Journal d'un avocat

Instantanés de la justice et du droit

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Incroyables audiences

Par Dadouche


Il y a quelque années déjà, l'ENM a organisé une session de formation intitulée « Justice et Cinéma ». La liste des films évoqués était passionnante : Douze hommes en colère, Témoin à charge, Music Box et tant d'autres films de procès. Il était même question de séries télé avec Law and Order (bizarrement traduit New York District par TF1) et ses multiples franchises.

Déçue, déçue, déçue. Que des films sérieux, alors que le cinéma a souvent détourné avec talent la procédure judiciaire dans des scènes parfois loufoques.

Dans ces temps moroses, où on ne peut pas tellement rigoler dans les vraies audiences, voici une liste de quelques audiences inattendues (disponibles en DVD, c'est bientôt Noël).

Manon des Sources (le vrai, celui réalisé par Pagnol dans les années cinquante avec Jacqueline Pagnol dans le rôle de Manon, Raymond Pellegrin en instituteur et Rellys dans le rôle d'Ugolin) :
Manon est accusée d'avoir éconduit violemment un jeune homme du village qui la serrait d'un peu près (c'est sa faute, elle lui avait chanté Carmen), et d'avoir piqué les melons d'Ugolin. Les gendarmes viennent l'arrêter et un procès s'improvise, avec le MDL/C qui se prend pour le juge, le maire en procureur et l'instituteur qui prend la défense de sa belle. Un moment d'anthologie quand Raymond Pellegrin, grandiloquent, s'exclame « on a voulu nous violer » ou quand il explique aux vieilles pies du village que « un faux témoignage, ça peut vous mener en prison » (les vieilles demeurent impassibles). « Ca peut même vous coûter de l'argent » (là elles s'affolent).
Avec en super bonus, dans un autre style, le "sermon de l'Adolphin" et le jeu des poils.

Comment Tuer Votre Femme (How to Murder Your Wife, USA 1964):
Jack Lemmon, dessinateur de comics et célibataire endurci, se réveille un matin un peu pâteux et marié à Virna Lisi. Pour se défouler des angoisses de la vie conjugale, il dessine son héros préféré en train de tuer sa femme et de la couler dans le béton. Un jour, Virna Lisi disparaît et Jack Lemmon est accusé de meurtre. Comme tout l'accuse, il n'a pas d'autre solution que de démontrer au cours du procès que n'importe quel homme normalement constitué tuerait sa femme sans hésitation s'il pouvait le faire juste en appuyant sur un bouton et en étant sûr de ne jamais être soupçonné. Oui c'est un film profondément misogyne, et alors ?

Les Hommes Préfèrent les Blondes (Gentlemen Prefer Blondes, USA 1953):
Indescriptible mais en voici les ingrédients : deux Américaines à Paris, une tiare disparue, une brune qui se fait passer pour une blonde, un détective amoureux, un rouge à lèvre à la lidocaïne, l'attaque du python dans la jungle, des mines de diamants, une croisière avec l'équipe olympique de gymnastique, le tout sur fond de comédie musicale (Diamonds are a Girl's best friends). Et une scène de procès comme on en voit peu.

La Revanche d'une Blonde (Legally Blonde, USA 2001):
Elle Woods, blonde de chez blonde, décide d'aller faire son droit à Harvard pour suivre son copain qui l'a plaquée pour insuffisance de neurones. Lui même n'est pas un prix Nobel de physique en puissance, mais passons. Grâce à sa science capillaire, Elle fait acquitter son idole, la reine de la vidéo anticellulite, accusée de meurtre.

L'Extravagant Mr Deeds (Mr Deeds Goes to Town, USA 1936):
Gary Cooper, héritier inattendu d'une énorme fortune et joueur de tuba, commence à distribuer ladite fortune à tout va. Voyant leur filer entre les doigts l'argent dont ils espéraient bien profiter, ses hommes d'affaires demandent sa mise sous tutelle en arguant de toutes ses bizarreries. Longfellow Deeds finit par se défendre notamment en expliquant que jouer du tuba l'aide à se concentrer, tout comme le juge qui remplit les « o » ou l'expert-psy qui griffonne.

Commentaires

1. Le dimanche 16 décembre 2007 à 16:55 par Emmanuel

N'oublions pas les 5 saisons d'Ally McBeal, dont chaque épisode repose sur un ou plusieurs procès, tous plus ou moins loufoques.

Mais là où la TV américaine se distingue de Julie Lescaut et de Navarro, c'est qu'environ une fois sur deux, les protagonistes PERDENT leurs procès.

2. Le dimanche 16 décembre 2007 à 17:07 par Eolas

J'ajouterais aussi Mon Cousin Vinny(1992), avec Joe Pesci en faux avocat qui se retrouve à assurer la défense dans un vrai procès criminel.

3. Le dimanche 16 décembre 2007 à 17:14 par Ed

Il y a aussi une scène de procès désopilante dans "Intolérable cruauté" des frères Coen, où George Clooney, qui ne se shootait pas encore au Nespresso, campait un avocat (américain évidemment) spécialisé dans les divorces difficiles, capable d'arracher des pensions alimentaires pharamineuses même dans les cas désespérés.

4. Le dimanche 16 décembre 2007 à 17:29 par Henri K.

Notons que la série JAG, de justice militaire aux USA n'est pas mal non plus, avec des procès dans lesquels les protagonistes jouent indifféremment la défense ou l'accusation,( ce qui fait un match dans le procès entre "collègues").

5. Le dimanche 16 décembre 2007 à 17:32 par Sable de la terre

Merci pour ce billet qui est une mine alors que les fêtes approchent et que l'on est entouré de gens qui préparent l'ENM.
Je voudrais en profiter pour vous demander ce qu'il en est de l'influence des séries outre-atlantiques sur le vocabulaire... Voyez-vous souvent des prévenus s'adresser au juge en disant "votre honneur... " ou est-ce un mythe urbain ?
Je garderai toujours en mémoire la plaidoirie de la revanche d'une blonde, fondée sur des données techniques relatives à la résistance des permanentes à l'eau et au shampoing. Comme quoi tout s'utilise dans un procès...

6. Le dimanche 16 décembre 2007 à 17:41 par Albert

Voir aussi le film "Un grand seigneur". Avec Bernard Blier, Mireille Darc, Jean Lefebvre, Jean Carmet, Louis De Funès. De Grangier et Lautner. Il s'agit d'une maison pas encore close, et qui le devient.
La scène du procès concerne l'activité d'une entreprise dénommée "Tricomesure à domicile". Une tricoteuse vient chez vous, et reste toute la journée, et une partie de la nuit s'il le faut, pour vous tricoter un chandail.
Réplique culte, à propos d'une femme de chambre à engager: a-t-elle déjà servi?

7. Le dimanche 16 décembre 2007 à 17:43 par Briscoe

Fan de Law & Order (tous les soirs sur 13ème rue, et tous les vendredis soirs) depuis mon plus jeune âge, cette série m'a clairement donné envie de faire du droit. En classe de 4ème, je demandais sur un forum juridique la définition du rôle d'un procureur, passionée par le célèbre procureur Mc Coy. Je suis aujourd'hui en 2ème année de droit, j'aimerais devenir avocate.
Quel est votre avis sur cette série?
Merci pour votre excellent blog, il fait partie de mes lectures et conversations quotidiennes.

8. Le dimanche 16 décembre 2007 à 18:50 par Denys

Et comment oublier La Poison ? Rappelons l'argument de Sacha Guitry dans ce film qui doit dater, si ma mémoire est bonne, de 1947 : Michel Simon, désireux de se débarrasser de son abominable épouse, consulte un avocat qui va, trompé par une ruse élémentaire, lui révéler le meilleur moyen de le faire sans gros risque judiciaire, moyen qu'il s'empressera de mettre à exécution. Curieux que personne n'y ait pensé.

9. Le dimanche 16 décembre 2007 à 19:15 par Albert

@Denys
Un crime au paradis, remake de La Poison avec Jacques Villeret.
Le remake est assez différent du film original, bien que le thème de départ soit identique: aller voir l'avocat AVANT le crime, pour pouvoir le commettre le crime avec le moins de risque possible.

10. Le dimanche 16 décembre 2007 à 19:18 par Jack

Vous ne citez qu'un seul film qui soit sorti après ma naissance : comme si le cinéma n'avait plus rien de bon depuis des générations et des générations...

Réponse de Dadouche :
Non : simplement comme si les cinq scènes d'audiences décalées qui me sont spontanément revenues à l'esprit avec précision provenaient de films dont la plupart ont été tournés avant 1970. Rien de plus.
J'ai aussi repensé à Tout Ca pour Ca, la Dilettante, Toutes les Filles sont Folles ou Filles Uniques, mais le souvenir était moins précis.
Si vous avez d'autres exemples, faites nous en profiter.

11. Le dimanche 16 décembre 2007 à 20:12 par lawra

Un film récent que j'ai beaucoup apprécié, même s'il n'atteint pas le niveau du livre et s'il est plus "sérieux", c'est Le Maître du Jeu avec Gene Hackman et John Cusack, d'après John Grisham

12. Le dimanche 16 décembre 2007 à 20:16 par Fieffégreffier

@5
Je suis greffière d'instruction et peux vous assurer que le "votre honneur" n'est pas un mythe urbain. Il y a aussi le très joli "mandat de perquisition". Et de temps en temps on m'appelle "maître" ce qui est beaucoup mieux que "Georgette" la copine de Georges le Yéti... (Maître Eolas, je ne vous remercie pas ! rirrriiirrr)

@10
Il y a un film de Pierre Jolivet sorti en 2003 "Filles uniques" où une voleuse récidiviste et une juge d'instruction se lient d'amitié. (Mais peut être êtes-vous né en 2004 ?)

13. Le dimanche 16 décembre 2007 à 20:55 par Lucas Clermont

Est-ce que "Intolérable cruauté" des frères Coen n'est pas cité parce que l'association : avocat, divorce pourrait être perçu momentanément comme un sujet scabreux, sinon un troll ? Ou parce que toutes les demandes en mariage que vous recevez sur ce blogue sont potentiellement de futurs divorces difficiles, de surcroît avec des avocats ?

14. Le dimanche 16 décembre 2007 à 20:57 par Lucas Clermont

Ah je suis idiot : c'est implicite au titre du billet.

15. Le dimanche 16 décembre 2007 à 20:59 par passant

La scène du procès d'"un crime au paradis" est également profondément loufoque, avec son prévenu dépassé par les évènements, l'avocat qui se retrouve malgré lui contraint de couvrir le meurtre qu'il a mis en scène, et le procureur plus déjanté que nécessaire.

16. Le dimanche 16 décembre 2007 à 21:51 par Antoine Valentin

Il y a aussi "L'aventure c'est l'aventure", qui commence par un procès sympa...

17. Le dimanche 16 décembre 2007 à 23:00 par CC

A ne pas rater : Le dernier voyage du juge Feng, de Liu Jie.
Les curieux chemins de la justice au fin fond de la Chine. Un tribunal ambulant : un juge, une greffière, un apprenti et un vieux cheval qui transporte les dossiers...

18. Le dimanche 16 décembre 2007 à 23:09 par Guillaume

"Vous ne citez qu'un seul film qui soit sorti après ma naissance : comme si le cinéma n'avait plus rien de bon depuis des générations et des générations..."

Ce n'est pas par snobisme, mais quand les meilleurs exemples ne sont pas forcément les plus récents, pourquoi devrait-on citer des films récents par principe?

Mais dans les films récents, l'exemple le plus frappant me parait être Find Me Guilty de Sidney Lumet, avec un Vin Diesel surprenant !

19. Le dimanche 16 décembre 2007 à 23:40 par PB

Comme je l'avais déjà dit il y a quelques mois je recommande pour ma part "Circonstances atténuantes" avec Michel Simon et Arletty. Tout est déjà dans le titre (le film n'est malheureusement pas disponible en DVD..).

Sinon, je note avec grande satisfaction en qualité de "lelouchien", la citation de deux films de Lelouch (même si le procès auquel il est fait référence dans l'aventure c'est l'aventure pourra surprendre). "Tout çà pour çà", se déroule quasiment intégralement dans le monde judiciaire (le film est toutefois un peu faible par moment). On peut rappeler aussi l'existence d'un film cette fois ci exclusivement judiciaire et policier de Lelouch qui est "La vie, l'amour, la mort" : il s'agit en fait d'un film sur la peine de mort (tournée bien avant l'abolition). Il n'est pas vraiment drôle pour le coup ! Mais on le trouve pour pas cher...

20. Le lundi 17 décembre 2007 à 00:06 par Eolas

J'ajouterais aussi, si on parle des films pas drôles, Les inconnus dans la Maison d'Henri Decoin (1942), et son remake très correct L'inconnu dans la Maison de George Lautner en 1992 (tourné dans la cour d'assises de Créteil), avec un très bon Belmondo à contre emploi reprenant le rôle de michel Simon, du vieil avocat alcoolique qui ne s'est pas rendu compte qu'un crime se commettait sous son toit.

21. Le lundi 17 décembre 2007 à 00:25 par Antoine Valentin

Sinon, dans le genre film pas drôle, mais qui apporte une réflexion très intéressante sur la justice, et notamment la peine de mort, il y a "Tu ne tueras point", de Kieślowski.

Ce film exceptionnel met en scène un jeune avocat face à un homicide sordide.

("Tu ne tueras point" est le 5ème volet du Décalogue, il y a deux versions : une version cinéma et une version plus courte).

22. Le lundi 17 décembre 2007 à 00:32 par gil

Dans "l'associé du diable" (1998 ?), Al Pacino joue superbement le diable qui s'est incarné en... dirigeant d'un cabinet d'avocats !

23. Le lundi 17 décembre 2007 à 00:46 par Némo

Si vous voulez un petit récapitulatif sur les crimes et les criminels dans le cinéma de fiction, le site suivant du CNRS consacre une rubrique à ce thème:www.criminocorpus.cnrs.fr...

24. Le lundi 17 décembre 2007 à 01:20 par Nicolas

Parmi les films récents américains. Je ne sais quoi penser de fracture (la faille), si Anthony Hopkins et Ryan Gosling jouent bien, je ne connais pas assez la procédure pénale américaine pour savoir si l'énigme tient la route...

25. Le lundi 17 décembre 2007 à 01:52 par Stéphane Boudin

C'est amusant de voir comment les grands esprits se rencontrent.

Nous avions justement parler sur la Blogosphère du CNB, il y a quelques jours, avec plusieurs confrères, de ce qui avait fait naître notre vocation d'avocats et j'avais de mon côté évoquer les quelques films judiciaires américains qui m'avaient marqués et notamment voir :

- Tom Cruise méchamment malmener Jack Nicholson dans Des Hommes d'Honneur
- Raul Julia démonter l'argumentation du Ministère Public contre Harrisson Ford dans Présumé Innocent
- Denzel Washington époustouflant dans Philadeplphia plaidant la cause du sidéen Tom Hanks

Je reprends la conclusion que j'y avait laissé :
Alors oui, je suis d'accord que dans ces films, l'avocat est un peu voire beaucoup idéalisé mais que c'est puissant de voir la force de conviction et de persuasion d'un homme réussir à faire basculer une situation mal partie.


26. Le lundi 17 décembre 2007 à 02:35 par Alex d'Epidose

La scène de jugement dans M le maudit...
;-)

27. Le lundi 17 décembre 2007 à 02:49 par N. Holzschuch

Je me souviens de la scène au début de "Class Action", où Gene Hackman et Elizabeth Mastrantonio (père et fille) arrivent devant le juge :
- Pour le plaignant, Jeremiah Tucker Ward
- Pour la défense, Margaret Eleanor Ward
(le juge) Intéressant, je n'aimerais pas venir à vos diners en famille.

Je me souviens aussi de George Bizos comme avocat grandiose, je crois que c'était dans "Cry Freedom". Mais là, il faut dire que l'original est au moins aussi grand que le rôle... "Law and Justice are two distant cousins, Mr Woods. In South Africa, they are not even on speaking terms". J'ai vu l'original en action...il est encore plus grand.

28. Le lundi 17 décembre 2007 à 03:02 par N. Holzschuch

Argl. Je corrige mon commentaire :
Je me souviens de *Marlon Brando* jouant un personnage d'avocat inspiré de George Bizos dans *A Dry White Season*. La voix de Brando, les grandes répliques... Des scènes d'anthologie.

29. Le lundi 17 décembre 2007 à 07:24 par Schmorgluck

Je dois le dire, c'est grâce à ce blog que j'ai vraiment compris, a posteriori, la fin de "La Firme", avec Tom Cruise, et le choix final que fait l'avocat qu'il joue. Je suis peut-être un peu hors-sujet, je ne me souviens pas qu'il y ait à proprement parler de procès dans ce film.

30. Le lundi 17 décembre 2007 à 08:10 par Le pendu

J'ai été quant à moi très marqué par la scène de procès à la fin de *The Lady from Shangaï* d'Orson Welles : le personnage d'Everett Sloane étant à la fois avocat et prévenu dans le procès final, et s'interrogeant lui-même... Une scène très drôle, d'un film étonnant par la variété de tons qu'il aborde.
Je profite aussi de ce premier commentaire (je crois) pour dire au maître des lieux tout le plaisir que j'ai à le lire, en tant que novice complet en matière de droit !

31. Le lundi 17 décembre 2007 à 10:08 par h

Et personne pour citer la bande dessinée avec l'inénarrable Roy Bean, juge de son état, à l'ouest du Pecos?

"Le juge", lucky luke, Goscinny et Morris.

Ou le juge attaque pour raison de "Casus Belli" un prévenu qui se défend de l'avoir assassiné:
-"Mais je ne le connais pas, moi, ce Casus"

32. Le lundi 17 décembre 2007 à 10:30 par tafkap

"Verdict" avec paul NEWMAN: Phénoménal.

33. Le lundi 17 décembre 2007 à 10:50 par fb

Ce n'est pas du cinéma, mais c'est quand même un monument impérissable. Maître Bafouillet plaidant pour le sapeur Camember :

« La vie, hélas ! n’est qu’un tissu de coups de poignard qu’il faut savoir boire goutte à goutte ; et je le dis hautement, pour moi, le coupable est innocent ! »
-- Christophe

34. Le lundi 17 décembre 2007 à 10:51 par Bébèrt

Moi l'audience que je préfère c'est celle du film "Le retour de Martin Guerre".

35. Le lundi 17 décembre 2007 à 11:42 par Pabl o

Et "La vérité" d'Henri-Georges Clouzot : duel féroce entre Charles Vanel avocat de la défense et Paul Meurisse mais on se rend vite compte qu'ils sont interchangeables.
Paul Meurisse voyant entrer les jurés : "Regardez-moi ces sales gueules. Tout à fait ce qu'il me faut."

36. Le lundi 17 décembre 2007 à 12:24 par coco

Il y a la plaidoirie de Fabrice Luchini dans "tout ça pour ça" aussi. et puis toutes les plaidoiries de John Cage, le camarade d'ally mc beal.

37. Le lundi 17 décembre 2007 à 12:27 par henriparisien

Puisqu'on parle des frères coen, je prèfère de beaucoup the barbers (L'homme qui n'était pas là). Avec un procés bien plus long que dans "intolérable cruauté" et tout aussi fantasmatique (du moins je l'espère).


38. Le lundi 17 décembre 2007 à 12:33 par Pax romana

Pour les amateurs de justice anglaise, vous pouvez également vous procurer The Paradine Case d'Alfred Hitchcock (un vrai chef d'œuvre) ou encore Witness for the Prosecution de Billy Wilder.

39. Le lundi 17 décembre 2007 à 12:39 par Virgile

Peu de scènes surpassent ce sketch de Grangier, tiré du film Les Bons Vivants. Charles l'élégant (Blier) témoigne pour son ex-pensionnaire devenue baronne contre Levebvre défendu par Cowl. Dialogues d'Audiard d'une tendresse canaille un peu pied-nickléenne. L'on y retrouve aussi Carmet parmi les jurés.
fr.youtube.com/watch?v=wQ...

40. Le lundi 17 décembre 2007 à 12:53 par Paralegal

Il y a un film qu'on ne peut que citer sur la justice : "In The name Of The Father" de Jim Sheridan.

Il ne fait pas rire du tout, mais je crois pouvoir dire qu'il est formidable en tous points. Et lorsqu'on sait qu'il relate des faits réels, ça donne encore plus de sueurs froides ...

41. Le lundi 17 décembre 2007 à 12:57 par slu

j'ajoute ma pierre à l'édifice :

- Noblesse Oblige
Avec (de mémoire) Alec Guiness.
Pour au moins deux raisons : l'humour noir britanique et le choix de la procédure devant la chambre des Lords.
Une bonne scène : le film ...

- l'affaire Chelsea deardon ("Legal Eagles")
Avec Debra Winger, Darryl Hannah mais surtout Robert Redford qui change de couleur de robe pour raison personnelle...
Comédie romantique mais Redford en avocat US reste Redford.
Une bonne scène ? Celle où il fait voter le jury à main levée sur la culpabilité de sa cliente dès le début du procès pour finalement leur rappeler que la présomption d'innocence est la règle ...

42. Le lundi 17 décembre 2007 à 13:16 par Humstel

Et personne pour citer "Les Trois frères" ?

43. Le lundi 17 décembre 2007 à 13:16 par DBrdMkr

Beaucoup plus recent et tire d'une histoire vrai, la majorite des dialogues est une retranscription des audiences, "Jugez moi coupable", est absolument a voir.

44. Le lundi 17 décembre 2007 à 13:21 par Pabl o

Et on allait oublier "Anatomie d'un meurtre" d'Otto Preminger (où avons-nous donc la tête ?).

45. Le lundi 17 décembre 2007 à 13:28 par Dany

tout à fait d'accord avec 43 :
"jugez-moi coupable" est ABSOLUMENT à voir.

tout y est, c'est drole, bien fait, intelligent, par Monsieur "Sydney Lumet" himself, donc très beau complément à 12 hommes en colère 50 ans après.

meme vin diesel devient un bon acteur dedans !

46. Le lundi 17 décembre 2007 à 13:47 par Shadow007

J'avais bien apprécié le procès "en musique" de "Chicago"...

47. Le lundi 17 décembre 2007 à 13:48 par Alex

Qui n'a pas vu l'épisode 17 de "Tribunal", avec un Yves Vincent plus impérial que jamais dans le rôle du juge Garonne, n'a rien vu.

48. Le lundi 17 décembre 2007 à 14:12 par fred

"Minuit dans le jardin du bien et du mal" de Clint Eastwood.
Pas mal.
Commentaire du journaliste apres l'introduction de l'avocat du prevenu : "il sait faire de la soie avec un tissus de conneries..."

49. Le lundi 17 décembre 2007 à 15:33 par dura lex sed lex

Dans le même genre, il y a "L'idéaliste" ("The Rainmaker") tiré d'un roman de M. John Grisham. On s'y rend bien compte de l'animosité que porte l'auteur aux grosses firmes. Il y a aussi "Le Procès" d'Orson Welles en lequel les déçus de la justice doivent penser se retrouver...

50. Le lundi 17 décembre 2007 à 15:52 par Telramund

Il y a "le sergent noir", beau film méconnu de John Ford et bel charge contre le racisme dans l'armée yankee après la guerre de sécession. Et pour h qui a aimé "le juge" en BD, il y a évidemment "juge et hors la loi" de John Huston où Roy Bean est incarné par Paul Newman.

Enfin, pèle-mèle, "l'affaire Von Bülow" (sympa) avec Jeremy Irons, "Philadelphia" (médiocre) avec Tom Hanks, "Révélations" avec Al Pacino et Russel Crow (très bien).

51. Le lundi 17 décembre 2007 à 16:55 par SD

Pour continuer la liste: Le Procès (Orson Welles)

52. Le lundi 17 décembre 2007 à 17:56 par dura lex sed lex

Personne pour citer "Femmes de loi" ?
OK, je sors...

53. Le lundi 17 décembre 2007 à 18:04 par dura lex sed lex

Plus sérieusement, il y a aussi "JFK et "Nuremberg" dans le genre film judiciaire. Le second étant un peu moins intéressant que le documentaire "De Nuremberg à Nuremberg", mais c'est le problème des fictions...

54. Le lundi 17 décembre 2007 à 18:41 par Humstel

Je recommande particulièrement la série "Cas de divorces" car contrairement à tous les films cités jusqu'ici, on ne peut y trouver aucun intérêt dramatique, ce qui renforce considérablement la vraisemblance.
Qui plus est, les épisodes se succédant pendant plus de deux heures à un horaire indû, vous glisserez progressivement dans l'état d'ahurissement béat que doivent ressentir les juges terminant leurs audiences le vendredi soir à 22h30 ("on" m'a dit que ça existe).
Pour autant que je puisse en (mal) juger, tout le décorum du tribunal est présent (dans les moyens d'AB production), les puristes trancheront.

A voir sur la TNT à partir de 4h20.

55. Le lundi 17 décembre 2007 à 19:14 par sinequanon

dans un registre plus polisson,
j'ai revu larry flint, la plaidoirie sur les libertés fondamentales est grandiose (l'actrice aussi).

56. Le lundi 17 décembre 2007 à 23:25 par benver

que pensez vous de la faille qui vient de sortir en dvd la semaine passée...
La chute est phénoménale !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Malheureusement on ne voit pas cela dans les procès francais

57. Le mardi 18 décembre 2007 à 00:21 par Gathar

Le dernier film "juridique" que j'ai ve était Veer Zaara. Je ne sais pas exactement comment se déroule un procès en Inde/Pakistan(1), mais j'ai un peu l'intuition que la scène de danse en plein coeur du tribunal n'est pas hyper représentative de la réalité...

(1) je ne confond pas les deux pays, c'est juste que c'est tourné en Inde, et sensé se passer au Pakistan

58. Le mardi 18 décembre 2007 à 01:35 par PEB

Il y a, dans le genre western franco-belge, le récent Big City où tous les protagonistes sont des enfants sauf le juge, ivrogne et corrompu, joué par l'excellent Môssieu Eddy. ;)

Dans le genre inquisitorial, il y a le Nom de la Rose.

59. Le mardi 18 décembre 2007 à 08:48 par DRH


Trop rapidement cité par Dany (45) les 12 hommes en colère qui devrait être diffusé dans les écoles.

Sinon Temoin à Charge avec Marlene Dietrich, Tyrone Power et surtout Charles Laughton. Je l'avais vu enfant et, coup de chance, il a été rediffusé récemment (Arte ?). Existe en DVD.

Comme procès militaire, l'inoubliable Ouragan sur le Caine dont le principe sera repris dans de nombreux fims sur la marine ou l'armée américaine (des hommes d'honneur...)

Bon cinéma.

60. Le mardi 18 décembre 2007 à 09:49 par RANSOM STODDARD

Le titre français d'Anatomy of a murder est "Autopsie d'un meurtre", et je confirme, c'est un pur chef d'oeuvre, le meilleur rôle de James Stewart et le meilleur film de Preminger.
A la longue liste des procès rigolos, j'ajouterais l'hilarante parodie du film de procès dans "Hamburger Film Sandwich" de John Landis et des frères Zucker.

61. Le mardi 18 décembre 2007 à 10:23 par Le Revizor

Et pour ajouter à cette liste passionnante, "la controverse de Valladolid", au cours de laquelle fut débattue la question de l'âme des peuples d'Amérique et dont l'issue eut tant de conséquences sur les peuples d'Afrique...

62. Le mardi 18 décembre 2007 à 12:56 par Schmorgluck

Je n'avais jamais osé poser la question sur ce blog, mais ça fait longtemps que je suis tenté, et ça n'est, je crois, que légèrement hors sujet ici (si on étend le sujet à toute la fiction au lieu de se limiter au cinéma) alors je me lance.

Richard Malka a scénarisé plusieurs bandes dessinées de fiction (pas seulement, mais on va laisser de côté "La face karchée de Sarkozy", vraiment hors sujet ici), principalement deux séries, "L'Ordre de Cicéron" et "Section Financière". Cette dernière n'ayant qu'un seul volume paru, et la première en ayant trois, je vais me focaliser sur "L'Ordre de Cicéron".
Je profite du fait que de nombreux professionnels du droit hantent ces lieux, en plus du Maître des lieux et de ses invités, pour demander leur avis sur cette série sous l'angle des points de procédure et de la représentation du système judiciaire.
Je suppose que, le scénariste étant avocat (je ne l'ai pas appelé "Maître" précédemment parce que, s'il est avocat, ce n'est pas en tant qu'avocat qu'il écrit), il ne commet pas de bourdes trop grossières : c'est dans ces BD que j'ai entendu parler pour la première fois de la CARPA et de la procédure spécifique s'appliquant aux perquisitions dans un cabinet d'avocats - et j'ai pu vérifier la justesse des infos données. Mais j'aimerais bien, si ce n'est pas abuser, avoir des avis plus fins de juristes sur cette série, s'il y en a aux alentours qui connaissent.

63. Le mardi 18 décembre 2007 à 12:58 par Telramund

@60 A pour ma part et pour sortir un peu du sujet, mes films préférés avec James Stewart restent "the shop around the corner" de Lubitsch et "l'homme qui tua Liberty Valence" de Ford. Et pour Preminger j'ai une grande tendresse pour "la rivière sans retour". Mais autopsie d'un meurtre est très bien! Et dans le genre mélo judiciaire il y a le dément "péché mortel" de John Stahl avec la sublimissime Gene Tierney. Pour reprendre Jean-Patrick Manchette, Gene Tierney ou l'on en meurt ou on reste idiot, j'en sais quelque chose je ne l'ai pas eu!

64. Le mardi 18 décembre 2007 à 14:11 par Pabl o

@ RANSOM STODDARD
"Autopsie d'un meurtre", bien sûr ! merci de vos précisions.
Pour achever de donner envie de le voir, la musique est de Duke Ellington qui fait même une apparition, du grand luxe, et même le générique est génial puisqu'il est de Saul Bass.
Tant de bonheur pour le prix d'un simple DVD...

65. Le mardi 18 décembre 2007 à 17:07 par Irgoff

Je suis hors sujet mais j'aimerais ajouter à cette liste -déjà longue- de films qui regroupent de belles robes, deux titres :
- Le coupable idéal (2001)
- The staircase (Soupçons) (2006)
Tous deux sont signés du français Jean-Xavier de Lestrade et tracent sous forme de pseudo-documentaires deux procès très différents : l'un d'un noir pauvre et l'autre d'un blanc riche.

66. Le mardi 18 décembre 2007 à 17:49 par 240-185

>> Il n'y a pas à être puriste pour voir que cette série est du grand n'importe quoi. Je passe sur les scénarios, à la hauteur de la réputation de la maison, mais le décorum est américain (avocat en civil, sur deux tables identiques, audience publique, témoins dans la salle) et la loi inventée pour les besoins du scénario. Bref, jeter cette série à la poubelle, c'est salir la poubelle.

Dans un autre registre, mais avec les mêmes approximations, prenez la série des jeux vidéo "Phoenix Wright" sur Nintendo DS. Si les intrigues tiennent le joueur en haleine, le déroulement des procédures est surréaliste : un juge qui se fait contester son autorité par les avocats, des avocats qui n'hésitent pas à blesser et tuer des gens pour innoncenter leur client ou pour se venger d'avoir "perdu un procès", des peines démesurées par rapport aux actes : un meurtre conduit inévitablement à la peine de mort et des lois inventées sous couvert de transposition d'un univers japonais à la France... Bref, loin d'être une simulation d'avocat.

67. Le mardi 18 décembre 2007 à 20:53 par Frédéric

Sans oublier dans un registre différent l'ancien (1946) mais excellent film UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT, de Michael Powell & Emeric Pressburger, avec David Niven, montrant un procès dans l'au-delà (voir la page www.dvdrama.com/fiche.php...
On le trouve sur DVD.

68. Le mardi 18 décembre 2007 à 21:00 par Frédéric

Voir également Orphée (1950), de Jean Cocteau, un procès surréaliste mais poétique dans un monde imaginaire.

69. Le mercredi 19 décembre 2007 à 07:31 par Anne Honym

Plus intelligent et plus déjanté qu'Ally McBeal (lequel est par trop emprunt d'un romantisme dégoulinant de mousse de capuccino), il y a Boston Justice (Boston Legal en VO), avec un rôle magistral pour James Spader et une bonne surprise du côté de William Shatner. La saison 1 étant certainement la meilleure (comme toujours chez David E. Kelley, également créateur d'Ally McBeal) et mettant l'accent sur l'intelligence des discours des personnages, devant la cour comme dans le privé (ce qui ne les empêche nullement d'être complètement improbables, mais là, au moins, c'est fait exprès). Accessoirement, il y a aussi la série The Practice (même coupable : l'ex-avocat David E. Kelley), mais c'est plus prise de tête et plus on avance dans la série, plus on a l'impression d'entrer dans la surenchère.

70. Le mercredi 19 décembre 2007 à 08:57 par fantômette

J'avoue avoir un peu de mal à regarder des histoires judiciaires à la télé, j'ai toujours la vague impression que je devrais peut-être prendre des notes.

71. Le mercredi 19 décembre 2007 à 09:01 par colargol41

Puisque je vois qu’on s’intéresse au droit et au cinéma ici, j’en profite pour lancer une info : UGC et MK2 attaquent le cinoche municipal de Montreuil (3 salles arts et essais + bientôt 3 autres) pour _abus de position dominante_. Ne riez pas, c’est vrai. Alors si vous voulez en savoir plus et soutenir la vrai culture contre les vilains marchands allez voir là: www.rencartaumelies.fr/pe... Vous pourrez poser votre signature à côté de 7 palmes d’or (c’est classe, non ?).

72. Le mercredi 19 décembre 2007 à 09:42 par fantômette

Ah si, il y a une série française que je regarde sans la difficulté soulevée précédemment, et ceci malgré la précision quasi documentaire des informations qui y sont distillées, c'est -naturellement - Maître Da Costa.

Je me souviens d'une scène de procès correctionnel dans laquelle Maître Da Costa sauve son client d'une condamnation pour homicide involontaire en prouvant de manière ir-ré-fu-table que son client AVAIT BIEN L'INTENTION de tuer la victime, ET DONC, en le renvoyant aux assises.

Le Président du tribunal - je ne parle pas du procureur qui verse de discrètes larmes de joie dans le fond - est abasourdi par tant de brio et , dans l'hébétude provoquée par l'euphorie, prononce une relaxe et un mandat de dépôt (en fait il omet de le prononcer si mes souvenirs sont exacts, mais la brigade de gendarmes télépathes travaillant dans le tribunal de Maître Da Costa - hop hop - arrive à petites foulées et embarque le gars, prenant sur eux d'interpréter le silence éloquent du tribunal).

Je ne sais plus qui - peut-être un avocat du SAF - interroge faiblement Maître Da Costa sur la question de savoir si en renvoyant son client aux assises, il ne lui ferait pas - comment dire - un "cadeau empoisonné", mais Maître Da Costa explique très simplement qu'il n'est saisi que d'une défense en correctionnelle, et qu'il a bien démontré que le délit n'était pas constitué.

Il ne va pas jusqu'à réclamer le solde de ses honoraires à l'audience, mais on sent qu'il n'aurait pas commis l'erreur de ne pas s'être fait intégralement réglé avant de rentrer dans la salle d'audience.

Les magistrats lui lancent des regards emplis d'une affectueuse admiration, en lui laissant le soin de clore l'audience.

Le client part la tête basse, un peu honteux, finalement, d'avoir commis un crime que son avocat réprouve.

Un grand moment.

73. Le jeudi 20 décembre 2007 à 07:27 par Véronique

Et "Le juge et l'assassin" de Bertrand Tavernier ?

P. Noiret, M. Galabru, J. Aurenche (pour le scénario), l'humanité de B. Tavernier.

Du grand cinéma: images, dialogues, acteurs avec un A.

Je suis surprise que ce film ne soit pas évoqué dans cette liste.

74. Le vendredi 21 décembre 2007 à 15:30 par Billy Budd

Il ne s'agit pas vraiment un film de procès, mais je trouve que La confusion des genres, passé quasi inaperçu en salles, constitue l'une des rares réussites du cinéma français dans la "description" du monde judiciaire

75. Le mercredi 26 décembre 2007 à 10:38 par sereatco

Bonjour,
Dans le genre comédie déjantée autour d'un procès, sur le monde de la justice et plus directement des avocats, je recommande "menteur, menteur" avec Jim Carrey.
Un as du barreau subit une malédiction à la veille d'un procès hypermédiatique: pendant 24 heures, il ne peut dire aucun mensonge...
Je sais, c'est dur...

76. Le jeudi 27 décembre 2007 à 15:04 par El Ronchon

J'ajoute l'excellent "Serial Mother" de John Waters où Katleen Turner assure sa propre défense... De quoi mettre Eolas (et ses confrères) sur la paille !

77. Le lundi 14 janvier 2008 à 17:10 par Wrazwadlqs

myoff.forumup.co.za

78. Le lundi 14 janvier 2008 à 17:10 par Wrazwadlqs

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