le faire garder lorsqu’il est malade.</p>
<p>Et il est tout à fait regrettable en effet, de faire de cette question de garde une lutte des sexes à laquelle le psychisme d’un enfant est totalement étranger. Par ailleurs détrompez-vous, les pères qui demandent la RA d’un tout jeune enfant n’ont pas toujours été les plus impliqués dans les soins auparavant et ne sont pas toujours ceux qui vont s’impliquer personnellement dans les soins après.</p>
<p>En ce qui concerne l’attachement, il ne tient pas à une vision quelconque de ma part, mais aux connaissances avérées scientifiquement du développement infantile : l’enfant noue plusieurs liens d’attachement mais il y a toujours une hiérarchie qui s’établit et une figure dite principale d’attachement qui est la personne qui s’est essentiellement occupé des soins depuis la naissance et pas seulement de temps à autre ou quelques minutes par jour. Cette figure d’attachement n’est pas plus aimée par l’enfant que les autres, mais c’est elle qui va représenter sa base de sécurité pour lui, et générer un sentiment de sécurité interne qui met du temps à se consolider, et dont toute rupture intempestive, mal préparée, trop longue ou répétée lui fait courir des risques psychiques qui peuvent être graves en fonction du tempérament propre de l’enfant. L’implication des pères ne prédit pas la sécurité de l’attachement comme avec les mères. La sécurité de l’attachement avec le père est associée au jeu et à l’exploration du monde. Les deux sont donc importantes mais différentes.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - stellarurn:md5:350a39f7bd7c056e3252f2cc86ce95ab2012-03-28T14:59:50+02:002012-03-28T13:59:50+02:00stellar<p>Le problème est que le sujet suscite des réactions parfois épidermiques, dans un sens comme dans l’autre et certains messages montrent qu’il serait vain de penser faire évoluer certains intervenants.</p>
<p>Je ne suis pas personnellement impliqué, n’étant pas ni n’ayant été impliqué dans une procédure de séparation. Je ne considère pas la RA comme le summum de ce qu’il faudrait faire. Je constate seulement que pour beaucoup, elle n’apparait pas comme naturelle, une possibilité à égalité avec les autres.</p>
<p>Cette réticence est le reflet d’une assimilation, consciente ou non, femme/mère/soin des enfants.<br />
Elle se retrouve ici pour le sort des enfant après une séparation. On a voit aussi dans la vie professionnelle ou politique où une femme est vue comme une mère actuelle, future ou potentielle et donc moins impliquée professionnellement qu’un homme.</p>
<p>Certains trouvent cette situation normale. De même que la place de la mère serait avec son enfant, celle de l’enfant serait avec sa mère.</p>
<p>D’autres déplorent la première partie mais acceptent la seconde comme compensation voire comme vengeance d’une société patriarcale et sexiste : vous opprimez les femmes lorsqu’elles sont en couple, vous serez opprimés lorsque vous vous séparez. C’est par exemple un élément du raisonnement de Léo.<br />
Ils oublient, comme l’a écrit Octave, que ce qui est vrai en moyenne ne l’est pas toujours en particulier (et les pères qui demandent la RA sont en général plus impliqués que la moyenne dans l’éducation de leurs enfants). De plus, on ne va pas compenser une injustice par une autre dans un autre domaine, mieux vaut lutter contre toutes les discriminations qu’en créer d’autres inverses.<br />
Enfin, je ne pense pas que le partage des tâches passé du couple soit nécessairement le critère des choix futurs. La question qui se pose est quels sont les engagements de chacun des parents, vont-ils les respecter?</p>
<p>Il existe une pression sociale qui pèse sur les femmes et fait qu’on va leur donner et/ou qu’elles vont revendiquer les soins aux enfants. Après une séparation, peu vont accepter la RA, et une décision en ce sens en laissera beaucoup effondrées face à ce qu’elle verront comme un désaveu. Ne parlons pas de la résidence habituelle chez le père, qui est presque inconcevable.</p>
<p>Sur la figure d’attachement, je crains que les choses soient un peu plus complexes que la vision de Jacqueline Phélip. En ce qui me concerne, après la fin du congé maternité de mon épouse, c’est toujours moi qui donnait le bain à notre fille le soir. Lorsque bébé, elle pleurait à la tombée de la nuit, c’est moi qui la prenais dans les bras et faisait le tour de la table pour la rassurer. Quelle est la figure d’attachement principal? Y en-a-t-il d’ailleurs une ou n’est-ce qu’une tautologie : à un instant t, on a un lien plus fort avec la personne avec laquelle on passe beaucoup plus de temps?</p>
<p>Le lien très fort tissé entre le bébé et sa mère comme conséquence de la grossesse et de l’accouchement existe (mais pas non plus pour toutes les femmes, et il y a une part de construction culturelle) mais il pèse beaucoup plus sur la mère que sur l’enfant. Le but de la décision judiciaire n’est pas de compenser la douleur de l’accouchement, ni de prendre la décision qui suscite le moins de frustration chez les parents (et en général la mère ressentira beaucoup plus vivement un décision négative que le père) mais de voir l’intérêt de l’enfant.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Naelurn:md5:426da12b452bc06fbd3efb29d316d0d82012-03-28T12:12:07+02:002012-03-28T11:12:07+02:00Nael<p>@ lambda</p>
<p>Mon grand, je vous ai expliqué effectivement à peu près ça, c’est ce qu’on appelle en droit une notion-cadre, ce qui peut être, de manière réductrice, qualifié de sac fourre-tout.</p>
<p>L’objectif d’une telle notion est de faire en sorte que le droit puisse sortir d’un système de vase clos (des notions juridiques qui ne feraient référence que les unes aux autres) et de permettre que les notions sociétales puissent “entrer” dans le droit (je ne sais pas si je m’exprime clairement).</p>
<p>Après, oui, comme toute notion-cadre, elle ne fonctionnerait pas avec un juge-ordinateur et nécessite une marge d’appréciation.</p>
<p>Libre à vous de n’être pas d’accord, mais c’est vers votre député qu’il faut tourner votre colère, et pas vers le juge, puisque c’est la loi elle-même qui fixe cette notion d’intérêt de l’enfant comme boussole et laisse le juge exercer une appréciation.</p>
<p>Et je vous saurais gré d’arrêter de me tutoyer, on a pas gardé les vaches ensemble.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lambdaurn:md5:cfaa23c3ba4d304c6f4c0785e8fa7e052012-03-27T23:04:10+02:002012-03-27T22:04:10+02:00lambda<p>qui c’est celle là ? personne ne lui a donné ses gouttes ce soir ?</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:201587091bde1c844fde152eb84129ad2012-03-27T22:55:25+02:002012-03-27T21:55:25+02:00Jacqueline Phélip<p>Je veux bien que vous me preniez pour une imbécile, Octave, mais pas trop n’en faut !</p>
<p>Qui a dit en 201 que ” 3 ans après la séparation, 30% des enfants ont déjà perdu le contact avec le parent qui n’a pas la garde principale (en général le père).” ? Vous ! et je vous ai répondu que lorsque ce sont les pères qui ont la garde totale, les mères sont 3 fois moins nombreuses à se désengager (MACCOBY ET ALL 1999)</p>
<p>Qui a dit en 201  : “Contrairement à ce que prétendent les théories vaseuses et infondées de l’attachement….” ? Vous  ! et cette assertion d’un abyssal grotesque est faite systématiquement par les associations de pères !!!</p>
<p>Mais si d’autres personnes affirment la même ânerie, elles sont tout autant grotesques et on sait alors de quel côté se trouve l’insondable bétise !<br />
Enfin si je précise qu’il ne s’agit pas d ‘écarter le père, c’est, d’une part, parce que les pères se présentent toujours comme des victimes innocentes d’une justice qui serait affreusement sexiste, et d’autre part, parce que le jeune enfant ne devant pas être séparé trop longtemps/souvent de sa figure d’attachement principale qui est la mère dans la grande majorité des cas, c’est donc le père qui pourrait se croire écarté !</p>
<p>Si vous y voyez la moindre discrimination fondée sur le sexe, c’est regrettable, mais plus encore affligeant.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lambdaurn:md5:b74bd3cc8ad8137643b09b5fceab09692012-03-27T22:43:37+02:002012-03-27T21:43:37+02:00lambda<p>à nael 199 : mon petit , tu affirme donc que cette notion d’intérêt de l’enfant est doinc un sac fourre-tout propre à favoriser l’arbitraire judiciaire………c’est ce que l’on constate en effet tous les jours !</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Octaveurn:md5:23ec9f50959de1c55777b78610399e7f2012-03-27T22:14:58+02:002012-03-27T21:14:58+02:00Octave<p>Le drame avec vous c’est qu’il n’y a même pas besoin de déformer vos propos. Je vous cite :</p>
<p><q>lorsque le lien <strong>père</strong>-enfant est étiolé, c’est du seul fait dans la majorité des cas du père lui-même.</q></p>
<p><q>mais démontre que vous appartenez à une association de droits des <strong>pères</strong> dont chacun sait ce qu’elles sont.</q><br />
(comme s’il n’y avait que les membres des associations de droits des pères pour trouver vos opinions consternantes, c’est un propos d’une insondable bêtise)</p>
<p><q>Mais il ne s’agit pas pour autant d’écarter le <strong>père</strong></q></p>
<p>Vous prônez donc bien des discriminations fondées sur le sexe. C’est scandaleux.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:85edd0ac176b69c322729e3101cc2ca72012-03-27T21:30:36+02:002012-03-27T20:30:36+02:00Jacqueline Phélip<p>Octave</p>
<p>Comme le faisait remarquer Nael à propos d’un autre intervenant : ou vous déformez les propos ou vous ne savez pas lire, à moins que ce soit purement et simplement de la mauvaise foi  !</p>
<p><ins>Voici textuellement ce que j’ai écrit :</ins></p>
<p>“Un de ces besoins primordiaux chez le jeune enfant est de se forger une sécurité interne avec une figure d’attachement dite “principale” ou “base de sécurité” (qui n’a rien à voir avec l’amour) <strong>Il s’agit de la personne qui s’est le plus occupé de l’enfant depuis sa naissance</strong> , la mère dans la grande majorité des cas et pour des raisons évidente;faute de quoi on fait courir à l’enfant des risques psychiques pour le restant de sa vie.<br />
Autrement dit pour l’enfant petit, ce sont tous les rythmes d’alternance qui l’éloignent de sa base de sécurité pour un temps qui dépasse ses capacités socio-cognitives et ses capacités de mémorisation qui lui font courir des risques.”</p>
<p>Donc avant de parler de propagande, tournez sept fois votre souris dans la main !</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Octaveurn:md5:deec12e17672766f160b485337fb6bc62012-03-27T20:54:33+02:002012-03-27T19:54:33+02:00Octave<p>Je me disais bien que l’on avait affaire à une ou plusieurs personnes (Jacqueline Phélip et lenfantdabord) dont les arguments fleuraient mauvais la propagande.</p>
<p>Ce qui met la puce à l’oreille, ou plutôt prouve définitivement la mauvaise foi, c’est le glissement du constat du fait que les mères s’occupent plus des enfants <strong>en moyenne</strong> en France aujourd’hui (que nul ne conteste) à la déduction que, de ce fait, il faut leur confier la garde principale à peu près automatiquement. Ces personnes ne prennent même pas la peine d’écrire “le parent qui s’occupe le plus de l’enfant jeune” dans le cadre de leur fantasque théorie de l’attachement, elles écrivent “la mère”, comme si le fait qu’<strong>en moyenne</strong> le père s’occupe moins des enfants autorisaient à déduire que chaque père, individuellement, ne s’occupe pas plus des enfants que la mère dans chaque foyer. Bref, on prétend qu’il faut juger les cas individuels en fonction d’une statistique. C’est d’une mauvaise foi consternante.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:f475f9f8aa16af1e265579461da4f96f2012-03-27T20:14:39+02:002012-03-27T19:14:39+02:00Jacqueline Phélip<p>Pardon, le lien que j’ai donné ne fonctionne pas.<br />
Le voici à nouveau :</p>
<p><a href="http://www.yapaka.be/files/publication/TA_Lattachement_un_lien_vital_WEB.pdf" title="http://www.yapaka.be/files/publication/TA_Lattachement_un_lien_vital_WEB.pdf" rel="nofollow">http://www.yapaka.be/files/publicat…</a></p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:a20356b3edf3a6d980ab0fcfa5c3ad222012-03-27T20:06:51+02:002012-03-27T19:06:51+02:00Jacqueline Phélip<p>@Stellar</p>
<p>Vous dites :</p>
<p>“La vision implicite derrière le refus de la RA et le choix préférentiel de la mère, figure de référence, me semble assez essentialiste et correspond plus à une vision familiale des années 50-60 sur laquelle on a plaqué la séparation des parents qu’à une vision égalitaire de l’éducation des enfants.”</p>
<p>Je ne sais pas si elle peut être cataloguée “essentialiste” ou pas, mais le fait est que la figure d’attachement préférentielle ( et je répète que cela n’a rien à voir avec l’amour) étant la personne qui s’est le plus occupé de l’enfant dès la naissance, elle est la mère dans la grande majorité des cas. Les études sociologiques démontrent qu’il y a relativement peu de changements dans les pratiques familiales. Et par ailleurs cela n’a rien à voir avec l’éducation égalitaire ou pas.<br />
N. Guédeney explique très bien ces besoins d’un jeune enfant :</p>
<p><a href="http://www.yapaka.be/files/publication/TA_Lattachement_un_lien_vital_WEB." title="http://www.yapaka.be/files/publication/TA_Lattachement_un_lien_vital_WEB." rel="nofollow">http://www.yapaka.be/files/publicat…</a></p>
<p>L’âge de l’enfant <ins>doit</ins> donc avoir un poids considérable, et il y a un consensus de tous les spécialistes en santé mentale infantile sur ce point (je répète : des spécialistes en santé mentale infantile) . La mise en crèche où l’enfant retrouve sa figure d’attachement principale le soir n’a rien de comparable à la RA. Et cependant on respecte également une progressivité dans les mises en crèche.</p>
<p>Mais il ne s’agit pas pour autant d’écarter le père, mais de respecter un système progressif adapté aux capacités cognitives de l’enfant. La règle générale étant : plus l’enfant est petit, moins il doit être séparé longtemps/souvent de sa mère (particulièrement la nuit qui représente un moment de séparation où le système d’attachement des bébés est réactivé) mais plus il doit voir son père souvent. Autrement dit, si la RA est totalement déconseillée, le week end sur deux l’est tout autant.</p>
<p>A vrai dire, vous considérez que la RA égalitaire est le summum de ce qui peut se faire. Ce n’est pas le cas, car c’est le mode d’hébergement le plus exigeant qui soit pour un enfant. C’est la raison pour laquelle tous les pays qui y croyaient au départ, reviennent en arrière au fil du temps et que ce système est toujours minoritaire.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - stellarurn:md5:3b362415c88977ec1f4712c0a70b76b92012-03-27T18:36:02+02:002012-03-27T17:36:02+02:00stellar<p>Merci pour ce cas d’école et le délibéré argumenté qui permet de voir le raisonnement du juge, ses points d’attention mais aussi me semble-t-il de ses limites et de ses présupposés.</p>
<p>Les différents commentaires passionnés montrent qu’il est difficile de satisfaire tout le monde et d’avoir une solution consensuelle.<br />
Cependant, par delà les choix d’Asor, la solution proposée et les arguments me semblent aussi illustrer la tendance d’un système.</p>
<p>On nous dit que si les pères n’obtiennent pas la résidence alternée, c’est qu’il ne la demandent pas.<br />
L’argument a également été présenté pour les postes de management en entreprise ou d’élus : la sous-représentation des femmes viendrait aussi qu’elles seraient moins dans une logique d’affirmation et de représentation et ne souhaiteraient pas en majorité ces postes. Réel ou non, l’argument a fait long feu et on demande maintenant aux entreprises ou aux partis d’obtenir des résultats.</p>
<p>Les statistiques doivent aussi être prises avec précaution et assimiler dossiers de divorce par consentement mutuel et volonté profonde des parties est un peu rapide. Il peut aussi s’agir du plus petit commun dénominateur et si le père veut une séparation rapide et sans trop de conflit, il acceptera la demande de la mère.<br />
La remarque de certains commentateurs est pertinente : on ne peut dire que chacun n’a qu’a demander ce qu’il souhaite et ne risque qu’un refus : cela impliquerait de repartir pour un tour et perdre du temps, et la demande de RA par le père va généralement créer ou augmenter un conflit.</p>
<p>Ici, Païkan a demandé la résidence alternée et il était un cas presque idéal pour l’obtenir. Si de nombreux intervenants lui refusent ici, on comprend aussi le faible nombre de décision favorables.</p>
<p>Aucun des arguments ne me semble emporter la conviction. Peut-être est-ce leur conjonction qui a joué ou est-ce que, volontairement ou non, le système de la garde principale chez l’un des parents est privilégié et la RA doit correspondre à une situation exemplaire?</p>
<p>La question du coup de force ne peut être écartée au motif que le juge ne doit voir que les faits et privilégier la résidence actuelle des enfants sans prendre en considération leur cause. Le but n’est pas de punir le parent auteur du coup de force mais de ne pas tenir compte de la situation abusivement créée, ni positivement ni négativement. Sinon, le risque est grand d’une politique de faits accomplis malsaine sur le plan moral, y compris comme exemple d’éducation pour les enfants, et faussant les comportements.<br />
Dans le domaine des couples bi-nationaux, on a pendant longtemps un raisonnement comparable en privilégiant la stabilité de l’enfant dans sa nouvelle résidence, cela a incité à des comportements déloyaux ensuite entérinés par la justice. La politique affichée maintenant est au contraire le refus des enlèvements internationaux.</p>
<p>L’un des logements est plus effectivement confortable mais les deux sont convenables. Le logement du père est plus petit mais les enfants ont leur chambre. Mettre des enfants de sexe différents dans la même chambre lorsqu’ils sont en bas âge ne me semble pas poser de problème. Si Païkan trouve ensuite un logement plus grand que celui d’Eléa, avec une salle de jeux, va-t-on considérer que l’intérêt des enfants lui permettra de demander et d’obtenir la résidence habituelle des enfants?<br />
Choisir le logement familial, où les enfants ont leurs habitudes peut inciter à le garder à tout prix. Si Païkan avait mieux connu le poids des situations acquises n’aurait-il pas mis Eléa à la porte? Comme ils sont en location, et au vu de l’écart de revenus, n’avait-il pas les moyens de pression pour cela?</p>
<p>La vision implicite derrière le refus de la RA et le choix préférentiel de la mère, figure de référence, me semble assez essentialiste et correspond plus à une vision familiale des années 50-60 sur laquelle on a plaqué la séparation des parents qu’à une vision égalitaire de l’éducation des enfants.</p>
<p>L’âge des enfants semble avoir un poids déterminant pour refuser la RA, avec des arguments scientifiques mais aussi idéologiques.<br />
Les études citées sont loin d’être unanimes et doivent être examinées attentivement, dans un sens comme dans l’autre.<br />
On oublie aussi que la garde partagée, qui a connu un développement important en ville ces depuis une quinzaine d’années, fait alterner chaque semaine le lieu où des nourrissons passent leurs journées, mangent et font la sieste. Cela a-t-il des conséquences graves et irréversibles sur leur développement psychique?</p>
<p>Finalement, les interventions de Mamilou m’ont impressionné sur plusieurs points.</p>
<p>Le fait de se poser la question de la solution si les situations étaient inversées me semble une très bonne démarche et l’idée, au moins sur un plan d’étude, d’anonymiser les cas me semble intéressante. Des études ont été faites sur l’éducation des enfants pour voir si les enseignants de maternelle et primaire n’avaient pas un comportement différent à l’égard des petits garçon et des petites filles, y compris inconsciemment.</p>
<p>Dans l’intérêt de l’enfant, le fait de voir ses 2 parents, d’être éduqué par ses deux parents et qu’ils soient impliqués tous deux me semble effectivement important.</p>
<p>Le risque est sinon que le parent n’ayant que le DVH soit plus ou moins vite écarté. Ici, au vu du comportement passé d’Eléa (“C’est pour ça qu’elle a freiné des quatre fers pour les droits de visite et d’hébergement et qu’elle n’y a consenti que lorsqu’il était trop insistant pour voir Léo et Léa.”), le risque me paraît réel.</p>
<p>Le fait que l’un des parents (en général le père) se soit moins impliqué que l’autre dans l’éducation passée de l’enfant ne devrait même pas être le critère absolu : ce qui compte est son engagement pour le futur, et son respect. C’est au pied du mur qu’on voit le maçon et ce sera alors à lui de monter ses capacités. : s’il ne le fait pas, on pourra revenir à un DVH.</p>
<p>L’argument de l’âge des enfants peut fonctionner dans les deux sens et on peut estimer qu’écarter le père au moment où l’enfant se construit pourra ensuite difficilement être rattrapé. Instituer un système de DVH en disant qu’à l’adolescence des enfants on pourra basculer en RA me semble assez théorique, ou hypocrite. Le passage DVH -> RA me semble pour ces raison plus difficile que l’inverse.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - siskotteurn:md5:1723e97a400c9624236e979c6a4fbb8e2012-03-27T17:38:59+02:002012-03-27T16:38:59+02:00siskotte<p>@Charlie en 206</p>
<p>si vous aviez donner l’explication dans votre post en 203, peut être que Nael n’aurait pas dit la même chose, car personnellement je pensais la même chose que lui</p>
<p>PS : je n’ai pas été voir le lien que vous donnez, donc je n’ai pas d’avis sur la question. (en fait si, ne pas manger du syndrome d’aliénation parentale à toutes les sauces)</p>
<p>Après petite réflexion personnelle sur les demandes des pères, parfois en entendant des plaidoiries, mon juge me disait “mais pourquoi, pourquoi il n’a pas demandé la résidence habituelle des enfants”.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jacqueline Phélipurn:md5:264c28aedfea37d78dd7ce551d1a324e2012-03-27T17:34:07+02:002012-03-27T16:34:07+02:00Jacqueline Phélip<p>Monsieur Charlie</p>
<p>Je ne pensais pas à devoir vous demander votre autorisation pour participer à cette discussion dont le lien m’a été donné par une psychologue.<br />
Je me contente, monsieur, de donner des informations étayées et surtout référencées. Si vous en faisiez autant cela vous éviterait d’attaquer les personnes dont les propos n’ont pas l’heur de convenir à Monsieur, et de manier l’insulte, la calomnie ou la diffamation comme en sont si friands les membres d’associations de DROITS des pères dont vous êtes un digne représentant.</p>
<p>Mes bouquins, comme vous dites, sont édités par Dunod, lequel a un excellent service de communication pour en faire la promotion, ce qui rend dérisoire et grotesque de penser que la promotion peut se faire par forums ou blogs interposés !<br />
D’autre part, si vous vous étiez renseigné à minima, vous auriez appris que nous avons tous renoncé à nos droits d’auteur.</p>
<p>Enfin, en ce qui concerne l’aliénation parentale, je me contente, là aussi, de faire le point sur l’état actuel de la recherche scientifique sur le sujet, preuves à l’appui comme à mon habitude, avec des chercheurs connus internationalement et qui sont directeurs ou membres d’un programme de recherche sur l’aliénation. Vous n’êtes pas sans ignorer que contrairement à ce que vos alter ego annonçaient urbi et orbi, l’Association Américaine de Psychiatrie a refusé d’inclure l’aliénation parentale dans les nosographies internationales. Et vous savez pourquoi ?<br />
” parce qu’il n’y a pas de preuves cliniques et scientifiques suffisantes”.<br />
Si vous en êtes indigné vous vous adressez à qui de droit !</p>
<p>En conclusion monsieur : vous avez raison de ne pas répondre, vos réponses étant sans intérêt pour qui que ce soit. Pour autant, je “sévirais” quand je veux et où je veux, que cela vous plaise ou pas.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Charlieurn:md5:aca821fb8778e1287bde212bf2ab3b2a2012-03-27T14:54:27+02:002012-03-27T13:54:27+02:00Charlie<p>@Nael en 205<br />
Si le lien de ce fil n’avait pas été mis sur le blog de Me Bogucki où sévit ardemment cette personne, elle ne serait pas intervenue pour rabâcher toujours les mêmes choses.<br />
Si vous êtes curieux, allez donc faire un tour par ici, ça vous en donnera un échantillon :<br />
<a href="http://avocats.fr/space/bogucki/content/_7A8DC90A-6F01-4C21-8A94-1F15EEC8196E#62F94F1C-AC36-4A5B-879F-950A8CC32345" title="http://avocats.fr/space/bogucki/content/_7A8DC90A-6F01-4C21-8A94-1F15EEC8196E#62F94F1C-AC36-4A5B-879F-950A8CC32345" rel="nofollow">http://avocats.fr/space/bogucki/con…</a></p>
<p>Je vous invite d’ailleurs à observer la dérive “subtile” du refus de la résidence alternée vers le déni de l’aliénation parentale, qui est son dernier cheval de bataille, ou plutôt son dernier moyen de faire du fric en vendant des bouquins à grand renfort de prosélytisme.<br />
Certains ont bien compris comment se faire de la pub gratuite sur les blogs…</p>
<p>Pour ma part, j’ai depuis longtemps cessé de lui répondre.<br />
Mais vous faites ce que vous voulez bien sûr, mon conseil n’avait rien d’impératif.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Naelurn:md5:d9512b1bb69fb187434dc597c971166d2012-03-27T13:19:12+02:002012-03-27T12:19:12+02:00Nael<p>@ charlie</p>
<p>Non, je regrette, une personne ne peut être qualifié de troll sous le simple prétexte qu’elle ne partage pas vos opinions.</p>
<p>Pour information, si vous voulez faire la différence : allez relire le commentaire n°12, qui est un cas d’école en matière de trollage.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lenfantdabordurn:md5:2c8c3d3fd011d9bae26330ae688aa1452012-03-27T13:14:42+02:002012-03-27T12:14:42+02:00lenfantdabord<p>Changez de tactique, monsieur Fleurigeon, vos “arguments” infantiles et stupides commencent à être sérieusement éculés !</p>
<p>LISEZ</p>
<p>Le livre « Divorce, séparation : les enfants sont-ils protégés ? » édité par Dunod, écrit sous la direction de Jacqueline Phélip et Maurice Berger, préfacé par le professeur Bernard Golse, se trouve depuis le 21 mars dans les librairies.</p>
<p>Dans cet ouvrage deux thèmes essentiels sont abordés :</p>
<p>La résidence alternée et le « syndrome d’aliénation parentale »</p>
<p><a href="http://www.dunod.com/sciences-sociales-humaines/action-sociale-et-medico-sociale/enfants-et-adolescents/divorce-separation-les-enfants-sont-i" title="http://www.dunod.com/sciences-sociales-humaines/action-sociale-et-medico-sociale/enfants-et-adolescents/divorce-separation-les-enfants-sont-i" rel="nofollow">http://www.dunod.com/sciences-socia…</a></p>
<p>Alors que le conflit parental est souvent désigné comme seul responsable de l’échec des résidences alternées, le docteur E. Izard, pédopsychiatres, fait part d’une étude faite sur une cohorte d’enfants de 3 à 17 ans, en résidence alternée organisée de façon consensuelle par les parents et sans conflit. Cette étude montre toute une symptomatologie chez les enfants qui affecte leur fonctionnement psychique, qui va du gel des émotions à un syndrome post traumatique en passant par le syndrome de « l’enfant parfait »</p>
<p>En ce qui concerne le syndrome d’aliénation parentale, Jacqueline Phélip, avec l’aide de chercheurs connus internationalement en tant que références comme spécialistes des conséquences du divorce sur les enfants, et qui sont tous directeurs ou membres d’un programme de recherche sur l’aliénation parentale, fait le point sur l’état actuel de la recherche qui n’en est en réalité qu’à ses débuts.</p>
<p>Elle dénonce la propagande dangereuse qui est faite de ce concept en Europe et particulièrement en France, et qui génère un nombre croissant d’abus de diagnostic au sein des tribunaux.</p>
<p>Le docteur Caroline Eliacheff, pédopsychiatre a parlé de cet ouvrage dans une émission de France culture et en a fait une tribune dans le Huffingtonpost</p>
<p><a href="http://www.huffingtonpost.fr/caroline-eliacheff/on-partage-un-enfant_b_1325860.html" title="http://www.huffingtonpost.fr/caroline-eliacheff/on-partage-un-enfant_b_1325860.html" rel="nofollow">http://www.huffingtonpost.fr/caroli…</a><br />
<br />
* * * * *</p>
<p>En décembre 2011 la revue « Actualités Juridiques Famille » qui s’adresse aux avocats et magistrats, a fait un dossier sur la résidence alternée. N’y intervenaient que des avocats et magistrats. A sa lecture, le professeur Bernard Golse a souhaité donner son avis en tant que pédopsychiatre que la revue a publié en janvier :</p>
<p><a href="http://www.lenfantdabord.org/wp-content/uploads/2012/01/RA-GOLSE-AJ-FAMILLE.pdf" title="http://www.lenfantdabord.org/wp-content/uploads/2012/01/RA-GOLSE-AJ-FAMILLE.pdf" rel="nofollow">http://www.lenfantdabord.org/wp-con…</a><br />
<br />
* * * * *<br />
Dany Stive, journaliste à l’ « Humanité » , a organisé un débat croisé entre le professeur Bernard Golse, Jacqueline Phélip et Serge Hefez à propos de la résidence alternée.<br />
<br />
<a href="http://www.lenfantdabord.org/lists/lt.php?id=ZR4HVgREDAJNVFI%3D" title="http://www.lenfantdabord.org/lists/lt.php?id=ZR4HVgREDAJNVFI%3D" rel="nofollow">http://www.lenfantdabord.org/lists/…</a></p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Charlieurn:md5:73e6de5e362a01f577431a0cccf77be92012-03-27T12:48:33+02:002012-03-27T11:48:33+02:00Charlie<p>Ah tiens, voila le troll anti-pères…</p>
<p>SVP n’oubliez pas le principe : don’t feed tre troll !<br />
(sinon elle en a pour des pages et des pages à nous saouler de ses éternels monologues)</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lenfantdabordurn:md5:beec6808be4a81fe9d6d35ae62d09c9e2012-03-27T09:35:12+02:002012-03-27T08:35:11+02:00lenfantdabord<p>Il ne suffit pas, Octave, de faire des affirmations gratuites ou de mauvaise foi pour être crédible ou convainquant.</p>
<p>1) Si vous connaissez beaucoup d’adultes qui aiment changer de domicile, de vie, d’habitudes chaque semaine, c’est que’ vous connaissez “l’exception qui confirme la règle.”</p>
<p>2) Durant la vie commune, c’est un “parent qui a la “garde principale” dans la majorité des cas, et sans que l’autre parent trouve ça sexiste, s’en plaigne ou juge que l’enfant en souffre. Il est donc non seulement mal venu de revendiquer une égalité des sexes mais uniquement après la séparation , et surtout penser de façon très narcissique que l’enfant, surtout petit, va être y être sensible et nager dans le bonheur. D’autant que ce sont rarement les pères qui s’occupent eux mêmes des soins à l’enfant, mais qu’ils confient ces tâches à la grand-mère paternelle ou à leur nouvelle conjointe.</p>
<p>3) Les seuls qui peuvent considérer l’enfant comme un “trophée”, sont justement ces parents qui s’en sont peu ou pas occupé auparavant, et qui en obtiennent “la moitié” après ! Ca s’appelle “gagner sur tous les tableaux,” et ce qui est un comble, au nom de l’égalité des sexes !</p>
<p>4) prétendre que “la théorie de l’attachement est vaseuse et infondée”, est de la dernière stupidité, mais démontre que vous appartenez à une association de droits des pères dont chacun sait ce qu’elles sont.</p>
<p>5) Désinformation supplémentaire : la famille monoparentale n’est pas un facteur en soi de délinquance.</p>
<p><a href="http://www.senat.fr/rap/r01-340-1/r01-340-119.html" title="http://www.senat.fr/rap/r01-340-1/r01-340-119.html" rel="nofollow">http://www.senat.fr/rap/r01-340-1/r…</a></p>
<p>6) lorsque le lien père-enfant est étiolé, c’est du seul fait dans la majorité des cas du père lui-même. Lorsque ce sont les pères qui ont la garde exclusive, les mères sont trois fois moins nombreuse à se désengager (Maccoby et all. 1999) Comment expliquez-vous ça ?</p>
<p>Enfin, que cela vous plaise ou pas, tous les pays qui ont cru à la résidence alternée égalitaire sont revenus en arrière au bout d’un certain temps, et nous ferons pareil tôt ou tard, comme la Californie en 1994, comme le Danemark dernièrement, ne serait-ce parce que les pédopsychiatres examinent et suivent de plus en plus d’enfants soumis à cette façon de vivre.</p>
<p>C’est ce qui explique que si ce mode d’hébergement fait partie des possibilités offertes aux parents qui veulent le mettre en place, il reste minoritaire partout où il existe.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Octaveurn:md5:9d3d112905aa84158642b1d5a95c5cdb2012-03-26T22:21:40+02:002012-03-26T21:21:40+02:00Octave<p>@lenfantdabord<br />
Vous avez le mérite d’essayer de poser quelques arguments, mais ils ne sont franchement pas convaincants, tant ils sont peu étayés et peuvent facilement être retournés. Tenez, on reprend la même trame.</p>
<p><ins>Qu’est-ce que la “garde principale à un parent” ?</ins><br />
C’est partager la vie d’un être humain, enfant au cerveau immature de surcroît, en deux parties <strong>in</strong>égales, ce qui n’a rien de banal ou d’anodin et que la plupart des adultes par ailleurs, seraient bien incapables de supporter eux-mêmes. Ce problème est renforcé dans le cas d’un droit de visite élargi, qui vaut à l’enfant encore davantage de changement de lieu d’habitation.<br />
La garde principale à un parent, c’est aussi séparer un enfant de l’autre de ses parents la quasi totalité du temps.<br />
Personne ne peut penser qu’un enfant, particulièrement s’il est jeune, ne peut avoir besoin que d’un de ses parents la plupart du temps, et de l’autre seulement ponctuellement.<br />
Il faut donc un certain nombre de conditions réunies pour qu’un enfant n’en pâtisse pas ou le moins possible. L’âge de l’enfant est une des conditions primordiales, mais également une entente parentale suffisante afin de permettre une véritable coopération parentale, une implication personnelle de chaque parent auprès de l’enfant, une coordination des habitudes routinières de l’enfant, un minimum de cohérence éducative, notamment pour s’assurer que le parent qui n’a pas la garde principale garde une relation effective dans la durée avec son enfant et exerce effectivement l’autorité parentale.</p>
<p><ins>L’égalité des sexes</ins><br />
C’est un des arguments les plus étonnants pour ceux qui, curieusement, revendiquent l’égalité des sexes, que de vouloir consacrer dans les faits une inégalité, fût-ce en l’occurrence au profit de la mère, au motif que la société est inégalitaire. Comme s’il fallait en rajouter dans les inégalités ou comme si on rééquilibrait quelque chose en allant dans le sens des pires poncifs sexistes (la mère s’occupe des enfants, le père va à la chasse).<br />
Alors justement que ce sont toujours les mères aujourd’hui qui assument l’essentiel des tâches de soins et d’éducation des enfants sans que <em>(certains)</em> pères s’en plaignent, on serait mal avisé de vouloir pérenniser le phénomène en refusant aux pères, encore minoritaires, qui veulent s’occuper à part égale de leurs enfants.<br />
On peut se demander en outre sur quelle base repose le postulat qu’on peut exercer une fonction parentale efficace en ne bénéficiant que de 20% du temps de l’enfant.</p>
<p><ins>Intérêt de l’enfant</ins><br />
L’intérêt d’un enfant n’est certainement pas d’être considéré comme un trophée que remporterait le parent qui s’en occupe le plus, ou que les belles âmes considèrent comme sa propriété implicite parce qu’il l’a porté pendant 9 mois.</p>
<p>L’intérêt d’un enfant est tout d’abord d’être respecté dans ses besoins qui lui sont propres et qui, il est vrai, ne sont pas toujours congruents avec les préjugés séculaires.<br />
Un de ces besoins primordiaux chez le jeune enfant est de garder un contact avec ses deux parents, contact qui est le gage d’un développement équilibré. Contrairement à ce que prétendent les théories vaseuses et infondées de l’attachement, l’enfant s’enrichit de la multiplication de l’amour qu’on lui donne et bénéficie davantage de se trouver inséré dans deux foyers équilibrés que d’entrer dans une relation avec un de ses parents basée sur la frustration et sur la souffrance. Rappelons que la famille monoparentale est un facteur de pauvreté et de délinquance. L’étiolement ou la rupture du lien affectif avec un des deux parents font courir à l’enfant des risques psychiques pour le restant de sa vie.<br />
Autrement dit pour l’enfant petit, c’est la superposition de l’alternance induite par la garde principale, surtout avec droit d’hébergement élargi (qui conduit à multiplier les allers-retours), et de la séparation d’avec un de ses parents qui l’éloignent d’un univers équilibré, qui est le meilleur gage de stabilité.<br />
Et à ceux qui conseillent une garde principale à un parent à l’essai pour 3 ou 6 mois, qu’ils tentent de réaliser le temps que ça peut représenter pour un tout petit, surtout s’il est en souffrance.</p>
<p><ins>La garde principale à la mère est-elle le système le meilleur ou le moins mauvais ?</ins><br />
C’est le système traditionnel dont la plupart des pays se désengagent progressivement en raison de ses mauvais résultats.<br />
3 ans après la séparation, 30% des enfants ont déjà perdu le contact avec le parent qui n’a pas la garde principale (en général le père).<br />
Il est très difficile au parent qui n’a pas la garde de maintenir une relation stable et équilibrée avec son enfant. Il n’exerce le plus souvent dans les faits pas une autorité parentale réelle et ne joue pas son rôle vis-à-vis de l’enfant.</p>
<p>Tous les pays occidentaux où ce système était en monopole ont avancé vers la garde alternée.</p>
<p>Aux USA la garde principale à un parent n’est pas la norme, bien au contraire, la loi favorise la résidence alternée à chaque fois que c’est pertinent, ce qui n’est bien sûr pas tout le temps le cas et qui suppose que les conditions matérielles nécessaires soient réunies.</p>
<p><ins>Droit de visite et hébergement élargi</ins><br />
Avec la moitié des vacances scolaires, il représente 30 à 40 % du temps partagé avec l’enfant et est appelé “garde physique conjointe” dans nombre de pays anglo-saxons et multiplie les changements de contexte pour l’enfant, avec l’assentiment des bonnes âmes qui n’ont pas peur de se contredire.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lenfantdabordurn:md5:8d6dbbcfd4113513aa23d36f62ac3fd42012-03-26T17:23:04+02:002012-03-26T16:23:04+02:00lenfantdabord<p>Je ne me prononcerai pas sur le fond de l’affaire, mais de façon plus générale, au regard des différents arguments présentés ici, sur les éléments qui devraient être pris essentiellement en compte.</p>
<p><ins>Qu’est-ce que la “garde alternée” ?</ins></p>
<p>C’est partager la vie d’un être humain, enfant au cerveau immature de surcroît, en deux parties égales, ce qui n’a rien de banal ou d’anodin et que la plupart des adultes par ailleurs, comme il a été dit ci-dessus, seraient bien incapables de supporter eux-mêmes.<br />
Personne ne peut penser qu’un enfant, particulièrement s’il est jeune, ne peut avoir besoin de sa mère que du tant au tant, puis n’aura besoin de son père que du tant au tant</p>
<p>Il faut donc un certain nombre de conditions réunies pour qu’un enfant n’en pâtisse pas ou le moins possible. L’âge de l’enfant est une des conditions primordiales, mais également une entente parentale suffisante afin de permettre une véritable coopération parentale, une implication personnelle de chaque parent auprès de l’enfant, une coordination des habitudes routinières de l’enfant, un minimum de cohérence éducative.</p>
<p><ins>Intérêt de l’enfant</ins></p>
<p>L’intérêt d’un enfant n’est certainement pas d’être considéré comme un bien indivis à partager avec les meubles, ou une part de gâteau à partager au nom de l’amour que chaque parent lui porte.</p>
<p>L’intérêt d’un enfant est tout d’abord d’être respecté dans ses besoins qui lui sont propres et qui, il est vrai, ne sont pas toujours congruents avec ceux de ses parents.<br />
Un de ces besoins primordiaux chez le jeune enfant est de se forger une sécurité interne avec une figure d’attachement dite “principale” ou “base de sécurité” (qui n’a rien à voir avec l’amour) Il s’agit de la personne qui s’est le plus occupé de l’enfant depuis sa naissance, la mère dans la grande majorité des cas et pour des raisons évidente; faute de quoi on fait courir à l’enfant des risques psychiques pour le restant de sa vie.<br />
Autrement dit pour l’enfant petit, ce sont tous les rythmes d’alternance qui l’éloignent de sa base de sécurité pour un temps qui dépasse ses capacités socio-cognitives et ses capacités de mémorisation qui lui font courir des risques.</p>
<p>Maître Eolas parlait du dossier “résidence alternée” de la revue Actualités Juridiques Famille du mois de décembre, mais cette revue faisait part le mois suivant et sur le même sujet, de l’intervention du professeur Bernard Golse qui explique clairement ce point précis :</p>
<p><a href="http://www.lenfantdabord.org/wp-con…" title="http://www.lenfantdabord.org/wp-con…" rel="nofollow">http://www.lenfantdabord.org/wp-con…</a></p>
<p>Et à ceux qui conseillent une résidence alternée à l’essai pour 3 ou 6 mois qu’ils tentent de réaliser le temps que ça peut représenter pour un tout petit, surtout s’il est en souffrance.</p>
<p><ins>L’égalité des sexes</ins></p>
<p>C’est un des arguments les plus étonnants qui, curieusement n’est jamais revendiqué par les pères lors de la vie commune. En effet, si l’on en croit les études sociologiques qui se suivent : travail féminin ou pas, “nouveaux pères” ou pas, ce sont toujours les mères aujourd’hui qui assument l’essentiel des tâches de soins et d’éducation des enfants et sans que les pères s’en plaignent alors, ou que qui que ce soit ne juge que les enfants en pâtissent gravement.</p>
<p>Revue Politiques sociales et familiales, étude sur l’évolution du partage des activités parentales entre 2005 et 2009 :</p>
<p>« L’étude de la répartition des tâches parentales et leur évolution confirment que les mères sont toujours les principales actrices dans la prise en charge des enfants, l’implication des pères restant au second plan et limitée dans le temps. De même, au sein des couples où la répartition des tâches est plutôt égalitaire, les changements sont légèrement plus fréquents, montrant que lorsque les activités sont plus partagées, les chances pour qu’au fil du temps les pères se désengagent sont plus importantes » (Brugeilles, Sebille, 2011).</p>
<p>On peut se demander en outre sur quelle base repose le postulat qu’on ne peut exercer une fonction parentale efficace qu’en bénéficiant de 50% du temps de l’enfant.</p>
<p><ins>La RA est-elle le système le meilleur ou le moins mauvais ?</ins></p>
<p>C’est le système le moins pérenne et tous les pays où ce système existe sont revenus en arrière après l’engouement initial.</p>
<p>Aux USA “le partage effectif 50-50 du temps de l’enfant n’est pas la norme ou le plus fréquent des plans de responsabilités parentales adopté, que ce soit par les parents ou par les tribunaux”.(Cabinet d’avocats Bartholomew & Wasznicky LLP, 2012)</p>
<p>La moyenne des “gardes physiques conjointes” se situe à 14 % alors que ce système a trente ans d’existence derrière lui et que garde physique conjointe ne signifie pas un temps égal.</p>
<p>Contrairement aux rumeurs entretenues, la Suède a pris ses distances depuis longtemps avec ce mode d’hébergement, et en février de cette année, le DAnemark a légiféré et à l’unanimité des députés pour que le 50/50 ne soit plus imposé, les députés affirmant que “la loi nouvelle va mettre davantage l’accent sur les droits des enfants plutôt que ceux des parents”</p>
<p>Il faut savoir par ailleurs que dans tous les pays nordiques, la mère seule a l’autorité parentale exclusive si les parents ne sont pas mariés, sauf accord parental différent.</p>
<p><ins>Droit de visite et hébergement élargi</ins></p>
<p>Avec la moitié des vacances scolaires, il représente 30 à 40 % du temps partagé avec l’enfant et est appelé “garde physique conjointe” dans nombre de pays anglo saxons.</p>Soyez le juge aux affaires familiales (1) - lenfantdabordurn:md5:9c6f0b37eba42121feacdd54d7cef9412012-03-26T15:03:47+02:002012-03-26T14:03:47+02:00lenfantdabord<p>Je ne me prononcerai pas sur le fond de l’affaire, mais de façon plus générale compte tenu des différents arguments présentés ici.</p>
<p><ins>Qu’est-ce que la “garde alternée” ?</ins></p>
<p>C’est partager la vie d’un être humain, enfant au cerveau immature de surcroît, en deux parties égales, ce qui n’a rien de banal ou d’anodin et que la plupart des adultes par ailleurs, comme il a été dit ci-dessus, seraient bien incapables de supporter eux-mêmes.<br />
Il faut donc un certain nombre de conditions réunies pour qu’un enfant n’en pâtisse pas ou le moins possible. L’âge de l’enfant est une des conditions primordiales, mais également une entente parentale suffisante afin de permettre une véritable coopération parentale, une implication personnelle de chaque parent auprès de l’enfant, une coordination des habitudes routinières de l’enfant, un minimum de cohérence éducative.</p>
<p><ins>Intérêt de l’enfant</ins></p>
<p>L’intérêt d’un enfant n’est certainement pas d’être considéré comme un bien indivis à partager avec les meubles, ou une part de gâteau à partager au nom de l’amour que chaque parent lui porte.</p>
<p>L’intérêt d’un enfant est tout d’abord d’être respecté dans ses besoins qui lui sont propres et qui, il est vrai, ne sont pas toujours congruents avec ceux de ses parents.<br />
Un de ces besoins primordiaux chez le jeune enfant est de se forger une sécurité interne avec une figure d’attachement dite “principale” ou “base de sécurité” (qui n’a rien à voir avec l’amour) Il s’agit de la personne qui s’est le plus occupé de l’enfant depuis sa naissance, la mère dans la grande majorité des cas et pour des raisons évidente; faute de quoi on fait courir à l’enfant des risques psychiques pour le restant de sa vie. Autrement dit pour l’enfant petit, ce sont tous les rythmes d’alternance qui dépassent ses capacités socio-cognitives et de mémorisation qui lui font courir des risques.</p>
<p>Maître Eolas parlait du dossier “résidence alternée” de la revue Actualités Juridiques Famille du mois de décembre, mais cette revue faisait part le mois suivant et sur le même sujet, de l’intervention du professeur Bernard Golse qui explique clairement ce point précis :</p>
<p><a href="http://www.lenfantdabord.org/wp-content/uploads/2012/01/RA-GOLSE-AJ-FAMILLE.pdf" title="http://www.lenfantdabord.org/wp-content/uploads/2012/01/RA-GOLSE-AJ-FAMILLE.pdf" rel="nofollow">http://www.lenfantdabord.org/wp-con…</a></p>
<p>Et à ceux qui conseillent une résidence alternée à l’essai pour 3 ou 6 mois qu’ils tentent de réaliser le temps que ça peut représenter pour un tout petit, surtout s’il est en souffrance.</p>
<p><ins>L’égalité des sexes</ins></p>
<p>C’est un des arguments le plus étonnant qui, curieusement n’est jamais revendiqué par les pères lors de la vie commune. En effet, si l’on en croit les études sociologiques qui se suivent : travail féminin ou pas, “nouveaux pères” ou pas, ce sont toujours les mères aujourd’hui qui assument l’essentiel des tâches de soins et d’éducation des enfants et sans que les pères s’en plaignent alors, ou que qui que ce soit ne juge que les enfants en pâtissent gravement.</p>
<p>Revue Politiques sociales et familiales, étude sur l’évolution du partage des activités parentales entre 2005 et 2009 :<br />
« L’étude de la répartition des tâches parentales et leur évolution confirment que les mères sont toujours les principales actrices dans la prise en charge des enfants, l’implication des pères restant au second plan et limitée dans le temps. De même, au sein des couples où la répartition des tâches est plutôt égalitaire, les changements sont légèrement plus fréquents, montrant que lorsque les activités sont plus partagées, les chances pour qu’au fil du temps les pères se désengagent sont plus importantes » (Brugeilles, Sebille, 2011).</p>
<p>On peut se demander en outre sur quelle base repose le postulat qu’on ne peut exercer une fonction parentale efficace qu’en bénéficiant de 50% du temps de l’enfant.</p>
<p><ins>La RA est-elle le système le meilleur ou le moins mauvais ?</ins></p>
<p>Tous les pays où ce système existe sont revenus en arrière après l’engouement initial.</p>
<p>Aux USA “le partage effectif 50-50 du temps de l’enfant n’est pas la norme ou le plus fréquent des plans de responsabilités parentales adopté, que ce soit par les parents ou par les tribunaux”.(Cabinet d’avocats Bartholomew & Wasznicky LLP, 2012)</p>
<p>La moyenne des “gardes physiques conjointes” se situe à 14 % alors que ce système a trente ans d’existence derrière lui et que garde physique conjointe ne signifie pas un temps égal.</p>
<p>Contrairement aux rumeurs entretenues, la Suède a pris ses distances depuis longtemps avec ce mode d’hébergement, et en février de cette année, le DAnemark a légiféré et à l’unanimité des députés pour que le 50/50 ne soit plus imposé, les députés affirmant que “la loi nouvelle va mettre davantage l’accent sur les droits des enfants plutôt que ceux des parents”</p>
<p>Il faut savoir par ailleurs que dans tous les pays nordiques, la mère seule a l’autorité parentale exclusive si les parents ne sont pas mariés, sauf accord parental différent.</p>
<p><ins>Droit de visite et hébergement élargi</ins></p>
<p>Avec la moitié des vacances scolaires, il représente 30 à 40 % du temps partagé avec l’enfant et est appelé “garde physique conjointe” dans nombre de pays anglo saxons.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Naelurn:md5:8f54e46732295c514ea12eb440bcfea12012-03-25T21:36:14+02:002012-03-25T20:36:14+02:00Nael<p>@lambda mon grand</p>
<p>Vous m’avez demandé ce qu’est l’intérêt de l’enfant. Je vous l’ai défini. Cela n’a pas l’heurt de vous plaire. Je m’en moque et je ne vais pas me répéter cinquante fois.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Lilieurn:md5:f143f7146e04f1602d82d542c46f468d2012-03-25T16:39:39+02:002012-03-25T15:39:39+02:00Lilie<p>Tout à fait d’accord avec Herve_02, tant qu’on considèrera que gérer les enfants est avant tout l’affaire des femmes, ça sera un frein à leur développement professionnel.</p>
<p>Cette femme qui aura seule la charge quotidienne de 2 enfants en bas-âge, elle aura zéro disponibilité pour son job !</p>
<p>C’est intimement lié, l’injustice en matière de garde d’enfant fait perdurer l’injustice en matière de salaire.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - herve_02urn:md5:02369fff9f4833bd119e355d149329132012-03-25T10:49:58+02:002012-03-25T09:49:58+02:00herve_02<p>@leo</p>
<p>“comme c’est souvent le cas dans notre belle société patriarcale et sexiste.”</p>
<p>CQFD - la garde n’est pas confiée à la mère parce que c’est mieux pour les enfants, c’est parce que c’est un jugement SEXISTE. tout le reste est juste du pipo, votre commentaire entier est du pipo</p>
<p>Le jour ou les père auront autant la garde des enfants que les mères, on pourra regarder égalité au niveau salaire. On chougne parce qu’on a pas les enfants assez souvent ? et bien les femmes pioune parce qu’elles gagnent moins.<br />
1-1</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - herve_02urn:md5:40131807109eeb70867c47b215eb8be32012-03-25T10:45:04+02:002012-03-25T09:45:04+02:00herve_02<p>@Leo</p>
<p>Je n’ai même pas lu jusqu’au bout.</p>
<p>Vous êtes le type de personne qui justifie la situation actuelle juste “parce que….” et qu’il y a tout plein de bonnes raisons de le justifier et que c’est vachement bien la preuve on peu faire comme ci ou comme ça.</p>
<p>Tout vous semble rose et parfait. Maintenant je suis désolé, mais la “vision apocalyptique” est celle que j’ai vécu pendant 7 ans, maintenant que les enfants sont grands elle est un peu différente. Faites des sondages sur les enfants de divorcés pour savoir qui décide de quoi et si vous arriver à un 50/50 on en rediscutera.<br />
Sur la carte vitale, c’est assez récent. sur la mutuelle, juste motus hein ?</p>
<p>Juste une question parce que vous parlez tellement bien : vous êtes divorcé et avez vos enfants que 1WE/2 ?</p>
<p>J’ai bien l’impression que non, alors vos yakafocons vous pouvez vous les mettre ou je pense. Je ne prend même pas le temps de vous répondre car c’est du temps de perdu que vous ne méritez même pas.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - iermaurn:md5:a6054c1d8a1ccd4ba016e63bafc75d5d2012-03-25T09:39:17+02:002012-03-25T08:39:17+02:00ierma<p>déception de lire ce jugement que l’on pourrait qualifier de “poncif”. déjà les dés étaient “pipés”, car dans l’énoncé des textes de loi il n’a pas été évoqué la possibilité d’une médiation familiale ordonnée …..qui aurait tant apporté au juge dans sa prise de décision finale. déception de lire que le juge opère un renversement de la charge de la preuve au détriment du père.<br />
quant aux statistiques il serait intéressant de savoir si elles sont consultables, d’autre part si elles sont “géographiques” à savoir je pense (je rêve peut être) que les jugements de jaf (beaucoup plus jeunes) en région parisienne sont certainement moins rétrogrades que certains rendus par les “dinosaures” de certains tribunaux de province campés dans leurs convictions.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Leourn:md5:5a3d7a7ceedbe56373652649ed220b352012-03-25T00:13:35+01:002012-03-25T00:13:35+01:00Leo<p>@herve_02 :<br />
<q>Et je ne parle même pas des frais médicaux des enfants (ils sont sur la carte vitale de l’autre, sur sa mutuelle) : en général c’est pertes et profits elle vous fait jamais(rarement) un chèque de remboursement et vous ne pouvez PAS déduire du montant de la pension alimentaire des enfants (insaisissable) et ca vous viendrait même pas à l’idée.</q><br />
Bizarrement il ne vous vient même pas à l’idée d’inscrire les enfants sur les DEUX cartes vitales (aka sur la vôtre aussi), ce qui est pourtant possible, Y COMPRIS POUR LES COUPLES NON SEPARES. Il est egalement possible, pour encore plus simplifier, par ex quand les enfants passent beaucoup de temps chez un tiers (grands parents), que chaque enfant ait sa PROPRE Carte Vitale, c’est possible même pour un enfant de deux ans. Idem pour les passeports.</p>
<p>Votre recit apocalyptique d’un WE (ou vous tenez encore à incruster votre conjoint, chais pas pourquoi) est juste à mettre en face d’une semaine normale d’ecole : là aussi il ne reste pas grand chose. Mais apparemment ce côté là ne veut pas rentrer dans votre vision étroite.</p>
<p><q>toujours léonie sur l’autorité parentale : “mais bien sur…”, sauf exception, TOUT le monde SAIT que celui qui a l’enfant décide de tous : de l’école (à coté de chez lui bien sur -lol-) des activités scolaires et extra-scolaires (à coté de chez lui bien sur -lol-). </q><br />
A côté de là où les enfants sont le plus souvent, tout simplement, pour éviter de longs trajets. Vous les oubliez un peu dans l’histoire, vous ne trouvez pas ?</p>
<p><q>c’est celui qui a l’enfant qui a les papiers avec les cases à cocher, c’est lui qui voit les maîtresses tous les jours</q><br />
Maitresses qu’il ne vous vient pas à l’idée de demander à rencontrer, apparemment, les réunions parents-profs c’est bien connu ça sert à rien. Et le vendredi soir elle est où la maitresse, déjà partie en WE peut-être ?</p>
<p><q>c’est lui qui discute avec l’enfant 5 jours dans la semaine à propos de l’école etc…… </q><br />
Donc les 6 jours sont aussi trop courts pour discuter avec l’enfant de ses goûts, de ce qu’il fait à l’école ? Ce serait peut-être plus intéressant qu’un “plateau télé festif”, non ? Enfin je dis ça j’dis rien. Remarquez il y a plein de parents qui voient leurs gosses tous les jours et ne parlent jamais avec eux, ne connaissent rien de leurs goûts, leurs rêves, leurs amis, j’imaginais juste naivement que quand on les voit si peu on évitait justement de tomber dans ce genre de travers.<br />
<br />
Vous parlez des orientations scolaires ou des loisirs : de deux choses l’une, ou on laisse l’enfant choisir et votre ex n’y est pour rien si votre fils prefere l’escalade au foot. Ou on choisit pour lui (allemand et latin ou espagnol et dessin) et ce choix ne se fait pas le 1er septembre au matin mais se négocie en amont : les échéances ne sortent pas par surprise, elles sont nationales et connues. Et être père divorcé sans la garde ne vous empeche pas d’adhérer à une assoce de parents d’élèves et de suivre de près la scolarité de votre enfant.</p>
<p><q>DONC dans la trèèès grande majorité des cas l’autre ne décide de presque rien (sauf à payer seul des activités le samedi).</q><br />
Diantre, payer un truc pour mon enfant, non mais ca va pas la tête ?</p>
<p><q>Maintenant demander la garde des enfants est un choix que l’on doit assumer : elle ne veut pas que le père les ait la moitié du temps, c’est qu’elle juge qu’elle peut les élever seule, elle se débrouille pour assurer au niveau fric. Sinon elle n’a qu’a demander une garde alternée et garder les allocs et les apl.</q><br />
Mais on a compris que c’est votre vision des choses et que vous refusez d’en changer. D’autres (dont le JAF) voient juste que si elle demande la garde non alternée, c’est parce que ça semble mieux POUR LES ENFANTS, même si pour elle ce sera juste, et pas seulement financièrement, pour s’organiser aussi (“bien fait pour elle !”, je suppose ?).</p>
<p><q>Parce que d’un autre coté, imaginons que le père ait la garde exclusive, on demande 580 euros à la mère (les enfants vont coûter la même chose) ? Non ? ou est l’égalité ? diluée dans l’intérêt de l’enfant ? que l’on donne à la mère et on demande au père de financer ce “mauvais” choix.</q><br />
J’adore les gens qui ne VEULENT ne pas comprendre, ou plutot qui font super bien SEMBLANT (même si vous etes borné, je vous soupconne d’avoir quand meme un cerveau). La PA est un COMPLEMENT de revenus, vous le savez parfaitement. Si on donne la garde au père, avec ses revenus (et selon vos PROPRES arguments), il a les moyens de les élever, donc la PA sera minime, PAS parce que c’est le père mais parce qu’il gagne plus que la mere, comme c’est souvent le cas dans notre belle société patriarcale et sexiste.</p>
<p>Rassurez-vous, dans les cas où la garde est confiée à un père au SMIC et que la mere gagne 3000 euros, c’est elle qui verse les 600 euros de PA.<br />
Bizarrement, ce cas se rencontre rarement.<br />
Pas tant la garde au pere, que madame gagnant trois fois plus que monsieur.</p>
<p>Comme disait je ne sais plus qui plus haut “Vous avez tous les avantages de cette société machiste, faut pas venir pleurer quand sur un petit point ça se retourne contre vous”</p>
<p>Pour citer Prévert (les Enfants du Paradis) : “Non seulement vous êtes riche, mais encore vous voulez qu’on vous aime comme si vous étiez pauvre! Et les pauvres, alors? Soyez un peu raisonnable, mon ami. On ne peut tout de même pas tout leur prendre, aux pauvres!”</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Octaveurn:md5:cd4ead368b130583fbae59ac6c36697d2012-03-24T12:37:58+01:002012-03-24T12:37:58+01:00Octave<p>Asor est aux abonnés absents… on attend avec impatience le jugement de la cour d’appel.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lambdaurn:md5:42384dbf0cf2d714a0c9e65d98120edc2012-03-24T11:55:10+01:002012-03-24T11:55:10+01:00lambda<p>à nael 189 : de simples affirmations ne constituent pas une démonstration, cela est dénué de sérieux .</p>
<p>moi, je sais parfaitement ce qu’il y a dans la notion d’intérêt de l’enfant et cela est corroboré par de grands juristes , j’attend que vous , magistrat , me disiez ce que vous mettez dedans ( ça ne devrait pas être bien dur ….) : on attend avec impatience !!</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lambertineurn:md5:ca6d668e4e4c72f7881dd3c0017adfa72012-03-24T00:34:18+01:002012-03-24T00:34:18+01:00lambertine<p>Bête question, quand même : c’est quoi, l’ “intérêt de l’enfant” ?</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - herve_02urn:md5:f258042999ca1e50c4b1d5b4d55ceca52012-03-23T22:07:30+01:002012-03-23T22:07:30+01:00herve_02<p>@leo et leonie … je vous mets dans le même sac, celui de ceux qui n’ont pas vécus la situation et qui ne réalisent pas vraiment.</p>
<p>leo en 179 sur le calcul de la pension.</p>
<p>Oui en étant à 4 dans la même maison, ils avaient 4400 euros et ca permettait de faire plein de chose : vacances, mettre de coté, etc….<br />
Maintenant chacun part de son coté et on revient à 1675 d’un coté et 3200 de l’autre (y un soucis avec votre calcul, mais c’est un détail). oui, et alors ?</p>
<p>Vous croyez que la mère sans enfant dépenserais 1150 euros pour elle seul, donc à 3 il faut lui donner 1150*3 ? c’est un peu l’idée de votre calcul : c’est stupide.</p>
<p>Oui des enfants ca coûte de l’argent, mais à 2 et 4 ans, ca coûte pas 1200 euros par mois -en plus des dépenses courantes incompressibles - (580*2 - part du père et part de la mère), sinon comment font les familles qui ont 2 enfants et qui gagnent 1 smic (donc pour 4) ? Et les familles au RSA ?</p>
<p>Donc, oui il faut que le père participe aux frais des enfants, mais ce n’est pas une “prestation compensatoire” pour la mère qui se décide à un autre niveau.</p>
<p>Maintenant demander la garde des enfants est un <strong>choix</strong> que l’on doit assumer : elle ne veut pas que le père les ait la moitié du temps, c’est qu’elle juge qu’elle peut les élever seule, elle se débrouille pour assurer au niveau fric. Sinon elle n’a qu’a demander une garde alternée et garder les allocs et les apl.</p>
<p>Parce que d’un autre coté, imaginons que le père ait la garde exclusive, on demande 580 euros à la mère (les enfants vont coûter la même chose) ? Non ? ou est l’égalité ? diluée dans l’intérêt de l’enfant ? que l’on donne à la mère et on demande au père de financer ce “mauvais” choix.</p>
<p>@Léonie en 182/183<br />
C’est un commentaire un peu idiot : je les ai pas longtemps alors je le transforme en fête.<br />
C’est tout aussi stupide que leo. On ne cherche pas avoir des enfants-jouets que l’on “utilise” pour se (nous+eux) faire plaisir. On veut des enfants parce qu’on s’aime (et même divorcé il reste en eux une part de cet amour originel.) Ensuite quand ils sont nés, on les veux juste pour eux, parce qu’on se sent important à leurs yeux, parce qu’ils sont notre alpha et notre oméga (on arrive pas à les voir grandir d’ailleurs) et on les veux pour qu’ils soient heureux.<br />
6 jours par mois ça vous semble “bien” parce que vous le voyez comme une semaine de vacances, mais c’est à la louche 2 fois du vendredi après l’école au dimanche soir 17 heures (et de temps en temps un autre WE ). Le vendredi c’est un peu mort, soyons large : plateau-télé festif (dessins animés ou autre) et ensuite au lit pas trop tard (le rythme de l’école ! ! !).<br />
Alors oui il y a le samedi (mais attention il y a la sieste ! !), donc un peu le matin et un peu l’après-midi/soirée et le dimanche (mais il y a encore la sieste : jusqu’à 6 ans ?). Donc on peut faire des activités (la mère participe ? puisque vous êtes à faire des comptes d’apothicaires…) et ensuite retour au bercail avec les pleurs qui vont avec (les enfants, et vous, seuls dans votre voiture).<br />
Donc non ce n’est pas la fête, c’est juste une tranche de vie tellement fine que vous voyez à travers.</p>
<p>On veut <strong>VIVRE</strong> avec, pas s’amuser.</p>
<p>toujours léonie sur l’autorité parentale : “mais bien sur…”, sauf exception, TOUT le monde SAIT que celui qui a l’enfant décide de tous : de l’école (à coté de chez lui bien sur -lol-) des activités scolaires et extra-scolaires (à coté de chez lui bien sur -lol-). Effectivement en théorie l’autorité est partagée (vous connaissez la différence entre la théorie et la pratique ? en théorie il y a pas de différence, mais en pratique …) c’est celui qui a l’enfant qui a les papiers avec les cases à cocher, c’est lui qui voit les maîtresses tous les jours, c’est lui qui discute avec l’enfant 5 jours dans la semaine à propos de l’école etc…… DONC dans la trèèès grande majorité des cas l’autre ne décide de presque rien (sauf à payer <strong>seul</strong> des activités le samedi).</p>
<p>Et je ne parle même pas des frais médicaux des enfants (ils sont sur la carte vitale de l’autre, sur sa mutuelle) : en général c’est pertes et profits elle vous fait jamais(rarement) un chèque de remboursement et vous ne pouvez PAS déduire du montant de la pension alimentaire des enfants (insaisissable) et ca vous viendrait même pas à l’idée.</p>
<p>Vos commentaires sont juste stupides et démontrent que vous ne connaissez pas du tout le situation que vous idéalisez à froid avec le père qui est un salopard (qui doit payer) et la mère une pauv’ miséreuse que l’on doit aider à vivre et ne pas séparer de ses enfants.</p>
<p>Ca ne vous donne pas envie de me confier des enfants leo ? Ca tombe bien vous avez des jugements encore plus à l’emporte pièce que Asor : vous partez du principe que vous avez raison et que les autres sont stupides.</p>
<p>Oui élever des enfants c’est pas facile, raison de plus pour donner cette tache en partage aux 2 parents : la garde alternée doit être la norme ou l’on déroge si il y a un soucis.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Naelurn:md5:428ad63aa527042ac3a8feb29c3234502012-03-23T20:12:57+01:002012-03-23T20:12:57+01:00Nael<p>@ lambda (176)</p>
<p>1) Relisez attentivement ce que je vous ai dit en 151, je vous ai déjà répondu.<br />
2) J’attends vos sources sur les plus grands juristes français.<br />
3) En tout état de cause, il y a plusieurs subdivisions dans la magistrature ; je ne suis pas JAF, je l’ai déjà dit</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Octaveurn:md5:287a4f357d2eef684ffef33baadc98422012-03-23T20:11:37+01:002012-03-23T20:11:37+01:00Octave<p>Il existe une opinion selon laquelle les femmes sont plus liées que les hommes à leur enfant quand il est jeune, parce qu’elles l’ont porté dans leur ventre pendant 9 mois, ou pour quelque autre cause naturelle. C’est une opinion qui n’est pas la mienne et qui contredit nos valeurs fondamentales, qui définissent les droits et le rôle des gens dans la société en fonction de leurs actes et non de leur nature, mais c’est une opinion que chacun est libre de défendre.</p>
<p>Là où il y a un problème, c’est quand Assor, ou les commentateurs, feignent de ne pas se référer à cette opinion (pas de sexisme, hein ?) mais où elle transparaît dans tous leurs raisonnements, jusqu’à ceux qui voient des pères aigris dans tous leurs contradicteurs. Ces raisonnements sont viciés, puisqu’on part d’un état “naturel” qui est, en cas de séparation, la garde principale à la mère et une relation épisodique au père. Pour s’écarter de cet état “naturel”, il faut prouver que la résidence alternée est positive, il faut prouver que le père peut s’occuper des enfants, il faut qu’il justifie à lui seul de tout le machisme de la société (comme si lui individuellement en était responsable), bref il faut prouver tout, alors que l’état “naturel” va de soi.</p>
<p>Chers commentateurs, cher Assor, demandez-vous quel est votre vraie opinion : si vous pensez que le père comme la mère peuvent s’occuper d’enfants jeunes, le jugement ci-dessus est inique, parce qu’évidemment dans la situation symétrique, la résidence alternée n’aurait pas été refusée à la mère.</p>
<p>Et pour répondre à certains qui arguent qu’on peut demander une révision du jugement : le père pourra bien déménager, louer un palace à 10 mètres de l’école, arrêter de travailler pour s’occuper de ses enfants avec l’héritage de ses parents, il n’obtiendra pas la résidence alternée, car ce sont les préjugés du juge qui l’en ont privé, et non sa situation matérielle.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Crevekurn:md5:be5ce5ad503565810f15f76e40c1b9202012-03-23T18:10:25+01:002012-03-23T18:10:25+01:00Crevek<p>@Leo<br />
”Et si l’intérêt à court terme de vos enfants vous préoccupe moins que la lutte idéologique pour l’égalité, c’est inquiétant.<br />
Aimer ses enfants, les aimer vraiment et non les considérer comme des jouets, trophées d’une séparation, ça peut aller jusqu’à les laisser pour leur éviter l’enfer d’une vie de conflits ou d’une vie difficile”</p>
<p>Donc, dans ce cas, le père aime ses enfants (il refuse de les prendre rien que pour lui, et vote pour une garde permettant de conserver les deux parents aussi essentiels l’un que l’autre), la mère ne les aime pas (elle les kidnappe, empêche de fréquenter de manière convenable leur père et se les approprie).<br />
Dont acte. Donc, nous avons bien l’intérêt de l’enfant bafoué puisqu’il est confié, suivant votre logique, à la personne qui les considère comme des jouets, objets de vengeance et/ou trophée.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Iskendorurn:md5:598d542c2d2c1d0a24eef5b4f1936d682012-03-23T17:03:30+01:002012-03-23T17:03:30+01:00Iskendor<p>“Eolas:<br />
Naturellement, nous prendrons votre expérience personnelle dont nous ignorons tout comme une référence absolue, et érigerons vos préjugés en vérité universelle. Vous nous avez convaincus.”</p>
<p>@Eolas_qui_ne_lit_certainement plus les commentaires : Ca vous embête ça hein, quand quelqu’un utilise un exemple personnel… Parce que c’est impossible à contrer (vous n’avez aucun élément du dossier). Donc, soit le quelqu’un est honnête et ça fout en l’air la démonstration selon laquelle : “juré, craché, les statistiques établissent que la garde est laissée à la mère dans + de 70% des cas, mais les juges ne sont pas du tout sexistes… Non, monsieur, ils jugent uniquement sur l’état du droit. Point.”, ne tient pas la route. Soit il invente un exemple pour vous contredire. Le mien est rigoureusement honnête.</p>
<p>Quant au fait que l’exemple puisse servir ou non d’étalon en matière de comportement des juges, il apparaît malgré toutes vos justifications spécieuses que les statistiques de 75% d’attribution de garde exclusive à la mère sont parlantes et se suffisent à elles-mêmes. Vous êtes un peu comme ces gens qui, face aux statistiques routières (75% de mort chez les hommes), continuent à prétendre que les femmes sont plus dangereuses qu’eux au volant.</p>
<p>Pour ce qui est des attendus :<br />
Cet attendu là “Attendu toutefois que, si durant les mois de juillet à octobre 2011 Païkan a manifestement vu ses enfants de façon fréquente et régulière, les pièces versées aux débats ne permettent pas pour autant d’établir qu’une réelle résidence alternée a été mise en place entre les parties postérieurement à leur séparation ; qu’il est cependant constant que Léo et Léa résident habituellement au domicile de leur mère depuis mi-octobre 2011 ;”</p>
<p>est spécieux.<br />
On pourrait tout aussi bien écrire en l’état :<br />
“Attendu que, durant les mois de juillet à octobre 2011, Païkan a manifestement vu ses enfants de façon fréquente et régulière et que les pièces versées aux débats ne permettent pas pour autant d’infirmer qu’une réelle résidence alternée a été mise en place entre les parties postérieurement à leur séparation, garde qui a été annulée de manière unilatérale par la mère au mois d’octobre;</p>
<p>Attendu par ailleurs que l’absence de mise en place d’une résidence alternée supposerait pour les deux enfants de perdre le lien éducatif avec le père, essentiel à tout âge de la vie et, plus encore au moment de la séparation mère-enfant (période de l’œdipe) entre 4 et 6 ans afin de lui permettre d’assurer au mieux la triangularisation de sa personnalité; que la proposition visant à autoriser une visite élargie du père à 6 jours par mois ne saurait laisser à celui-ci la place nécessaire pour jouer son rôle; que les conditions d’accueil des enfants au domicile de leur père apparaissent satisfaisantes pour l’exercice d’un droit de garde alternée; que dès lors, l’intérêt des enfants commande, en l’état, de procéder à la mise en place d’une garde alternée ;”</p>
<p>Votre orientation, outre des relents de sexisme, revient, de fait, à entériner une situation existante au détriment du père qui pour épargner un conflit à la mère et pour le bien de ses enfants a préféré être conciliant.</p>
<p>Si j’applique la logique du raisonnement dans l’hypothèse où j’ai un problème conjugal, je vire ma femme et je garde le logement et les enfants. J’aurais, ainsi, peut-être une chance d’obtenir une garde alternée au tribunal. Dont acte.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - siskotteurn:md5:0cdd27777c57c55dcb4a5e2c8190cc4e2012-03-23T12:00:09+01:002012-03-23T12:00:09+01:00siskotte<p>@John</p>
<p>juillet et août sont des périodes de vacances, on ne peut pas parler de résidence alternée à proprement parler.<br />
C’est sur la période de septembre octobre que se pose la question de savoir si résidence alternée il y avait, si elle n’était pas imposée, si elle était régulière</p>
<p>concernant les WE, je vous laisse le soin de lire la fin du post de Leonie en 182 qui vous explique pourquoi on laisse également un week-end sur 2 à la maman.</p>
<p>Dans les cas où l’un des parents travaille le samedi, le JAF peut très bien décider d’aménager le droit de visite et d’hébergement (il le fait assez généralement)</p>
<p>@Octave et Leo (enfin surtout Octave)</p>
<p>les décisions des JAF en sont pas gravées dans le marbre.</p>
<p>D’une, les parents peuvent s’ils sont d’accord, mettre de côté la décision rendue, et faire comme ils veulent, mais je le répète, à condition qu’ils soient d’accord.<br />
j’ai vu des parents qui nous ressaisissait 7-8 ans après leur dernière décision, et qui nous disait ne jamais l’avoir respectée et que justement là ils aimeraient régulariser leur pratique</p>
<p>De deux, ils peuvent nous ressaisir à tout moment après la décision. j’ai déjà vu des parents nous ressaisir 2-3 mois après la notification de la décision.</p>
<p>@Jaypee</p>
<p>tous les pères ne sont pas forcément comme vous, et le JAF ne voient pas assez souvent de père comme vous en réalité</p>Soyez le juge aux affaires familiales (1) - Confrère44urn:md5:c0f54fb34fb2c1dbd1cdf3d24f39a1332012-03-23T11:57:17+01:002012-03-23T11:57:17+01:00Confrère44<p>Cher Confrère,</p>
<p>Je suis moi aussi une traumatisée du JAF, j’appréhende les audiences et les délibérés.</p>
<p>La faute n’en revient pas qu’aux magistrats qui voient les gens 10 minutes en audience et se fient à nos dossiers de plaidoirie, que dire de l’attitude des avocats eux-mêmes….</p>
<p>Combien de fois serait-il possible, au lieu de nous écharper, d’arriver en audience avec un accord, au moins partiel??</p>
<p>Souvent, et vous le savez comme moi, le dialogue peut être repris au sein du couple sous l’impulsion de tiers qui leur en font comprendre l’intérêt… Les cas extrêmes sont finalement marginaux, dans ma pratique en tous cas. Et même dans ces cas là…</p>
<p>Comment faire comprendre à nos Confrères que l’intérêt de nos clients, en matière familiale, c’est avant tout d’agir raisonnablement pour le bien de leurs enfants et leur expliquer qu’ils doivent prendre sur eux pour supporter l’autre parent, garder des rapports normaux avec lui.</p>
<p>Dans les procédures de divorce à quoi bon faire durer des procédures des années, au détriment de nos clients qui ne peuvent pas tourner la page, au lieu de leur dire on négocie, on aurait peut être pu obtenir mieux mais on est surs du résultat et on clos ce chapitre!</p>
<p>Au lieu de cela combien de fois faisons-nous face à des refus de discuter, malgré le fait que je fasse systématiquement le premier pas de la façon la plus diplomate possible…</p>
<p>Quand comprendrons-nous que négocier et raisonner les clients vaut mieux que de s’affronter et “perdre ou gagner”… pourquoi ne pas profiter de notre position d’auxiliaire de justice, de notre vision externe de la situation pour apporter un peu de sagesse et de recul, même si cela suppose de faire le travail, certes compliqué, de convaincre notre client d’agir autrement…</p>
<p>Non! mieux vaut refuser de dialoguer entre avocats sereinement, de raisonner nos clients dans l’intérêt de la paix familiale…</p>
<p>Ce sera ensuite à nos clients d’assumer et de subir les conséquences de nos conseils et de nos actes, quand après l’audience nous rentrons tranquillement au cabinet…</p>
<p>Et le pire dans tous ça c’est que certains magistrats donnent raison à la partie qui fait montre du moins de raison, voir pire quand certains refusent d’homologuer les accords amiables obtenus…là je dois dire que c’est le pompon!</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Jaypeeurn:md5:5128db6f0da39a343f8a73f1be5d94b72012-03-23T11:45:31+01:002012-03-23T11:45:31+01:00Jaypee<p>@Leonie :<br />
“Paske les jours de semaine, avec lever, “habille-toi tu vas etre en retard”, le boulot, l’ecole/la creche, les devoirs la douche le diner, à part pour l’histoire du soir, rassurez vous madame n’en profite pas tant que ca, des gamins…” - Houla … Je ne dois pas être un père normal de trouver tout cela génial et le faire chaque jour avec autant de bonheur …</p>
<p>“Deja repondu ci dessus. J’en profiterais pour faire de ces 6 jours une fete permanente de complicité avec mes enfants, des jours magiques et inoubliables. Pas les couvrir de cadeaux hein, juste partager des choses, faire des activité avec eux” - Je ne voudrais pas être juste le fêtard … Partager avec ses enfants c’est aussi partager leurs problèmes journaliers, pas uniquement la fête …</p>
<p>“Ca grandit tant que ca un gamin de 2 ans, en 10 jours ?” - Vous n’imaginez pas les évolutions à cet âge … Les nouveaux mots, l’évolution des jeux, …</p>
<p>Bref … Soit vous n’avez pas d’enfants, soit vous ne les regardez pas grandir …</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Leonieurn:md5:e459b6cb08c9cad9763264996bf2441e2012-03-23T11:27:58+01:002012-03-23T11:27:58+01:00Leonie<p>@hervé_02 :<br />
<q>D’après vous comment vous jugeriez le fait de ne voir vos enfants (si vous en avez) que 6 jours par mois, sur 31 ? </q><br />
Deja repondu ci dessus. J’en profiterais pour faire de ces 6 jours une fete permanente de complicité avec mes enfants, des jours magiques et inoubliables. Pas les couvrir de cadeaux hein, juste partager des choses, faire des activité avec eux</p>
<p><q>Comment feriez vous de ne pas les voir grandir ?</q><br />
Ca grandit tant que ca un gamin de 2 ans, en 10 jours ?</p>
<p><q> de ne pas faire de devoir avec eux ?</q><br />
Parce qu’ils n’ont pas de devoirs pour le jeudi ou le lundi ?</p>
<p><q> de n’avoir que des choix résiduels ou conflictuels dans les activité scolaires ? dans les options d’enseignements ? dans les activités extra-scolaires ? </q><br />
Vous confondez garde et autorité parentale. Vous continuez à partager l’autorité parentale, donc vous êtes censé vous mettre d’accord sur ces points en adultes responsables. Si ca peut vous rassurer, meme les parents en couple s’engueulent sur ces sujets.</p>
<p><q>Que vous deviez faire (et payer) tous les trajets pour les prendre et les ramener ?</q><br />
C’est marqué où ? Les modalités n’imposent pas FORCEMENT au parent minoritaire de faire tous les trajets, je ne vois pas ce qui empeche maman d’aller deposer les gamins chez papa ? Par ailleurs la “transmission” peut aussi se faire à l’école, terrain neutre, le seul trajet qui reste étant celui de la moitié des vacances.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Leonieurn:md5:bd063db0882198627a879a3321edec202012-03-23T11:16:25+01:002012-03-23T11:16:25+01:00Leonie<p>@Cartouche :<br />
“Je m’étais posé la question aussi d’empécher la mère, qui travaille, de voir ses enfants dans les temps libres du week end, mais je ne voulais pas réduire de trop le temps passé avec le père. Est ce que le jour en milieu de semaine ne posera pas de problème pour la stabilité des enfants? ça va faire beaucoup de déménagement je trouve, non?”</p>
<p>Le souci du WE, c’est effectivement que si papa les a tous, ca fait un peu “avec maman on fait les devoirs, avec papa on s’amuse”</p>
<p>Le mercredi (un sur deux) ca bouge un peu mais c’est un jour sans ecole normalement, donc moins grave.<br />
Et ca permet au papa de participer aux loisirs de son enfant (sport, musique, poney, anniversaires chez les copains…), de voir où part son argent (oui le sport ou la musique ca coute cher, et ca engloutit la PA !), ca l’oblige aussi à négocier un aménagement de temps de travail ces jours là (et pas seulement maman obligée de passer aux 4/5e ou de mettre son enfant en centre de loisirs), à suivre les devoirs pour le jeudi…<br />
Et ca maintient un lien bien plus régulier que seulement les WE, tous les 15 jours c’est effectivement un peu juste. Des voisins ont ce mode de garde, pour l’instant la gamine a l’air ravie de l’arrangement. Mais c’est sur qu’il faut pas se louper avec les sacs, on ne peut pas tout avoir en double…</p>
<p>Ha oui juste pour les papas qui ralent de n’avoir QUE 6 jours : oui, mais c’est six jours de “vacances”, six jours pleins où vous pouvez vraiment vous consacrer à eux. Paske les jours de semaine, avec lever, “habille-toi tu vas etre en retard”, le boulot, l’ecole/la creche, les devoirs la douche le diner, à part pour l’histoire du soir, rassurez vous madame n’en profite pas tant que ca, des gamins…</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Leonieurn:md5:20c3cfdf396250ce464d550b99d127da2012-03-23T10:57:08+01:002012-03-23T10:57:08+01:00Leonie<p>@tyvu :<br />
Merci. Juste merci pour votre intervention.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Leourn:md5:996606767824052541d66b805323e3ac2012-03-23T10:50:44+01:002012-03-23T10:50:44+01:00Leo<p>@pere divorcé trollesque :<br />
<q>“La vision court termiste de l’intérêt de l’enfant, basée sur des critères de confort matériel et non d’équilibre affectif, me semble en effet erronnnée.”</q> (avec trois n…)<br />
L’interet de l’enfant est cherché AUSSI en terme d’équilibre affectif.<br />
Et si l’intérêt à court terme de vos enfants vous préoccupe moins que la lutte idéologique pour l’égalité, c’est inquiétant.<br />
Aimer ses enfants, les aimer vraiment et non les considérer comme des jouets, trophées d’une séparation, ça peut aller jusqu’à les laisser pour leur éviter l’enfer d’une vie de conflits ou d’une vie difficile.<br />
Voir les personnes qui abandonnent leur enfant et le confient à la Protection de l’Enfance : c’est souvent un geste ultime d’amour quand on est suffisement lucide pour réaliser qu’on est incapable (pour des raisons matérielles, personnelles, psychologiques…) de s’occuper correctement de son enfant.</p>
<p>Sans aller jusque là, être aveuglé par l’orgueil et la rancune au point d’oublier de chercher AVANT TOUT le bonheur (à court, moyen et long terme) de ses enfants, c’est vraiment pitoyable. Relisez le jugement de Salomon !</p>
<p><q>pour revenir au sexisme, que diriez vous de ces commentaires ?:</q><br />
<q>“Ce n’est pas l’intérêt de l’entreprise d’embaucher des handicapés, ça coûte plus cher, il faut aménager les postes de travail”</q><br />
<q>“Ce n’est pas l’intérêt de l’entreprise d’embaucher des noirs”</q><br />
<q>“Les femmes ne sont pas dans les conseils d’administration parce qu’elles ne le souhaitent pas””</q><br />
Vous avez remarqué que les enfants ne sont PAS des entreprises ? Non ? Ben c’est peut-etre pour cela que le JAF, dans son infinie sagesse, ne vous confie pas la garde de vos enfants.<br />
Soyez chef d’entreprise, vous êtes fait pour cela.<br />
Mais tout le monde n’est pas forcément doué pour être parent.<br />
La preuve</p>
<p>@Octave :<br />
Et décider de la vie d’enfant pendant peut-être deux décennies, et de la relation à un de leurs parents,<br />
A qui essayez-vous de faire croire, franchement, que le JAF n’est pas resaissi régulièrement pour changer ces modalités de garde au fil de l’évolution soit des enfants (besoins différents en grandissant, notamment si ce sont des garçon), soit des parents (père qui trouve un logement plus grand, près de l’école, mère qui déménage ou dont le compagnon ne se comporte pas adéquate avec les enfants….) ? Personne ne vous croie, là</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Leourn:md5:2bd164270f15a762c058047bb937ecce2012-03-23T10:33:29+01:002012-03-23T10:33:29+01:00Leo<p>@Hervé : vous avez une drole de facon de faire des maths, vous !<br />
Je cite :<br />
<q>la mère gagne 1150+125+400 soit 1675 euros et le père ajoute à cela 580 euros : une augmentation de 35% de ses revenus : c’est le jakcpot.</q><br />
Ceux qui ont des enfants savent ce qu’ils coûtent, mais à vous lire ils ne coûtent rien.<br />
Non mais c’est vrai que c’est possible, hein : une boite de ron-ron, un slip et un t-shirt pour faire la semaine, et pour jouer leur vieux nounours et un Mickey Parade par an. Là effectivement, la pension alimentaire peut servir à se racheter des Louboutin…<br />
Cette vision donne VACHEMENT envie de vous confier la garde des gosses..</p>
<p>Je propose un autre calcul :<br />
Les epoux ont décidé ensemble d’avoir ces deux enfants. Pour vivre et les entretenir, ils avaient :<br />
1150+125 pour la mère (l’APL on ne la touche pas, je vous rappelle)<br />
3200 pour le pere<br />
soit 4475, soit plus de 1100/personne<br />
Ils se separent.</p>
<p>A présent, pour vivre et entretenir quasi à plein temps ces deux enfants, maman a 1150+125+580 = 1855, soit moins de 620/personne.<br />
Pour la personne qui proposait qu’elle se démerde sans PA, puisqu’elle a la “chance” d’avoir les gosses, ca fait 1275 pour vivre à trois, 425e/personne.</p>
<p>On peut refaire le calcul avec les “reste à vivre”, on trouvera toujours une baisse très nette de revenu pour le parent qui doit nourrir, habiller, éduquer (livres, ciné, attractions, expos, loisirs, console de jeux…) tout seul ses enfants.</p>
<p>Le jackpot, vraiment…</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - pere divorcé un brin trolleururn:md5:b18279d9f4099a4c59a4fbe378f5c1972012-03-23T09:47:59+01:002012-03-23T09:47:59+01:00pere divorcé un brin trolleur<p>@Naël 112</p>
<p>Madame (ou Monsieur ? pardonnez moi, mais pour le sujet du jour, cela n’a que peu d’importance),</p>
<p>tout d’abord pardonnez moi d’avroi laissé passer 80 commentaires avant de vous répondre. je ne suis pas devant mon écran toute la journée</p>
<p>Asor est un homme. Soit. Vous noterez que je ne le critique pas, je critique le sexisme de la justice. Je reconnais d’ailleurs que sa proposition de décision est bien dans la norme actuelle.</p>
<p>La vision court termiste de l’intérêt de l’enfant, basée sur des critères de confort matériel et non d’équilibre affectif, me semble en effet erronnnée.</p>
<p>pour revenir au sexisme, que diriez vous de ces commentaires ?:<br />
“Ce n’est pas l’intérêt de l’entreprise d’embaucher des handicapés, ça coûte plus cher, il faut aménager les postes de travail”<br />
“Ce n’est pas l’intérêt de l’entreprise d’embaucher des noirs”<br />
“Les femmes ne sont pas dans les conseils d’administration parce qu’elles ne le souhaitent pas”</p>
<p>bien à vous</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Octaveurn:md5:91076f8f80861e586c26c245fa52ce412012-03-23T09:04:44+01:002012-03-23T09:04:44+01:00Octave<p>Asor, encore une fois je vous félicite très sincèrement pour votre courage. C’est tout honneur d’entrer ainsi dans l’arène.</p>
<p>Pouvez-vous nous affirmer ici, en votre âme et conscience, que si les rôles avaient été inversés, vous auriez donné la garde principale au père ? Si une mère, quittant le domicile conjugal, après une garde alternée contestée, était venue vous voir en proposant (comble de la bonne volonté) une garde alternée ? Bref, sur une affaire en tous points symétrique. Je crois que beaucoup aimeraient lire votre decision.</p>
<p>Parce que quand on lit la vôtre on a tout de même l’impression que les préjugés sont au travail et les motivations pas bien solides. 25’ de trajet, franchement, même mis bout à bout avec d’autres arguments, ce n’est pas un élément sérieux pour figurer dans une motivation, c’est limite de mauvaise foi.</p>
<p>Et décider de la vie d’enfant pendant peut-être deux décennies, et de la relation à un de leurs parents, sur des considérations d’exiguïté, quelques mois passés avec leur mère et quelques minutes de trajet, ce n’est pas à la hauteur. C’est pour cela qu’on vous sent profondément opposé à la RA pour les jeunes enfants, masquant ça sous de mauvais prétextes.</p>
<p>Bref, les enfants vont être perturbés deux fois et demi par semaine au lieu d’une, leur risque de perdre le contact avec leur père a fait un bond, et leur mère, dans un état psychologique douteux, va devoir gérer quasi seule ses enfants au quotidien.</p>
<p>Dites-nous au moins que vous auriez pris la même mauvaise decision dans le cas inverse !</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - lambdaurn:md5:60637df121d91f23a548f52cd62e75132012-03-23T09:03:44+01:002012-03-23T09:03:44+01:00lambda<p>à nael 151: vous me citez des articles où il est question de l’interêt de l’enfant mais à aucun moment il n’est dit ce qu’il y a dans cette notion ! alors , qu’elle est la définition de l’interet de l’enfant ??</p>
<p>il me semble pourtant que les plus grands juristes français se sont penchés dessus mais vous , magistrat , vous ne savez pas …….</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - johnurn:md5:48b2a4c307253897d4fb8f595c7800082012-03-23T02:24:23+01:002012-03-23T02:24:23+01:00john<p>Et blam!!!<br />
Avec cet article, vous venez de nous montrer une énorme erreur d’appréciation commune à de nombreux magistrats et qui ont bien du mal à l’accepter.</p>
<p>Je reprends. Vous écrivez:<br />
<em>“Certains commentateurs du billet précédent ont soutenu que les pères se voyaient déconseiller par leur avocat de demander la résidence de leur enfant. C’est méconnaître la réalité du système judiciaire : <strong>tout d’abord, pourquoi un avocat déconseillerait-il cette demande à son client ? Le seul risque d’une telle demande est qu’elle soit rejetée, ce qui revient exactement au même que de ne pas la formuler…</strong> </em>“</p>
<p>Là on voit que vous ne connaissez pas du tout le métier de l’avocat. Pour rappel, celui-ci est là pour conseiller son client et lui donner les meilleures solutions possibles pour résoudre son litige.<br />
Selon les statistiques que vous avez vous même fournies, la mère obtient la garde de ses enfants dans la très grande majorité des cas. L’avocat connaissant cet état de fait, ne peut le cacher à son client. Au vu de la faible probabilité d’obtention de la garde et au vu des délais d’attente auprès des JAF, n’importe quel avocat consciencieux et professionnel NE PEUT QUE conseiller à son client de laisser tomber cette demande et d’aboutir à une résolution amiable (surtout que personne n’aime voir ce genre de situation perdurer).</p>
<p>Ainsi affirmer que <em>“le faible taux de résidences alternées et de résidences chez le père résulterait, pour une large part, du faible taux de ces demandes chez les pères, apparaît relativement valable”</em> est un argument fallacieux, car l’inverse peut être tout aussi vrai. (surtout que vos propres statistiques démontrent le contraire de vos propos).</p>
<p>De plus, je vous avoue avoir ri à la lecture de ceci:<br />
<em>“Attendu cependant qu’<strong>un droit élargi à toutes les fins de semaines reviendrait à priver les enfants de profiter de périodes de temps libre avec leur mère</strong> ; qu’une telle solution, contraire à leurs intérêts, ne saurait être retenue ; qu’il convient dès lors de prévoir que les droits du père prendront la forme d’un droit de visite et d’hébergement s’exerçant une fin de semaine sur deux, outre une journée en semaine, du mardi soir au mercredi soir ;”</em><br />
Question bête: le temps que la mère passe en semaine avec ses enfants (hors école, hors travail) ne serait donc pas du temps libre? Le temps libre ne compterait donc que pour le week-end et ce, peu important que le père travaille le samedi ou non…<br />
Je ne vous cache pas que vous avez une vision très particulière de la chose, légèrement (complètement?) peu réaliste.</p>
<p>Et pour finir, vous dites:<br />
<em>“Attendu toutefois que, si durant les mois de juillet à octobre 2011 Païkan a manifestement vu ses enfants de façon fréquente et régulière, l<strong>es pièces versées aux débats ne permettent pas pour autant d’établir qu’une réelle résidence alternée a été mise en place entre les parties postérieurement à leur séparation</strong> ; qu’il est cependant constant que Léo et Léa résident habituellement au domicile de leur mère depuis mi-octobre 2011”</em><br />
Pourtant, dans les déclarations des deux parties, il est bien précisé qu’il y a eu une garde alternée des enfants durant les mois de juillet-aout par quinzaine. Pour les mois de septembre-octobre, bien que la mère des enfants affirme qu’il n’y avait plus de garde partagée (par quinzaine), elle précise que le père gardait les enfants 3 à 4 jours par semaine. En clair, nous sommes passés d’une garde par quinzaine à une garde “par semaine”. Malgré la qualification de cet état par la mère de large droit de visite et d’hébergement, il apparait plutôt qu’il y ait toujours eu une garde alternée, celle-ci étant plus fréquente.</p>
<p>En bref, il apparait qu’une partie de votre argumentation semble (volontairement?) biaisée et semble écarter injustement l’argumentation du père pour favoriser la mère.<br />
J’espère que vous comprenez du coup la méfiance des citoyens à l’égard des magistrats.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - kvqurn:md5:9142210de0a439fe2cb31559f4f4d1ed2012-03-22T23:50:55+01:002012-03-22T23:50:55+01:00kvq<p>merci solo 171 de me rappeler un sacré souvenir <a href="http://www.bobdylan-fr.com/trad/hardrain.html" rel="nofollow"></a></p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - kvqurn:md5:2abdc96bb72fd73c233740983ba8ddbf2012-03-22T23:03:05+01:002012-03-22T23:03:05+01:00kvq<p>3 conseils et 8 lignes, juste pour savoir à quelle sauce on sera mangé et se préparer en conséquence …</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - bayardurn:md5:7a5181a39c9d55e25401ed211f5d64972012-03-22T22:50:59+01:002012-03-22T22:50:59+01:00bayard<p>Bonjour,</p>
<p>Les rationalisations forcenées de certains pères amers sont assez agaçantes.<br />
Le but du juge n’est pas de prendre parti pour tel ou tel adulte, mais d’agir pour le bien de l’enfant. Et heureusement que le juge est là, dans certains cas.</p>
<p>Quant au sexisme au général, je suggérerais de faire attention : égalité des droits ne signifie pas identité des sexes. La différences des sexes est fondatrice.<br />
Considérer que neuf mois de grossesse ce n’est pas long… c’est quand même ahurissant.<br />
La place du père est forcément plus fragile que celle de la mère, quel mal y a-t-il à cela ? C’est la société qui fonde la paternité, c’est la biologie qui fonde la maternité, il y a n’a pas d’équivalence entre les deux places et je crois finalement que c’est tant mieux.<br />
Puisque nous sommes dans un blog juridique, je me permets de citer l’adage “Pater incertus, mater certissima”.<br />
Bien sûr les huit lignes précédentes sont hors-sujet par rapport aux décisions d’un JAF qui cherche la meilleurs solution pour l’enfant, dans la situation concrète.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Solourn:md5:4faa38e53ac02360fc531eeea015cd4f2012-03-22T22:31:25+01:002012-03-22T22:31:25+01:00Solo<p>And it’s a hard rain’s a-gonna fall., n’est-ce pas…</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - kvqurn:md5:675da187a805c44a3ab7435d74569a512012-03-22T21:21:27+01:002012-03-22T21:21:27+01:00kvq<p>3 conseils aux pères après la séparation avant de passer devant le JAF :<br />
pour minorer la pension :<br />
faites des dettes, vendez votre voiture, et rachetez la à crédit.<br />
ne partagez pas votre loyer avec votre nouvelle compagne.<br />
pour garder les enfants au moins en garde alternée :<br />
attendez d’avoir trouvé un logement décent en face de l’école, et gagnez du temps avant d’affronter l’épreuve, car les conséquences du jugement seront lourdes et longues<br />
voilà pour commencer …</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - sereatcourn:md5:b9b46070902767eba7f4c0b954d4246e2012-03-22T19:04:10+01:002012-03-22T19:04:10+01:00sereatco<p>Bonjour,</p>
<p>Je suis le seul à trouver les propos de v_atekor de plus en plus incompréhensibles ?</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - mamilouurn:md5:8a032030542fdde57e45ded3ff2176b02012-03-22T18:20:36+01:002012-03-22T18:20:36+01:00mamilou<p>@ v atekor 149</p>
<p>Le lien maternel aussi se construit sous la contrainte du quotidien, sauf que dans notre société, la personne qui prend le congé maternel et s’occupe donc de l’enfant à la sortie de la maternité, c’est la mère, dans la grande majorité des cas, le parent qui prend un congé parental ou qui prend un mi-temps à la sortie du congé maternel c’est encore la mère, alors oui dès la naissance le lien d’attachement avec l’enfant est souvent plus immédiat avec la mère qu’avec le père.</p>
<p>Et encore il faudrait évoquer les hypothèses ou les parents ne vivent pas ensemble à la naissance de l’enfant et où le père n’a donc jamais eu celui-ci que pour des visites, les hypothèses où le père ne voulait pas de l’enfant et va mettre six mois après la naissance de celui-ci pour se raviser, le reconnaitre et demander à le voir, les hypothèses où les parents vivent ensemble mais sont dèjà dans une logique de rupture pour ne pas dire de coups tordus, les hypothèse où pour des raisons culturelles ou psychiatriques ou de ressentiment vis à vis du père, la mère va s’accaparer l’enfant.</p>
<p>Si quand vous statuez, vous ne donnez pas un coup de pouce au père ou si vous le découragez d’avance, vous aurez à plus ou moins long terme un enfant élévé uniquement par sa mère. C’est tout ce que j’ai voulu dire.</p>
<p>Désolé si le terme fragile vous a hérissé le poil. Cela me parait une réaction comment pourrais je dire …. Non je vais encore me faire traiter de sexiste.</p>
<p>Bon je vois que pendant que j’essayais de vous répondre, la polémique sur le vocabulaire que j’ai utilisé a continué mais cette fois tant pis si je ne suis pas claire ou si mes propos démontrent de façon éclatante mes préjugés inconscients.</p>Soyez le juge aux affaires familiales (1) - stellarurn:md5:50d1dfc41b11fdeb51975aeebbb8c99d2012-03-22T18:03:35+01:002012-03-22T18:03:35+01:00stellar<p>J’oubliais (malgré un message très long) : pas de mesures d’enquête, coûteuses et qui ne risquent de rien apporter de significatif.</p>Soyez le juge aux affaires familiales (1) - stellarurn:md5:d7bcd836c4b63abfe05866bfbc3760fe2012-03-22T17:58:56+01:002012-03-22T17:58:56+01:00stellar<p>Bon, je me lance après la bataille, mais en ayant pris soin de ne pas avoir lu le délibéré avant.</p>
<p>Je vais m’efforcer de me baser sur des éléments factuels ou non contestés et d’écarter autant que faire se peut les déclarations unilatérales des parties.</p>
<p>Le père demande la RA.<br />
Il me semble être un bon parent, la distance de son nouveau domicile n’est pas déraisonnable (beaucoup de gens sont à plus de 25 mn de l’école / de leur enfant) et les arguments en défense de la mère me semblent faibles, et “émotionnels” :<br />
- l’absence de cadre du système antérieur n’est pas pertinent : le but de la décision est de le fixer. Une règle simple et respectée de RA peut aussi être un cadre stable.<br />
- la fièvre de Léa ne me semble pas significative. A son âge, 38 ° est facilement et vite atteint. L’enfant pouvait sembler bien portante alors qu’elle était chez son père. Les attestations (médecin, directrice de crèche) montrent qu’il s’occupe correctement des enfants.<br />
- La crainte qu’il ne les rende pas semble injustifiée (des paroles échappées avant la séparation n’ont guère plus de valeur qu’un serment d’ivrogne) et c’est d’ailleurs la mère qui n’a pas rendu les enfants.<br />
- Le fait que les enfants soient habitués à être chez la mère est tout de même le résultat d’un coup de force et “ce nouveau cadre stable” ne pourra être pris en compte sauf à inciter à la politique du fait accompli.</p>
<p>Il me semble bien pour l’intérêt des enfants que leurs parents soient tous deux impliqués de façon importante, sinon égale, dans leur développement. Les études sur les risques de la RA sont contradictoires et semblent souvent instrumentalisées. Qu’est-ce qui est le plus traumatisant : ne pas avoir un domicile de référence ou n’avoir plus qu’un parent de référence?</p>
<p>Le fait de confier prioritairement les enfants, notamment en bas âge, à leur mère me semble plus être la conséquence d’un rôle social et d’une division sexuée intériorisé tant par les juges que les parents.<br />
Cela suppose certes que les parents coopèrent, mais en cas de mésentente, confier la résidence habituelle chez l’un des parents ne supprime pas les conflits au moment des passages de témoin et risque de marginaliser l’autre.<br />
Le comportement d’Eléa m’inquiète d’ailleurs puisque selon ses dires, “elle a freiné des quatre fers pour le droit de visite et d’hébergement et n’y a consenti que lorsqu’il a été trop insistant pour pour Léa et Léo”.</p>
<p>En conclusion :<br />
D’abord, autorité parentale conjointe, avec rappel dans le jugement.<br />
RA à titre provisoire.<br />
Semaines paire chez le père (cela fournira un moyen mnémotechnique de s’en souvenir) et impaires chez la mère. Moitié des vacances scolaires chez chacun des parents, avec alternance pour Noël (réveillon chez le père les années paires…). pour les grandes vacances alternance par quinzaine .</p>
<p>La RA ne me semble pas exclure de contribution. Je calcule d’abord un montant en cas de résidence habituelle chez la mère. Je suis peut-être naïf mais je demanderais à Païkan si sa compagne et lui ont un compte joint et comment ils se partagent les dépenses, notamment les mensualités évoquées. Dans le doute, je considère que la nouvelle compagne de Païkan contribue au loyer à hauteur de ses revenus et je ne vois pas pourquoi elle paierait pour la voiture de son compagnon ni pour son crédit à la consommation. J’obtiens donc un revenu disponible de 1960 €/mois pour Païkan et de 811 € pour Eléa. Un transfert équitable pour une résidence complète chez Eléa donnerait donc environ 600 €/mois pour les 2 enfants.<br />
Pour une RA, je mets donc 300 € / mois pour les 2 enfants.</p>
<p>Le caractère provisoire de la solution permet de vérifier si chacun des 2 parents s’occupe bien des enfants et surtout respecte la règle du jeu (Le risque me semble d’ailleurs être plutôt chez la mère, qui semble mal vivre la séparation).<br />
Si jamais un des parents ne respectait pas les conditions de la RA, et en cas de demande de résidence habituelle de l’autre parent, sa demande aurait alors de bonnes chances d’aboutir. Mon idée n’est pas de faire du chantage mais en cas d’échec de la RA parce qu’un des parents a tendance à prendre les enfants en otages, à confier la résidence habituelle à celui qui semble le plus responsable.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - v_atekorurn:md5:d0ef342fd7a4c90fca53bd84fafa53c42012-03-22T17:56:02+01:002012-03-22T17:56:02+01:00v_atekor<p>@Nael:<br />
J’aimerai que ce soit le cas. Elle explique bien le lien qu’elle fait entre nécessité pour le père et la fragilité du lien qui en résulte, et en tire sa conclusion.</p>
<p>Je n’ai fait que lire ce témoignage qui m’a fait bondir et j’essaie d’analyser le pourquoi de ce rejet viscéral. Je note la fragilité du lien, dont vous admettez avec moi qu’elle est moins fragile que certains le pensent, et j’ajoute que ce lien n’est pas non plus lié à un état de nécessité.</p>
<p>Quoi qu’il en soit une grossesse ne dure que 9 mois, pas 10 ans. Si la mère ne construit pas sa relation sur autre chose que sa grossesse elle sera rapidement aussi déphasée qu’un homme qui découvrirait 10 ans après son enfant. Il n’y a pas de différence de ce point de vue là; quoiqu’en pense Mamilou</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - récap59urn:md5:0e9800781c78e7ed26934b08bed850052012-03-22T17:55:11+01:002012-03-22T17:55:11+01:00récap59<p>Affaire Worth-Bettencourt :</p>
<p>«On aurait pu éviter la mise en examen du deuxième chef de parquet de France et en même temps gagner du temps et simplifier les choses», a commenté l’avocat du procureur, Me Jean-Yves Dupeux.</p>
<p><a href="http://www.20minutes.fr/societe/902967-mise-examen-juge-courroye-annulee-cour-appel" title="http://www.20minutes.fr/societe/902967-mise-examen-juge-courroye-annulee-cour-appel" rel="nofollow">http://www.20minutes.fr/societe/902…</a></p>
<p>Cela veut dire que les journalistes victimes des pratiques du procureur Courroye ne peuvent pas déposer une nouvelle plainte contre lui ?</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - tyvuurn:md5:582ef2013f432ec790dc15edf32fd55e2012-03-22T17:47:27+01:002012-03-22T17:47:27+01:00tyvu<p>Nous vivons dans une société encore majoritairement machiste (écart des salaires, pourcentage très bas de femmes dans les postes de pouvoir, films où les femmes attendent sagement que le héros mâle accomplisse sa mission, etc…).<br />
Et dans une société machiste, le rôle d’éduquer les enfants, surtout quand ils sont jeunes, est dévolu aux femmes, car celles-ci sont conditionnées dès leur plus jeune âge pour s’en préoccuper.<br />
Alors, si on y réfléchit un tout petit peu, il est parfaitement logique que les mères obtiennent plus souvent la garde des enfants que les pères dans une société machiste, en statistique, car statistiquement aussi, les pères sont beaucoup moins préoccupés de s’occuper de leurs enfants, surtout dans le quotidien (ce qui ne veut pas dire qu’ils n’y soient pas attachés : on peut très bien adorer son gosse, et être incapable de l’élever correctement).<br />
Et je parle de statistique, du global, pas de chaque cas particulier ! Ne mélangeons pas tout. Je suis père au foyer et je m’occupe donc de mes 3 enfants en bas-âge. Mais j’ai parfaitement conscience que ma femme le ferait bien mieux que moi. Que le contact des enfants avec leur mère est INDISPENSABLE. Celui avec leur père est bien, mais pas aussi vital. Nier cela, c’est refuser de regarder objectivement le comportement des enfants, ce qui est bon pour leur équilibre. Je regarde mes enfants : ils souffrent bien plus quand leur mère part deux jours que quand je pars deux jours. Même s’ils sont tout autant heureux du retour de leurs deux parents à chaque fois. Et comme je passe beaucoup plus de temps avec mes enfants que leur mère, on ne peut vraiment pas soupçonner une “manipulation” de la mère pour qu’ils la préfèrent. Si on devait se séparer, il me semble évident que, une fois la subjectivité engendrée par la souffrance et l’orgueil dissipée, je serais le premier à demander que ce soit la mère qui ait la garde des enfants, et que je ne sois que la roue de secours pour faciliter la vie de mes enfants, donc de leur mère, quoi qu’il doive en couter à mon ego.<br />
J’en tire la conclusion que les pères qui ne veulent pas admettre que dans les premières années de leur vie, les enfants ont un plus grand besoin vital de leur mère que de leur père, ces pères donc refusent d’être objectifs vis-à-vis de leurs enfants, et restent dans un schéma de pensées machiste où le mâle doit dominer la femelle, même et surtout en privant les enfants de leur mère. Et seront donc toujours insatisfaits des décisions de justice.<br />
Bien sûr, il existe des cas particuliers, où la mère peut s’avérer dangereuse pour les enfants, ne pas être apte à offrir ce qu’il faut pour la stabilité des enfants, etc… Mais les chiffres, les statistiques, parlent du cas général. Il me parait donc logique que dans une majorité des cas, la mère obtienne le droit de garde. Et pour les cas particuliers, il semblerait que la situation soit inversée : allez consulter le lien donné par Bigoud (56) : <strong><ins>“Moins de 30% des pères réclament la garde des enfants au moment du divorce ; lorsqu’ils le font, la justice tranche en leur faveur dans 60 à 70% des cas.”</ins></strong> Donc le système me parait assez équilibré et juste, en gardant en tête qu’il est impossible qu’un système puisse ne jamais se tromper, ni satisfaire tout le monde. En particulier dans les divorces où des enfants sont en jeu. Là aussi, il me parait évident que les DEUX parents sont en tort ! A partir du moment où on met des enfants en route, il faut revoir les bases de son couple, et se dire que la priorité va être les enfants, plus le couple en lui-même. Car élever des enfants, c’est vraiment du boulot. Et il faut arrêter de le déléguer aux gardes, à l’école ou aux institutions, parce que c’est trop difficile et qu’on veut continuer à se la couler douce… Avoir des enfants signifie forcément que la dynamique de couple va se modifier. Ne pas l’anticiper, c’est aller droit dans le mur du divorce.<br />
Avec ma femme, depuis l’arrivée du troisième, nous éprouvons beaucoup de difficulté à simplement trouver du temps pour parler, communiquer, partager. Je ne parle même pas d’avoir encore l’énergie de se prendre dans les bras, de se complimenter, etc… Mais nous savons que c’est temporaire, que dans quelques années, les enfants seront plus autonomes, et que nous nous retrouverons. Il faut savoir serrer les dents jusque là, et garder une confiance inébranlable dans l’autre, dans ce qu’il représente pour nous. Et oublier l’illusion de se ménager du temps pour le couple : les rares moments de pause, on souhaite d’abord les passer à s’écrouler pour se reposer, dormir, faire le vide dans sa tête. Ressourcer l’individuel, puis seulement après le couple, c’est ça la réalité.<br />
Ne pas prévoir tout cela, et tout ce que cela a pour conséquence, c’est forcément se rendre malheureux, rendre l’autre malheureux, et au final faire payer l’addition aux enfants, par un divorce et des conditions matérielles et affectives qui vont forcément se dégrader pour eux…</p>
<p>Pour les pères qui souffrent d’une décision “injuste” suite à leur divorce, dites-vous bien qu’il y a au moins dix fois plus de femmes qui souffrent de la société machiste qui leur imposent des décisions iniques. Je n’ai jamais vu d’employés hommes protester de toucher plus d’argent que leurs collègues femmes, voir de refuser leur salaire pour combattre cette injustice. Ou de voter en priorité les partis qui proposent autant de femmes que d’hommes aux élections… Vous ne faites rien pour changer les mentalités d’une société machiste, alors ne soyez pas surpris d’en subir les conséquences indirectes : les femmes sont mieux conditionnées que les hommes à s’occuper des enfants, dans la majorité des cas. Et les juges qui font bien leur boulot vont, statistiquement, arriver à cette même conclusion (c’est-à dire pas pour chaque cas particulier, mais au final dans l’ensemble des dossiers). L’intérêt de l’enfant qui prime, c’est cela.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Naelurn:md5:ca0c98e4f7f96a3295aebc1f03e9e7a92012-03-22T17:40:04+01:002012-03-22T17:40:04+01:00Nael<p>@ v_atekor</p>
<p>Je crois surtout que vous sautez sur la moindre maladresse de plume pour étayer vos théories…</p>
<p>@ conclusor</p>
<p>Concernant les chambres, il est effectivement préjudiciable qu’un enfant partage sa chambre avec les adultes.</p>
<p>Concernant le nombre d’enfants par chambre, je vous avoue ne pas avoir creusé la question : comme je l’ai indiqué plus avant, je suis juge d’instance, et je pratique au quotidien les tutelles, le surendettement et les crédits à la consommation, pas les contentieux liés à la résidence des enfants.</p>
<p>A brûle-pourpoint, si pour des petits pourquoi pas, pour des ados je suis moins sûr… Mais là encore, je n’ai pas creusé plus avant cette opinion.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - v_atekorurn:md5:a6a3e8bb134aed076926ba26b1fc8fbb2012-03-22T17:25:02+01:002012-03-22T17:25:02+01:00v_atekor<p>@Ptifiloum:<br />
j’aimerai être aussi convaincu que ça qu’il s’agit d’un abus. Sur la <em>contrainte</em>, ou plutôt la <em>nécessité</em> - si j’interprète bien les guillemets - je crois plutôt qu’il s’agit du reflet de sa propre expérience de mère.</p>
<p>Et je crois bien que dans son esprit la fragilité du lien est bien lié à cette nécessité. En supprimant l’un on supprime l’autre.</p>
<p>Au XXIe siècle, des pères qui s’investissent dans l’éducation de leurs enfants ce n’est pas rare, et pour ceux que je connais il n’y a aucune forme de contrainte. (j’admets également que ce ne sont pas des couples qui divorcent, en tout cas jusque là)</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Ptifiloumurn:md5:a9d0a4d3a76d467da87aea26db2edece2012-03-22T17:15:39+01:002012-03-22T17:15:39+01:00Ptifiloum<p>@ v_atekor (159) : Sur la fragilité du lien ou la contrainte je vous rejoint volontiers mais au regard du reste du propos et du contexte il apparait clairement qu’il s’agit plus d’un abus de plume que de sexisme.</p>
<p>De là à affirmer qu’il s’agit d’un préjugé…</p>
<p>Disons un manque de relecture plutôt si vous voulez bien, mais sur le fond vous conviendrez que les conséquence qui en sont déduite s’oppose à l’existence même de ce sexisme.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Cobanurn:md5:fa8c295bb24c318a624fde38a15962bf2012-03-22T17:14:01+01:002012-03-22T17:14:01+01:00Coban<p>Cher Eolas,</p>
<p>je lis votre blog avec intérêt depuis plusieurs années, sans avoir jamais posté de commentaire. Aujourd’hui pourtant, ce n’est pas son contenu juridique qui me fait réagir : merci de m’avoir, grâce à votre cas pratique, donné envie de réouvrir La nuit des temps demain dans le métro, en allant au cabinet…</p>
<p>Bonne soirée !</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Ryuuurn:md5:77488bb4bbd075cccb5fed4a5173bcff2012-03-22T17:06:05+01:002012-03-22T17:06:05+01:00Ryuu<p>@Conclusor (156)</p>
<p>Et vous avez faux (mais je ne vous en veux pas), si je dis que je veux que les parents ne puissent pas graduer leur réponse, c’est pour ne pas léser le parent qui n’ose pas demander plus que la garde alternée. Car même en cas d’anonymisation des parents, si les pères continuent de ne pas réclamer plus que la garde alternée, les chiffres ne vont pas vraiment bouger.</p>
<p>C’est donc pour vraiment forcer le juge à trancher dans l’intérêt de l’enfant, en tranchant entre les deux parents si ceux-ci veulent la garde. Dans mon esprit, cette absence de biais devrait naturellement conduire à des résidences alternées plus fréquentes puisque l’intérêt de l’enfant est bien de voir ses deux parents. (ceci est un préjugé de ma part, rien ne me dit que l’intérêt de l’enfant n’est pas plutot d’etre élevé par une mère seule, je le reconnais)</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - v_atekorurn:md5:ac9f8405893f522ed73c9ff98a5dc3662012-03-22T17:04:41+01:002012-03-22T17:04:41+01:00v_atekor<p><em>Ça ne suppose pas que le liens soit faible, ni qu’il n’existe pas avant la naissance, juste qu’il est différent et se construit d’une autre façon.</em></p>
<p>Ah, ben on va commencer à s’entendre. Relisez les propos de Mamilou qui affirme que ce lien est <em>fragile</em> et obtenu sous une forme de <em>contrainte</em>…</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Ptifiloumurn:md5:450ebce1205b193d0859e081d1fee0c42012-03-22T17:01:32+01:002012-03-22T17:01:32+01:00Ptifiloum<p>@ v_aketor (145) : Je suis particulièrement surpris d’avoir selon vous des préjugé sexiste ;) enfin pour rester sérieux, force est de constater qu’il ne s’agit aucunement d’un préjugé dans la mesure ou il existe une analyse sous-jacente.</p>
<p>Vous avez le droit de ne pas y adhérer et je me battrais jusqu’à la dernière goutte de mon sang pour que vous conserviez ce droit mais à l’évidence Mamilou se fonde sur un fait tangible l’homme ne porte pas le bébé dans son ventre ne le sens bouger que par procuration et pas en son for intérieur, et commence en conséquence à tisser son lien avec un peu de retard par rapport à la mère.</p>
<p>Ça ne suppose pas que le liens soit faible, ni qu’il n’existe pas avant la naissance, juste qu’il est différent et se construit d’une autre façon.</p>
<p>Et là ou je revient sur la véritable portée du propos c’est qu’une décision d’un JAF qui empêche le père avec des enfants en bas âges de conserver un contact proche <strong>prive ce père d’une possibilité de tisser un lien fort et durable avec son enfant qu’il ne retrouvera jamais</strong>.</p>
<p>Et c’est précisément sur ce constat que se fonde Mamilou.</p>
<p>Ou est le sexisme là dedans?</p>
<p>Dans le fait d’être persuadé qu’un weekend sur deux c’est insuffisant pour conserver et entretenir le lien particulièrement lorsque l’enfant est en bas âge (ce qui accessoirement est aussi vrai pour le père que pour la mère)?</p>
<p>Où plus dans l’affirmation (au demeurant sans conséquence) que le lien se construit différemment entre un père avec son enfant et une mère avec son enfant?</p>
<p>Le seul élément sur lequel effectivement une forme de sexisme peut apparaitre concerne l’allusion à la fragilité du lien paternel (mais je pense qu’il s’agit plus d’une maladresse de plume en raison du cas d’espèce que d’une réelle pensée sexiste).</p>
<p>Pour ma part je ne pense pas que le lien paternel soit plus ou moins fragile que celui de la mère, c’est le peu de temps en commun et la distance qui fragilise ce lien tant avec l’un qu’avec l’autre parent.</p>
<p>Mais vouloir contre toute évidence affirmer que le lien se tisse sur les mêmes critères avec les mêmes étapes entre chacun des parents et l’enfant c’est à peu près semblable à affirmer que les hommes et les femmes n’ont aucune différence (ouvrez les yeux les femmes sont généralement et en moyenne de plus petite taille que les hommes ont en général plus de poitrine que les hommes, une morphologie différente des hommes (notamment avec l’ossature du bassin), ont des poussées hormonales cycliques contrairement aux hommes, moins de pilosité que les hommes etc.)</p>
<p>Ainsi le simple constat de ces différences serait-il sexiste?</p>
<p>Je ne pense pas ce qui le serait c’est de dire qu’au prétexte d’une de ces différences l’homme ou la femme serait inférieur à l’autre.</p>
<p>Je ne pense pas que c’est ce qu’ai dit ou laissé entendre Mamilou et ce n’est en tout cas certainement pas ma façon de penser.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Conclusorurn:md5:8b0c3815f9951895cdc924e725d642092012-03-22T16:58:16+01:002012-03-22T16:58:16+01:00Conclusor<p>@Nael en 155 : c’est déjà beaucoup mieux présenté, merci ;-) Peut-être encore un petit effort (de formulation seulement j’espère) sur le fait d’avoir “sa propre chambre” pour un enfant. J’imagine que vous voulez dire “ne pas la partager avec des adultes” (je serais d’accord pour dire que c’est un point à considérer très sérieusement) et non “pas plus d’un enfant par chambre” (cela me semblerait un préjugé inacceptable) ?</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Conclusorurn:md5:93661a4bc58d220eb2d61878950db8862012-03-22T16:49:26+01:002012-03-22T16:49:26+01:00Conclusor<p>@Ryuu <q><em>Ensuite, je ne laisserait pas la possibilité aux parents de demander la garde alternée sauf s’ils sont déjà d’accord dessus et qu’ils veulent juste une formalisation de l’accord. Si un parent veut la garde, il doit être prêt à l’assumer totalement.</em></q></p>
<p>Hum, cela me paraît très simpliste, vous avez l’air de considérer que demander la garde alternée est une espèce de fuite de responsabilité, alors que ces deux motivations me paraissent très légitimes :<br />
1) considérer que ses enfants ont besoin de passer un maximum de temps avec l’autre parent (père ou mère), et que ce dernier a besoin aussi de passer du temps avec ses enfants ;<br />
2) être un parent isolé n’est pas facile matériellement, financièrement et pratiquement, et souhaiter partager cette charge avec l’autre parent ne me semble pas honteux.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Naelurn:md5:849111db4e179546a15c3007e9d4c4f32012-03-22T16:41:47+01:002012-03-22T16:41:47+01:00Nael<p>@ Conclusor</p>
<p>Sans aller jusqu’à dire que c’est rédhibitoire, je pense quand même que ça fait un peu petit au quotidien…</p>
<p>Je ne jette l’opprobe sur personne, naturellement, mais je pense que cela peut être un élément à prendre en considération pour l’intérêt de l’enfant. Si le logement loué ne lui permet pas d’avoir sa propre chambre, ou si celle-ci fait 3 mètres sur deux, cela me semble moins favorable que s’il habite dans une demeure trois fois plus grande.</p>
<p>Ce n’est qu’un élément à prendre en considération, pas l’alpha et l’omega d’une décision…</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Ryuuurn:md5:4f6f2ceff8a7713def2e5fb3c47269e92012-03-22T16:38:11+01:002012-03-22T16:38:11+01:00Ryuu<p>@Nael</p>
<p>C’est pour cela que je propose d’anonymiser les demandes. Un père va être moins dissuadé de demander la garde s’il sait déjà que le juge ne pourra pas le juger la-dessus.</p>
<p>Ensuite, je ne laisserait pas la possibilité aux parents de demander la garde alternée sauf s’ils sont déjà d’accord dessus et qu’ils veulent juste une formalisation de l’accord. Si un parent veut la garde, il doit être prêt à l’assumer totalement. Libre ensuite au juge de mettre en place une garde alternée si les deux parents veulent la garde et qu’il estime cela dans l’intérêt de l’enfant.</p>
<p>@Ptifiloum (150)</p>
<p>C’est une hypothèse peut-être, mais je sais qu’elle s’est vérifiée dans au moins deux cas de ma famille (bien entendu, ces exemples n’ont pas force de preuve), notament un cas ou la mère a demandé la garde, le père une résidence alterné, et les 4 enfants ont tous exprimés une préférence pour une résidence principale chez le père. Jugement: tout le monde chez maman, droit de visite normal.</p>
<p>Et construire un résultat positif à partir d’un préjugé négatif (“le père n’a pas un lien privilégié avec l’enfant” -> “résidence alternée pour creer ce lien”) me parait aussi mauvais. Aucun type de préjugé ne doit influer sur la décision, dans aucun sens.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - v_atekorurn:md5:560956b00c7f173d65575a0351487bd52012-03-22T16:31:06+01:002012-03-22T16:31:06+01:00v_atekor<p>@Nael. Si vous lisez mieux mes propos vous verrez que je dis qu’il nous faudra un siècle pour que ça change, car il faut changer de société, et je ne suis pas certain que la comparaison avec les mouvements féministes soient aussi tirée par les cheveux que certains le prétendent.</p>Soyez le JAF (1) : le délibéré - Conclusorurn:md5:d35075ac13e61a29d6353b723c0a5bfe2012-03-22T16:30:05+01:002012-03-22T16:30:05+01:00Conclusor<p>@Nael <em><q>s’il ne prend pas en compte les conditions matérielles, comme se demander, par exemple, comment vivre à 4 dans un 39 m², c’est qu’il est insensible et froid</q></em></p>
<p>En dehors des préjugés sexistes qui ont été abondamment discutés (je ne me prononce pas), ne vous rendriez-vous pas là coupable d’un préjugé social (niveau de salaire) et/ou géographique (Paris / province) ? Un couple avec deux enfants dans 39m², cela ne me paraît pas poser de problème particulier en soit, et je trouve même que le simple fait de se poser cette question est plutôt humiliant pour ceux qui seraient dans ce cas…</p>