Faut-il être outré par Outreau ?
Par Eolas le lundi 12 décembre 2005 à 13:28 :: Actualité du droit :: Lien permanent
Un peu tard, j'aborde à mon tour ce qu'il est désormais convenu d'appeler l'affaire d'Outreau.
Paxatagore l'aborde longuement sur sept billets et n'a pas encore achevé, et propose une petite revue de blogs ; l'avocat général Philippe Bilger n'a pas manqué de traiter également de la question, concluant d'un optimiste et volontaire «"Outreau,plus jamais ça", c'est un engagement facile à tenir. Cela dépend seulement de nous. ».
Les réactions politiques n'ont pas manqué, ce qui peut paraître curieux puisque d'habitude, la réponse invariable est : « Il nous est interdit de commenter une décision de justice ». Peut-être faut-il préciser «...quand elle nous dérange » ?
Patrick Devedjian est déchaîné , parlant « d'erreur judiciaire », vilipendant les juges et leur « religion de l'aveu », et invoquant le spectre de l'affaire Patrick Dils, Grégory Villemin et du notaire de Bruay en Artois. Je cite sa réaction non pour sa qualité (elle en est dépourvue) mais parce qu'elle représente l'archétype des réactions entendues abondamment, c'est à dire : l'erreur d'analyse non dépourvue d'arrières-pensées.
Je ne vais pas refaire le procès ici, des livres ont été écrit sur la question. Résumons simplement : suite à des signalements de maltraitance sexuelle sur de jeunes enfants, une instruction est ouverte à Boulogne Sur Mer, qui va aboutir à dix huit mises en examen, toutes sauf une accompagnées d'un placement en détention provisoire. L'affaire sera jugée par la cour d'assises de Saint-Omer où le dossier se révélera être bâti sur des preuves fragiles, qui pour la plupart s'écrouleront. Néanmoins, dix accusés seront condamnés, dont six apparemment mis hors de cause au cours des débats ; deux d'entre eux retourneront en prison. Finalement, il y a une semaine, la cour d'assises de Paris a acquitté en appel les six accusés appelant, quatre des condamnés n'ayant pas fait appel.
Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec la crise de novembre dernier tant par la suite on a eu une pléthore d'analyses divergentes, désignant toutes un responsable, mais hélas jamais le même (le juge incompétent ici, la procédure inquisitoire là, la sacralisation de la parole des enfants à ma droite, l'intime conviction au fond à gauche) avec à la clef une solution simpliste qui n'arrangera rien.
Alors remettons quelques pendules à l'heure.
Tout d'abord, quitte à surprendre, l'affaire d'Outreau n'est pas une erreur judiciaire.
Une erreur judiciaire suppose qu'un innocent a été définitivement condamné à tort (je laisserai de côté l'erreur judiciaire qui consiste à acquitter un coupable, elle est nettement moins grave). Ce n'est pas le cas ici. Tous les innocents ont finalement été acquittés, fût-ce en appel. A aucun moment la présomption d'innocence n'a cessé de jouer en leur faveur.
De même, l'affaire d'Outreau n'est pas un dysfonctionnement de la justice.
En effet, face à un signalement de maltraitance grave, le procureur de la république a décidé d'une enquête policière, puis, les éléments recueillis permettant de soupçonner que les faits étaient réels (et ils l'étaient) a ouvert une instruction, qui a réuni d'autres éléments mettant en cause d'autres personnes. Ces personnes ont été mises en examen, ce qui leur permettait l'accès au dossier et l'assistance d'un avocat. A la fin de l'instruction, le procureur a estimé qu'il existait des charges suffisantes contre les mis en examen et a demandé leur mise en accusation. Le juge d'instruction a partagé cet avis, et la chambre de l'instruction de Douai qui a surement été saisie l'a aussi pensé. Ce ne fut pas l'avis de la juridiction de jugement pour sept d'entre eux, et de la juridiction d'appel pour six autres, quatre personnes ayant été finalement condamnées, certaines à des peines très lourdes. Le système a fonctionné conformement au code de procédure pénale.
Comprenons nous bien : je ne prétends nullement qu'il n'y a pas lieu de s'émouvoir. Au contraire : il doit y avoir un avant et un après cette affaire. Mais commencer en posant mal le problème garantit qu'il ne sera pas résolu.
C'est là que l'affaire d'Outreau prend toute son ampleur : le désastre a été provoqué par le fonctionnement normal de l'institution judiciaire, et ce fonctionnement n'a pas révélé de défaut de conception auquel on pourrait remédier pour faire disparaître ce risque. La solution ne se trouve pas dans une nouvelle réforme législative (si seulement !), ni dans la création d'un nouveau régime de responsabilité des juges, comme si un juge d'instruction sous pression, menacé par les parties de se voir mis en cause personnellement était à même de mener une instruction de meilleure qualité.
En fait, ce qui a fait que cette affaire est un naufrage judiciaire pour reprendre l'image employée ce matin sur France Culture (moi, je cite mes sources...) par Jean-François Burgelin, procureur général honoraire (ça ne veut pas dire qu'il demande des honoraires mais qu'il est à la retraite) près la cour de cassation, ce qui a fait cette affaire, c'est uniquement la détention provisoire.
Que face à une suspicion de sévices graves sur des enfants, une enquête soit menée, un juge d'instruction saisi et les personnes suspectées mises en examen afin d'avoir l'assistance d'un avocat et par son intermédiaire accès au dossier n'a rien de scandaleux, même si la plupart d'entre elles s'avèrent innocentes. Bien sûr, on peut se demander pourquoi il a fallu aller jusqu'en appel pour obtenir cette reconnaissance, mais quitte à me faire traiter de cynique, j'observerai que l'existence même de l'appel se justifie par le fait qu'il faut parfois être jugé deux fois pour être mis hors de cause. Et en l'espèce, les derniers éléments à charge ne se sont effondrés que devant la cour d'assises d'appel. S'il n'y avait pas eu de détention provisoire, et que le secret de l'instruction avait été respecté en évitant que les noms des mis en cause ne soient cités dans la presse, les dégats auraient été limités au montant des honoraires des avocats de la défense, ce qui arrive des centaines de fois chaque année.
Le problème est là, et à mon sens nulle par ailleurs : la détention provisoire, cette arme terrible que les avocats redoutent tant. Cet engrenage dangereux n'est mis en marche qu'à certaines conditions légales qui se veulent protectrices des personnes poursuives, mais parfois, un grain de sable peut rendre la machine folle, et ici il est facile à identifier.
- L'engrenage, ou : la détention provisoire, comment ça marche ?
La détention provisoire est suggérée par le procureur, demandée par le juge d'instruction et décidée par le juge des libertés et de la détention (JLD).
Pour mémoire, rappelons que la loi Perben II permet désormais au parquet de tenter de passer outre un éventuel refus du juge de saisir le JLD. La détention est généralement prononcée au moment de la mise en examen qui suit normalement l'arrestation de la personne concernée. La détention provisoire prend la forme d'un mandat de dépôt décerné par le JLD après un débat contradictoire, où le procureur défend le placement en détention et où l'avocat défend le maintien en liberté. Le mis en examen est présent, et si cette audience est en principe à huis clos, elle peut désormais être publique si l'avocat le réclame. Le mandat de dépôt a une durée maximale de quatre mois pour un délit, un an pour un crime, mais peut être renouvelé un nombre de fois qui varie selon la situation (si vous êtes curieux, vous pouvez lire les articles 145-1 et 145-2 du CPP)
Le débat devant le JLD, qui peut être différé à la demande du mis en examen (qui passera jusqu'à quatre jours ouvrables en détention jusqu'à ce que le débat ait pu avoir lieu) porte uniquement sur les sept critères édictés par l'article 144 du code de procédure pénale, et sur un huitième, non écrit :
La détention provisoire ne peut être ordonnée ou prolongée que si elle constitue l'unique moyen :
1º De conserver les preuves ou les indices matériels (critère n°1) ou d'empêcher soit une pression sur les témoins ou les victimes (critère n°2), soit une concertation frauduleuse entre personnes mises en examen et complices (critère n°3) ;
2º De protéger la personne mise en examen (critère n°4), de garantir son maintien à la disposition de la justice (critère n°5), de mettre fin à l'infraction ou de prévenir son renouvellement (critère n°6) ;
3º De mettre fin à un trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public provoqué par la gravité de l'infraction, les circonstances de sa commission ou l'importance du préjudice qu'elle a causé (critère n°7).
Comme vous pouvez le constater, la probabilité de la culpabilité n'est pas un critère. Présomption d'innocence oblige, on ne parle pas de la probabilité de la culpabilité supposée.
Il s'agit pourtant du huitième critère. S'il y a un doute sur la culpabilité, le JLD rechignera à placer en détention provisoire, tandis que si les faits sont quasiment avérés, et de nature à justifier le prononcé d'une peine de prison ferme, il y sera plus enclin, en pensant qu'il est dans l'intérêt de tous, y compris du mis en examen lui même, de commencer à exécuter sa peine le plus tôt possible. Si un JLD me lit et n'est pas d'accord, il pourra se récrier autant qu'il le voudra, je ne le croirai pas.
J'en veux pour preuve ces paroles tenues par Monsieur Burgelin sur la radio précitée (je souligne) :
« Devant un juge d'instruction (…) il ne s'agit pas du tout d'innocence ou de culpabilité ; il s'agit d'apprécier des charges. On n'est pas en train de juger la personne, on est en train d'apprécier si les charges qui pèsent sur la personne, compte tenu de l'enquête qui a été faite, si ces charges sont suceptibles d'entraîner d'abord sa mise en examen et ensuite éventuellement sa mise sous mandat de dépôt ».
Si Monsieur Burgelin a tout a fait raison sur la mise en examen, qui suppose que le juge d'instruction estime que sont apparus « des indices graves et concordants » laissant supposer que le mis en examen a commis l'infraction, vous avez pu constater que ce critère ne figure absolument pas à l'article 144 du CPP. La seule allusion à la culpabilité dans les cas de mise en détention provisoire se déduit du critère du risque de réitération de l'infraction, qui suppose que le détenu l'ait déjà commis une fois (en fait, deux fois, dans un français rigoureux : on itère puis on réitère).
Dans l'affaire d'Outreau, je ne puis discuter des preuves qui ont été soumises au JLD, je ne les connais pas. Mais il est facile de deviner que face à des indices laissant supposer que des enfants très jeunes avaient été violés et battus, et peut être dans le cas d'un réseau organisé, le JLD a immédiatement vu un trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public provoqué par la gravité de l'infraction et les victimes étant les enfants des auteurs présumés, la nécessité d'empêcher une pression sur les témoins ou les victimes.
On parle désormais de sanctionner le juge d'instruction qui commettrait une erreur en plaçant en détention provisoire si cette erreur apparaît a posteriori comme grossière, mais rappelons qu'il n'y a pas si longtemps, le même gouvernement fustigeait les juges trop prompts à laisser ou remettre en liberté quand le libéré en question commettait un nouveau crime à peine sorti de prison, avec là aussi menace de sanctions à la clef.
Menacer le juge de sanction s'il met un innocent en détention provisoire ou s'il remet en liberté quelqu'un qui va récidiver, c'est faire peser sur lui une obligation de résultat fondé sur des éléments sur lesquels il n'a aucun contrôle (la réalité de faits qui lui sont inconnus au moment où il doit décider, et le comportement futur d'un être humain). Comment peut-on sérieusement croire qu'une justice sous pression sera meilleure et plus à l'abri des erreurs qu'une justice indépendante ? Et incidemment, on se prend à rêver d'un gouvernement qui s'infligerait à lui même de telles sanctions s'il n'obtenait pas des réultats, par exemple, heu... faire baisser significativement le chômage en cent jours, tiens.
- Le grain de sable, ou : pourquoi tant de détentions et pourquoi si longtemps ?
Du point de vue d'un observateur du fonctionnement de la justice, ces détentions en masse qui ont duré des années ne sont pas étonnantes. Elles ne sont pas si rares, d'abord. Parce que, et c'est là qu'entre en jeu le grain de sable, il est certains domaines tellement sensibles que le sens commun semble être aboli. Des qualifications dont la simple lecture braque toutes les défenses du juge et qui rendent la détention quasiment inévitable, sauf si l'innocence est aussi claire que le soleil de midi. C'est le cas en matière de pédophilie, notamment.
Dès qu'on parle de pédophilie, tout sens de la mesure disparaît. Notre société est prise d'hystérie, comme avec le terrorisme, qui donne une perception déformée et exagérée de la menace et provoque une réaction violente disproportionnée.
Imaginez un peu ce que vous penseriez, chers citoyens, en lisant dans votre journal que le juge des libertés et de la détention de Boulogne avait laissé en liberté dix huit personnes soupçonnées d'avoir violé leurs enfants ou ceux de leurs voisins. Seriez vous remplis de satisfaction face à ce respect manifeste de la présomption d'innocence ?
Soyons honnêtes : bien sûr que non.
La pédophilie, comme le terrorisme et la récidive en matière sexuelle, sont des thèmes qui justifient les lois les plus répressives, les décisions de justice les plus sévères, la détention comme principe. Peu importe que ces comportements constituent une exception, une part minuscule de l'activité judiciaire, ce sont les plus bruyantes, les plus exposées, les plus médiatiques. Dès lors qu'on aborde ces thèmes, la passion entre en scène, et la raison en paye le prix.
Si l'affaire d'Outreau avait été une affaire de trafic de voitures volées, dénonciations fantaisistes ou pas, gageons que peu des mis en examen eussent jamais connu les cellules des maisons d'arrêt.
Alors que faire pour que le cri de Philippe Bilger, « Outreau, plus jamais ça !» ne soit pas lettre morte ?
Ecartons d'emblée la solution de facilité que serait une nouvelle réforme de la procédure pénale. Les ennemis du juge d'instruction ressortent leur projet de suppression au profit d'un parquet enquêteur, comme si la défense gagnerait à substituer à l'instruction à charge et à décharge une enquête uniquement à charge. C'est un serpent de mer, comme l'indépendance du parquet, ou le passage à la procédure accusatoire.
La balle est à mon sens dans le camp des juges d'instruction et des juges des libertés et de la détention. Il faut qu'ils gardent en permanence à l'esprit la nécessité de douter, même du travail des policiers. Qu'ils prennent du recul en examinant le dossier, en se demandant à chaque nouveau PV : « Est-ce certain ? Est-ce seulement crédible ? Sur quoi repose l'accusation ? ». Là où leur sens critique doit être à plein régime, c'est à la lecture du rapport de synthèse qui conclut l'enquête de police, fort utile pour avoir tous les éléments du dossier en quelques pages, mais qui est rédigé par l'OPJ ayant dirigé les opérations qui aura souvent tendance à justifier son travail. Les avocats de la défense, s'ils font bien leur travail, sont là précisément pour les aider dans cette démarche en apportant une lecture hyper-critique du dossier. Et rappelons que quand les mis en examen se rétractent des aveux faits devant la police, ce n'est pas forcément sur les conseils avisés de leur avocat mais parce que la garde à vue est une épreuve physique et nerveuse qui pousse à dire n'importe quoi pour que ça s'arrête. Jean-François Burgelin le reconnaissait lui même ce matin. Les aveux ne sont qu'un élément de preuve parmi d'autres, et il faut savoir laisser en liberté même celui qui a avoué. C'est une évidence pour tout avocat ayant fait des permanence de garde à vue. C'est difficilement concevable pour qui ne l'a pas fait.
Les juges d'instructions ne doivent donc pas être les supplétifs du parquet, ce qui à mon sens supposerait que le parquet prenne une part plus active au cours de l'instruction.
En effet, chaque dossier est suivi par un procureur, qu'on appelle procureur régleur. On le voit, lui ou un collègue de permanence, lors du débat devant le JLD. C'est la seule fois où il apparaîtra dans le dossier, sauf éventuellement pour signer un réquisitoire supplétif, avant que l'instruction ne soit terminée. Pourquoi le parquet ne serait-il pas présent lors de l'interrogatoire de première comparution, ou des confrontations ? Il a sûrement des questions aussi intéressantes que celles des avocats à poser ? Cette absence oblige de fait le juge à prendre son rôle et à mener l'instruction à charge de sa propre initiative, la partie à décharge étant plus à même d'émaner de la défense (par des questions lors de l'interrogatoire, des demandes d'acte ou de contre expertise…). Le juge d'instruction a déjà assez de responsabilités à assumer seul pour que le parquet alourdisse sa terrible solitude.
Ne pas se fier aveuglément aux expertises par commodité, que ce soit en matière de crédibilité d'enfants ou de désassemblage informatique.
Remettre la détention provisoire à la place qu'elle doit occuper : celle d'exception, quitte à essuyer des critiques sur leur laxisme supposé. Même sur des faits répugnants. Cette affaire leur donne l'argument qui leur permettra d'écarter ces critiques.
Si plus de 99% des instructions sont menées en France sans problème notable, si les juges d'instruction sont dans leur quasi-totalité des personnes compétentes et consciencieuses (même ceux qui tiennent un blog), il existera toujours un risque d'erreur. Il faut faire en sorte que ce risque soit le seul acceptable : la liberté d'un coupable. Et oui, quitte à risquer qu'il réitère. Gare au fantasme de la sécurité absolue qui primerait sur toutes les libertés.
Ce n'est pas une révolution culturelle que j'appelle de mes vœux, c'est un retour aux principes fondamentaux qui ne nécessite pas de changer un iota aux textes actuels. La quasi totalité des instructions menées par un cabinet ordinaire concernant des coupables et aboutissant à leur condamnation, le risque est que le sens critique s'endorme. Les juges sont des êtres humains, faut-il le rappeler. S'ils ne font pas d'eux même l'effort de le secouer régulièrement pour le réveiller, il faudra des électro-chocs comme l'affaire d'Outreau, l'affaire Dils, l'affaire Grégory, l'affaire de Bruay en Artois pour les réveiller brutalement. Avec le prix humain que cela implique.
Commentaires
1. Le lundi 12 décembre 2005 à 15:26 par david
2. Le lundi 12 décembre 2005 à 15:45 par DavidLeMarrec
3. Le lundi 12 décembre 2005 à 15:48 par Ruxor
4. Le lundi 12 décembre 2005 à 17:13 par pangloss
5. Le lundi 12 décembre 2005 à 17:46 par TDD
6. Le lundi 12 décembre 2005 à 18:40 par Gerard
7. Le lundi 12 décembre 2005 à 18:48 par Gascogne
8. Le lundi 12 décembre 2005 à 20:00 par journaleuse
9. Le lundi 12 décembre 2005 à 20:16 par Pangloss
10. Le lundi 12 décembre 2005 à 22:45 par verel
11. Le mardi 13 décembre 2005 à 01:06 par Alcyons
12. Le mardi 13 décembre 2005 à 01:10 par Nicolas
13. Le mardi 13 décembre 2005 à 01:15 par Bib2
14. Le mardi 13 décembre 2005 à 01:21 par Bib2
15. Le mardi 13 décembre 2005 à 01:33 par palpatine
16. Le mardi 13 décembre 2005 à 02:35 par Porfi
17. Le mardi 13 décembre 2005 à 03:10 par Fred
18. Le mardi 13 décembre 2005 à 07:27 par DOA
19. Le mardi 13 décembre 2005 à 11:49 par Alexanor
20. Le mardi 13 décembre 2005 à 12:42 par Gascogne
21. Le mardi 13 décembre 2005 à 13:10 par ALCYONS
22. Le mardi 13 décembre 2005 à 13:29 par YR
23. Le mardi 13 décembre 2005 à 13:39 par Arnaud
24. Le mardi 13 décembre 2005 à 14:22 par Jephte
25. Le mardi 13 décembre 2005 à 16:12 par LDiCesare
26. Le vendredi 16 décembre 2005 à 09:23 par maveda
27. Le dimanche 18 décembre 2005 à 00:33 par Octave
28. Le dimanche 18 décembre 2005 à 09:39 par Alexanor
29. Le dimanche 18 décembre 2005 à 10:34 par Gascogne
30. Le dimanche 18 décembre 2005 à 11:46 par GL
31. Le dimanche 18 décembre 2005 à 15:26 par Octave
32. Le dimanche 18 décembre 2005 à 15:36 par maveda
33. Le dimanche 18 décembre 2005 à 18:49 par Schloren
34. Le dimanche 18 décembre 2005 à 23:57 par Bib2
35. Le lundi 19 décembre 2005 à 14:20 par Gascogne
36. Le lundi 19 décembre 2005 à 18:23 par Schloren
37. Le lundi 19 décembre 2005 à 21:23 par Schloren
38. Le mercredi 21 décembre 2005 à 17:29 par Darbamont
39. Le jeudi 29 décembre 2005 à 15:05 par armouf
40. Le jeudi 29 décembre 2005 à 18:33 par armouf
41. Le dimanche 1 janvier 2006 à 05:18 par Canadien
42. Le mercredi 4 janvier 2006 à 00:35 par GM
43. Le mercredi 11 janvier 2006 à 23:15 par Olivier
44. Le mercredi 18 janvier 2006 à 19:30 par planif
45. Le mercredi 18 janvier 2006 à 19:32 par planif
46. Le jeudi 19 janvier 2006 à 00:28 par Dominique Garrel
47. Le jeudi 19 janvier 2006 à 22:00 par Quidam
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49. Le vendredi 20 janvier 2006 à 23:39 par olivier35a84
50. Le mercredi 25 janvier 2006 à 13:36 par Souille
51. Le samedi 28 janvier 2006 à 16:21 par Paul
52. Le lundi 30 janvier 2006 à 23:27 par Auguste
53. Le mardi 31 janvier 2006 à 10:13 par Paul
54. Le mercredi 8 février 2006 à 11:25 par Kolere
55. Le dimanche 12 février 2006 à 19:31 par Frédéric