Journal d'un avocat

Instantanés de la justice et du droit

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Prolongations sur un coup de tête

Où l'auteur tire profit d'un fait d'actualité pour revenir à son violon d'Ingres : la procédure pénale.

Le billet sur l'aspect pénal du fameux coup de tête de Zinédine Zidane a généré pas mal de commentaires portant sur l'aspect scandaleux ou au contraire bien pardonnable de ce geste, et d'autres sur le fait que la faute aurait peut être été découverte grâce à la vidéo, ce qui n'est pas prévu par le règlement.

Au-delà de la polémique elle même qui échappe à notre compétence, je pense tenir là un formidable cas pratique pour expliciter divers aspects du procès pénal, quand bien même cette affaire ne relève pas des juridictions répressives.

Le problème de l'arbitrage vidéo.

Plusieurs commentateurs ont exprimé leur incompréhension que Zinédine Zidane ait pu être sanctionné du fait que la quatrième arbitre aurait vu sur un moniteur le geste fatal, alors que les trois arbitres de champs n'avaient rien vu. Attention : ce point est sujet à polémique et la FIFA nie farouchement que tel fût le cas. Quand j'ai écrit mon billet précédent, ce point ne me semblait faire débat, il n'en est rien. Gardons cette hypothèse pour le moment car elle permet de traiter des particularités des nullités de procédure, si difficiles à comprendre parfois pour le grand public.

Ce problème de la vidéo est exactement cela : un vice de procédure. Les règles officielles du football, édictées non par la FIFA, mais par le Board (Un représentant des Fédérations anglaises, irlandaises, écossaises et galloises de football, et quatre représentants de la FIFA, statuant par une majorité de six voix), excluent tout recours à la vidéo pour statuer sur des actions ou sanctionner des fautes. Or nous sommes dans l'hypothèse où un arbitre se serait servi de la vidéo pour constater la faute et la signaler à l'arbitre principal qui a sanctionné d'un carton rouge. Peu importe que la faute ait ou non eu lieu, on ne se pose pas encore la question : le problème est, pour le moment : pouvait-on valablement sanctionner Zinédine Zidane ? Il a peut être commis une faute, mais le quatrième arbitre en aurait lui aussi commis une s'il avait eu recours à la télévision pour constater une faute.

Voilà ce que sanctionne les vices de procédure : lorsque l'autorité de poursuite, la police ou le parquet, ne respecte pas elle même les règles. Frapper un adversaire est sanctionné car c'est une violation des règles, tout comme les violences volontaires sont poursuivies car elles sont une violation du Code pénal. Mais ce pouvoir de l'Etat de sanctionner une violation des règles qu'il édicte est limité par l'obligation qu'il a de respecter ses propres règles (le Code de procédure pénale). Vous voyez les deux valeurs en conflit : d'un côté, la sanction de tous les écarts, la fin justifiant les moyens, de l'autre la protection de l'individu : il est moins grave de laisser un mauvais geste impuni que de punir quelqu'un illégalement, fût-il coupable.

Cet aspect de question préalable fait qu'en procédure civile et pénale, cette question doit impérativement être soulevée avant tout débat au fond, sous peine de forclusion, c'est à dire que l'argument ne peut plus être soulevé. C'est une règle sévère, qui s'explique par le fait qu'au moment où les débats commencent, la question des éléments du débat doit être définitivement tranchée, sinon cela permettrait à une partie dont l'affaire apparaît au fil des débats fort mal engagée de soulever ce moyen qu'elle aurait tue si les choses allaient selon son désir.

Concrètement, cela donne lieu à un premier débat aussitôt l'identité des parties constatées. La partie qui soulève la nullité parle en premier, car elle est demanderesse, quand bien même ce serait l'avocat du prévenu, cas le plus fréquent : les rôles sont temporairement inversés. L'avocat de la partie civile prend ensuite la parole, et le parquet parle en dernier, car c'est lui qui est défendeur.

Le tribunal peut soit prononcer la nullité immédiatement si elle lui paraît manifeste au point de rendre inutile les débats suivants, sinon il "joint l'incident au fond", c'est à dire qu'il décide d'examiner malgré tout l'affaire, examinera ce point au cours de son délibéré et s'il estime devoir l'écarter, tranchera dans la foulée sur le fond de l'affaire, qu'on oppose au problème de forme qui vient d'être soulevé. Le fait qu'un incident soit joint au fond ne signifie pas que le président a d'ores et déjà choisi de l'écarter. Le code de procédure pénale pose le principe de la jonction, et parfois un point très technique nécessite des recherches et la consultation de la jurisprudence.

Donc abattons le cliché issu des mauvaise séries télé de la nullité de procédure, arme de l'avocat marron qui permet au riche criminel en série d'échapper à son juste châtiment. Désormais, pensez à l'arbitrage vidéo illicite (encore une fois : SI il était établi) et demandez vous si une action illégale justifie que pour la réprimer, on viole la loi. Car les violations ici s'additionnent, elles ne s'annulent point.

De l'opposition des "il faut punir Zidane" et des "C'est excusable".

Au-delà de mes commentaires, l'opinion publique est assez divisée, avec une majorité se dessinant pour l'indulgence. Mais le débat est ici faussé par la vision binaire des sondages : on est soi pour soit contre soit au mieux sans opinion, à conditio nde ne pas dépasser 1%. La question se décompose en deux aspects qui en réalité rend les deux positions parfaitement compatibles. Ce sont ces deux aspects qui sont traités dans un procès pénal.

La réprobation du geste se rattache à la déclaration de culpabilité, et l'indulgence eu égard à l'homme d'une part et aux circonstances d'autre part, c'est le débat sur la peine, qui paraît souvent secodnaire alors qu'il est souvent l'enjeu principal.

La coup a été porté, c'est indéniable, les images sont accablantes : alors qu'il tournait le dos à Marco Materazzi et s'éloignait, soudainement, Zinédine Zidane a fait demi-tour et a porté un violent coup de tête à la poitrine. Contrairement à ce que d'augustes jurisconsultes égarés par leur passion footballistique voudraient faire croire, il n'y avait pas légitime défense, Zidane n'était pas sous l'empire d'un trouble neuropsychique ayant aboli son discernement, ni d'un état de nécessité, le gazon n'étant pas transgénique[1], bref, aucune excuse absolutoire n'est invocable : il a agi en connaissance de cause et le geste était volontaire. Face à cette situation, un juge n'a d'autre choix que de prononcer la culpabilité, fût-il le plus fervent des admirateurs du footballeur, sauf à commettre une forfaiture.

Ce point étant posé, les débats ne sont pas temrinés, loin de là. Il faut à présent prononcer une peine. Et c'est là que des circonstances, absolument indifférentes quant à la culpabilité, vont entrer en considération. La personnalité : c'est à dire les arguments de ceux qui passent l'éponge au nom des états de service de Zidane. Les circonstances : Materazzi l'a insulté, il le reconnaît lui même. Il a sans doute recherché un incident susceptible de déstabiliser Zidane voire de le faire expulser. La tension était extrême : finale de coupe du monde, égalité à dix minutes de la fin, dernier match de Zidane, etc : qui peut dire qu'il aurait mieux résisté face à la provocation subie depuis plus de deux heures ? Tout cela peut justifier qu'une sanction légère, voire très légère soit prononcée, et l'éventail qu'offre le code pénal au juge est vaste.

Ces deux questions sont souvent confondues en une seule par le public et parfois par les parties elles même, et conduit à de graves incompréhensions : tel condamné à du sursis qui croit avoir été relaxé tandis que la partie civile, le voyant repartir libre, estime que justice n'a pas été rendue. Les fictions aussi, qui quand elles mettent en scène un procès résume souvent l'enjeu du procès à un choix entre l'acquittement et la peine maximale.

Pour en revenir à notre nouveau retraité, il est parfaitement possible de condamner le geste qu'il a commis, tout en gardant son estime et son admiration à son auteur. C'est d'ailleurs la position de votre humble serviteur, qui, nonobstant les commentaires peu amènes qu'il a lus et entendus de toutes part adressés à ceux qui avouaient un goût pour le football, a toujours su admirer l'extraordinaire joueur de football, sans pour autant être un zélateur du capitaine de l'équipe de France.

Notes

[1] Petit clin d'oeil à un récent débat sur ce même blog...

La discussion continue ailleurs

1. Le jeudi 13 juillet 2006, 00:46 par Et demain, ce sera pire !

La France, championne du monde en appel ?

La FIFA a donc ouvert une enquête disciplinaire à l’encontre de Zinédine Zidane. Cette enquête est parfaitement justifiée. Il faut comprendre que l’acte en lui-même est suffisamment violent pour en justifier une. Mais il faut ajouter ...

2. Le jeudi 13 juillet 2006, 07:43 par Je vais y réfléchir...

Zidane responsable mais pas coupable

Ainsi donc la page de la coupe du monden'est aps encore tournée. J'avais accueilli défaite de l'équipe de France et non pas la défaite dela France : la France ce n'est pas une équipe de foot) avec soulagement en me siant "super on va arrêter de...

3. Le jeudi 13 juillet 2006, 22:08 par Et vole l'albatros !

Une leçon de justice pénale sur cour verte

Maître Eolas est un avocat pédagogique et inspiré. Avec l'exemple de Zidane, il nous fait une leçon de procédure pénale et de justice pénale nous rappelant les règles de procédures, les sanctions pénales infligées en cas de violences, de...

Commentaires

1. Le mercredi 12 juillet 2006 à 18:15 par Julien

Votre article est vraiment très instructif ..
Mais je si ne devais retenir qu'une seule chose c'est votre position envers Zizou, je pense la même chose et ça fait du bien de le lire car j'ai lu trop d'insultes et de conneries sur celui qui restera comme le plus grand !!

2. Le mercredi 12 juillet 2006 à 18:23 par Me Mot

"Maître Méhana Mouhou a décidé de saisir la justice pour faire annuler la finale du Mondial (...). L’avocat estime que si le quatrième arbitre a usé de la vidéo pour voir la faute de Zinédine Zidane sur Marco Materazzi, le résultat final ne peut-être validé. "Cela veut dire que Zidane n'aurait jamais dû être sanctionné", puisque la vidéo est "un moyen illégal", précise Mouhou. (...) Un recours en référé va être déposé d'ici à la fin de la semaine devant le tribunal de grande instance de Paris".

Sources : Maxifoot.fr / L'Equipe du 12 juillet 2006

3. Le mercredi 12 juillet 2006 à 18:37 par AB

Cela ouvre ceci dit a nouveau la question de l'utilisation de la video. Certes dans le cas present le reglement interdit le recours a la video et la question ne se pose pas.
Mais dans de futurs matchs? Un arbitre qui court sur le terrain est tout simplement un archaisme stupide qui n'a plus aucune raison d'etre pour des matchs de cette envergure.

4. Le mercredi 12 juillet 2006 à 18:44 par fargesa

Si je dis: je suis en accord total avec votre avis sur Zinedine Zidane, je dis la vérité, la mienne du moins.

J'espère que cette fois personne ne fera de contre-sens sur ce que je dis, comme c'est l'usage en d'autres lieux.

Je garde donc toute mon estime à cette personne médiatique, et pour ce que j'en connais à travers les médias, et je déplore son geste délibéré (je n'ai ni la compétence ni l'autorité pour condamner qui que ce soit), qui a gâché ma fête, celle que je prévoyais de faire avec mes amis italiens.

Parce qu'elle a révélé une pratique provocatrice dont je ne voulais pas débattre avec ces amis là, indisponible à toute argumentation. Mon champagne est donc resté au frais.

Et j'ai goûté le silence revenu.

5. Le mercredi 12 juillet 2006 à 18:47 par jid

Donc c'est bien toi derrière cette dépêche?
www.la-croix.com/afp.stat...

6. Le mercredi 12 juillet 2006 à 18:51 par jules (de diner's room)

Affirmation gratuite - quoiqu'éclairée - quant à la l'inexistence de la légitime défense.

Mais, une remarque sur le sursis. Il ne s'agit pas, techniquement, d'une condamnation à une peine légère.

Il est sursis à l'exécution de la peine, et non pas à la condamnation.

Autrement dit, l'acte, compte tenu des circonstances, est jugé grave, mais le passé pénal plus ou moins chargé de l'auteur peut inciter le juge à soulager l'administration pénitentiaire d'un usager.

C'est la condamnation qui témoigne de la gravité de l'acte, même si le public peut se méprendre.

Autrement dit, une condamnation à trois mois de prison sanctionne moins gravement qu'une condamnation à dix-huit mois, quoique cette dernière s'accompagne du sursis.

suivez mon regard : maitre.eolas.free.fr/jour...

7. Le mercredi 12 juillet 2006 à 19:00 par Rv

Alors Maitre, on se met dans la peau du juge :-) ?
Votre verdict semble juste et réaliste. C'est d'ailleurs la position prise par la grande majorité des gens quand ils parlent de Céline: "Certes, ses opinions étaient détestables, mais grand écrivain!...".
Reconnaitre qu'untel est un génie dans son domaine ne préjuge en rien de ses qualités par ailleurs...

8. Le mercredi 12 juillet 2006 à 19:26 par AntoineD

Si les problèmes de l'action juridique se posent de la même manière aux E.U., je comprends que Jack Bauer, le héros de 24, s'arrange pour tuer les "suspects" qu'il appréhende de manière assez sauvage... :)

9. Le mercredi 12 juillet 2006 à 21:23 par Ibn Kafka

Pas tout à fait exact concernant la vidéo: je n'ai trouvé aucune disposition l'excluant comme mode de preuve, ni dans les Lois du jeu, ni dans le Code de discipline, ni dans le réglement de la WM 2006. A votre décharge, il n'y aucune disposition prévoyant ce recours à la vidéo. S'agissant donc d'un mode de preuve ni interdit, ni prévu, c'est aller fort vite en besogne que d'en déduire un vice de procédure. Mais à supposer même que ce vice soit constitué, il n'affecterait en rien la validité de l'expulsion: la loi du jeu n°5 et l'article 74 du code de discipline prévoient que les décisions de l'arbitre en cours de match sont définitives et insusceptibles de recours.

La seule latitude qu'aurait la commission de discipline, compétente pour accueillir des recours contre les conséquences ultérieures d'une décision arbitrale, serait d'annuler la suspension automatique suivant un carton rouge - ce qui est sans objet dans le cas de Zidane. L'excuse de provocation serait difficilement acceptable, s'agissant d'une réponse physique très violente à une agression verbale.

10. Le mercredi 12 juillet 2006 à 21:30 par Maxou

"La coup a été porté, ...alors qu'il tournait le dos à Marco Materazzi et s'éloignait, soudainement, Zinédine Zidane a fait demi-tour et a porté un violent coup de tête à la poitrine. Contrairement à ce que ...il n'y avait pas légitime défense, Zidane n'était pas sous l'empire d'un trouble neuropsychique ayant aboli son discernement, ni d'un état de nécessité, le gazon n'étant pas transgénique[1], bref, aucune excuse absolutoire n'est invocable : il a agi en connaissance de cause et le geste était volontaire. "

Moi, je suis contre cet avis.
Il s'est passé au grand maxi 2secondes entre l'injure et le coup de colère de zidane, ya plein de video sur youtube, il marchait..de dos d'accord, mais avec les oreilles qui fonctionnent encore.
Hypothèse: son coeur s'est mit à s'accelerer à toute vitesse .."qu'est-ce que je fais, je l'étrangle devant la planète, je cris ma colère, je deviens ..fou" et ...paf: la pression accumulé en 1s sort, et au lieu de viser la tete, il reste zizou et vise le buste.
Il n'a pas agit en connaissance de cause (perdre la coupe du Monde!!),
il a agit sous le coup de la colère: pouvait-t-il prévoir les conséquences de son geste?: il s'en moquait éperdumment sur l'instant des conséquences.
(Il y a t il un psy dans la salle pour nous orienter sur ce point central, si il n'est pas unanime??)

11. Le mercredi 12 juillet 2006 à 22:24 par Sla.

Selon l'art. 55 du code disciplinaire de la FIFA, l'italie pourrait être disqualifiée -> la France serait titrée à sa place. A condition que Materazzi ait effectivement été l'auteur de propos racistes.

12. Le mercredi 12 juillet 2006 à 22:24 par omen999

#5 eolas n'est pas mehana mouhou et c'est heureux
l'intéressé est d'ailleurs un vrai footeux
même ses conclusions sont écrites avec les pieds :-(

13. Le jeudi 13 juillet 2006 à 00:18 par yves

En fait le coup de tête et l'insulte préalable n'ont jamais existé.

Tout ça c'est du cinéma organisé à l'avance par la FIFA pour faire monter la sauce autour du Mondial et vendre la prochaine édition encore plus cher et y faire accepter la video plus facilement.

Principal avantage, avec la video un seul arbitre suffit: économies à prévoir en personnels non productifs au niveau du parainage. On peut prévoir un parainage important au niveau des fabricants de moniteurs video.

La CGT-arbitre envisage un appel à la grève pour protester contre la modernisation et les réductions en personnels. SUD-arbitre (qui syndique essentiellement les arbitres du tiers monde) crains que ses adhérents ne soient les premiers visés et le MRAP anonce qu'il sera vigilant quand à la répartition géographique pour l'origine des arbitres du prochain mondial.

14. Le jeudi 13 juillet 2006 à 00:40 par Clems

Concernant la procédure et l'analyse de cet avocat, je pense qu'elle est ridicule.

D'une part pourquoi un référé à Paris ? Il me semble que le siège social de la fifa est en suisse.... Je ne comprends donc pas trop bien pourquoi le TGI de Paris serait compétent

Ensuite, de quel droit un quidam pourrait il déposer une plainte recevable et donc se porter partie civil dans cette affaire ? Il me semble que la seule partie autorisée serait plutot la Fédération Française de Football.

Enfin il me semble qu'en référé, on ne juge que des faits évidents et non contestables, donc demander d'auditionner x ou y qui va bien réfuter pour enquéter sur ceci ou cela ne me semble pas etre dans les compétences du tribunal des référés...

Et meme si ? Il restait 10 mn dans ce match, il faudrait voir les réglements de la fifa, mais au mieux, je suppose que cela signifierait rejouer les 10 dernieres minutes, en imaginant bien sur que l'EDF accepte cela.

Par contre, supposons un briefing d'avant match de la part d'un officiel de la fédé italienne ou éventuellement son entraineur sur les faiblesses de Zizou, CAD "insultez le sur ceci ou cela", alors à ce moment là, à travers Materazzi, la responsabilité de la fédé italienne serait engagée.

Dans ces conditions le match ne serait pas à rejouer, mais l'équipe toute entière serait trés probablement disqualifiée...

Mais ce n'est qu'un rêve :(


15. Le jeudi 13 juillet 2006 à 00:55 par Souplounite

Le geste fatal... C'est excessif, personne n'est mort :)

16. Le jeudi 13 juillet 2006 à 02:12 par Albator

Cela n'apporte rien au débat juridique, mais à la suite d'une étude attentive de la vidéo, il me semble que Z.Zidane, après avoir dépassé Materazzi, était en passe de s'en aller, laissant l'italien à son déballage vociférateur.
Dans le précédent billet était évoquée l'hypothèse de la préméditation, notre cher Maître proposant à penser que Zidane avait formé l'intention de laisser s'exprimer sa fureur frontale avant d'avoir dépassé l'infâme trublion.
Bien que j'accepte l'argument, je ne partage pas cette annalyse. Il me semble plûtot que Zidane, connaissant parfaitement le spécimen puisqu'ayant joué en championnat italien, avait l'intention de retourner au jeu. Dépassant Materazzi, puis s'éloignant, c'est sur une parole de trop prononcée alors qu'il s'en retournait que la capitaine des bleus semble avoir perdu le contrôle, châtiant le plexus de l'indubitable provocateur.
Voilà, pardonnez moi cet ergotage tardif, vous pouvez dès à présent reprendre le cours de vos activités normales.

17. Le jeudi 13 juillet 2006 à 03:48 par Maxou

il aurait été judicieux d'atteindre un peu que les émotions s'appaisent je pense.
(on est en train de juger un homme ou plusieurs personnes publiques, qui n'ont rien à voir avec la politique/les lois, discuter sur le fond: pas facile et beaucoup de personnes ont une opinion qu'ils considèrent comme la vérité vraie).
Pendant ce temps, des charters spéciaux quittent la france pour des allers sans retour, c'est la guerre avec des chars/missiles dans le moyen-orient, série d'attentats en Inde, c'est aussi l'été partout dans l'hémisphère nord et les vacances, le président va parler le 14 juillet, etc..

18. Le jeudi 13 juillet 2006 à 04:27 par ALCYONS- Marie-Christine BLIN

@ Jules de Diner's room : j'adore votre phrase "inciter le juge à soulager l'administration pénitentiaire d'un usager".

19. Le jeudi 13 juillet 2006 à 06:35 par Annie

Je ne suis pas ce qu'on peut appeler un fan de foot, mais comme ça faisait quelques jours qu'on nous bassinait avec le fameux de coup de boule, je n'ai pas zappé hier lorsque Zidane et Denizot ont fait irruption sur itélé. Comme beaucoup, je voulais savoir ce que l'intéressé avait à dire.
Et j'ai retenu cette phrase "j'aurai préféré me prendre un poing dans la figure plutôt que d'entendre ça" (citation approchant, donc pas forcément exacte). Encore aujourd'hui, il semble que Zidane ait lui vécu les mots de l'Italien comme une véritable agression.
Je ne discute pas la faute de Zidane : il me semble qu'un carton rouge soit la sanction normale après une agression physique.
Mais l'agression verbale ? Tout le monde semble glisser dessus comme si ça faisait parti du jeu ...
Moi je vois deux fautes (voire trois si la vidéo a été utilisée) : celle de Zidane, mais aussi celle de Materazzi. Il ne me semble pas admissible qu'on puisse impunément balancer des insultes sans que rien ne se passe. Dans le cas présent, malheureusement apparemment c'est la preuve qui manque : personne à part Zidane ne les a entendus ces mots et Materazzi nie.
L'image que peuvent en retenir les fameux gamins au nom desquels Zidane est jugé impardonnable, c'est aussi Zinédine Zidane qu'on soit, quand on agresse quelqu'un sur le terrain, on se fait sanctionner et on se prend un carton rouge, mais on peut insulter - jusqu'à aujourd'hui - sans conséquence, du moment qu'on ne se fait pas piquer.
Sans preuve, la Fifa ne peut sanctionner.
Maintenant, j'ai entendu parler de bandes sons reconstituées au lendemain de "l'événement". Depuis, plus rien. Une rumeur de plus ?
En tout cas, merci Maître pour ce billet fort intéressant :-)

20. Le jeudi 13 juillet 2006 à 09:41 par nap1128

Bonjour,

Deux petites observations :

- sur la vidéo : lors d'une soirée "foot" pendant la coupe du monde sur europe 1, un arbitre invité (il me semble que cela était Alain SARS, sous toutes réserves) a indiqué qu'il demandait à son quatrième arbitre de lui dire dans l'oreillette si le ballon était rentré totalement ou non. Dans le cas où son quatrième arbitre le lui indiquait, il disait lui faire confiance et siffler but.
- sur les insultes : il me semble que Materazzi a bien reconnu avoir proféré des insultes à l'égard de Zidane sans en donner exactement la teneur (ZZ a simplement mentionné que cela concernait sa mère et sa soeur sans donner les paroles exactement prononcées non plus). En tout état de cause, il semble qu'il n'y ait pas eu de propos racistes.

@+


21. Le jeudi 13 juillet 2006 à 10:14 par bbr

Un acte, lui même interdit, peut-il être retenu comme circonstance atténuante au moment du choix de la peine?

Supposons que Zidane est eu recours a des substances interdites ayant de surcroit une influence sur son agressivité. Rien d´improbable à cela aprés l'éclatante "montée en puissance" entre le premier tour et la phase finale. Quand aux effets secondaires, Battiston pourrait en parler ... "Platini, de son côté, laisse entendre que ses adversaires à Séville étaient «bizarres», ce qui expliquerait leur agressivité lors de ce match." www.liberation.fr/dossier...

Circonstance atténuante où aggravante?

22. Le jeudi 13 juillet 2006 à 11:45 par Laurent

J'aime beaucoup le caractère pédagogique du billet, au-delà de l'affaire sur laquelle on a déjà beaucoup trop parlé. Moi qui suis prof de fac (mais pas de droit), j'essaie souvent d'utiliser ce genre d'exemple très parlant pour faire comprendre avec des mots simples un principe compliqué comme celui du "vice de procédure" ; là c'est vraiment parfait. A réutiliser à tous prix (bon, désolé pour les droits d'auteur, mais dans un amphi, vous reconnaîtrez, j'espère, que ce n'est pas trop grave !).
Merci encore pour votre travail de pédagogie.

23. Le jeudi 13 juillet 2006 à 11:49 par François

Article très intéressant, et bravo pour cette présentation très pédagogique du vice de procédure !

En fait il est de plus en plus courant que le quatrième arbitre aide l'arbitre principal en visionnant des images sur les nombreux matériels vidéo présent dans les stades. Alain Sars par exemple a déjà admis avoir utiliser ce procédé et un but avait été refusé en championnat allemand l'an dernier avec le même genre de procédé.

Quand la "loi" devient inapplicable dans les faits, il me semble logique de la changer...

Pour en revenir à Zizou, c'est surtout hier soir qu'il ma déçu, il a défendu implicitement le droit de se rendre justice soi même et on peut être sûr qu'il a été entendu, surtout chez les jeunes...

Un grand bravo pour la qualité générale de ce blog.

24. Le jeudi 13 juillet 2006 à 14:22 par Jerem Simpson

Bonjour Maître,


Un bruit de couloir (que j'ai nommé "Radio Cancan Chauvin") laissera croire que si effectivement, le joueur-provocateur Italien Marco Materazzi a utilisé des termes racistes, le titre du champion 2006 aux Italiens pourrait leur être retiré.

Inutile de dire que quand cette information est parvenue à mes oreilles, je n'ai pu m'empecher de penser à une "réaction de supporter chrevoné ne pouvant accepter la défaite". Or, on m'a fait passer une information présente sur une site internet à cette adresse :
www.football365.fr/cdm200...


Inutile de dire que j'ai été surpris en voyant ce texte de loi. MAis bon, en réfléchissant un peu, il est logique de penser que ce texte n'est là que pour faire figuration, et il me semble hautement improbable que la société mafieuse FIFA retire le titre aux Italiens.

Je voudrais savoir quelle est votre opinion sur le sujet.

Amicalement.

Elle est que la FIFA n'est pas une société mafieuse mais une fédération sportive. Sur l'éventuelle disqualification de l'Italie, qui me paraît chimérique, voyez à cette adresse.

Eolas

25. Le jeudi 13 juillet 2006 à 16:13 par c'est Max

zizou a laissé entendre que c'était l'occasion ou jamais de demander d'analyser les images et de lire sur les lêvres du "charcutier" italien ...

moi il me semble que c'est effectivement l'occasion de vérifier l'utilité de la haute définition

la lecture sur les lêvres des acteurs vidéo se pratique depuis toujours , on va enfin savoir si la haute définition sert à autre chose qu'à nous faire changer tout notre matériel

26. Le jeudi 13 juillet 2006 à 20:56 par marco

Il me semble que la FIFA s'est déjà compromise en expulsant Frings a posteriori sur des gestes commis sur le terrain à la suite du match Argentine - Allemagne et qui furent dénoncés par les Italiens (hin hin) et visionnés par la FIFA.

Tout ça a vraiment des relents d'amateurisme et deux-poids-deux-mesures...

27. Le jeudi 13 juillet 2006 à 21:07 par marco

www.lequipe.fr/Football/2...

28. Le jeudi 13 juillet 2006 à 21:29 par herve

Zidane pourrait-il être condamné à des travaux d'intérêt général?
Par exemple 30 heures de TGI en équipe de France, ça devrait nous mener jusqu'à la finale du Championnat d'Europe.

Le pardon. J'espère que Zidane se remettra de toute cette histoire et qu'il se réconciliera avec Materazzi et pourquoi pas, on peut toujours rêver, dans le prochain France-Italie.

La légitime défense. Arte, la vie de Maradonna. Il est agressé délibérément sur un tacle (championnat espagnol). Fracture du péronné. Des mois de rééducation, Maradonna revient, reagressions scan-daleuses. On tremble pour les jambes de l'idole trop forte. Furieux Maradonna frappe son adversaire. Cela se finira par des excuses au roi d'Espagne présent au match! Le film joue le rôle du témoin et fait surgir en nous le sentiment de légitime défense : pour le spectateur Maradonna est innocenté.

Judiciarisation de la société. Pour la première fois nous, les supporters, avons à gérer la défaite dans une finale (Coupe du monde ou Championnat d'Europe). Soyons sport, au lieu de songer à la destitution improbable de leur titre à nos amis italiens, pensons plutôt a ces pauvres hollandais, deux finales de CM perdues.

29. Le jeudi 13 juillet 2006 à 21:47 par herve

26 27 Marco.

Oui, mais, dans votre exemple, la sanction a eu lieu après le match. Cela rappelle (en gros) un championnat d'europe où un joueur avait été filmé tout au long du match par la télévision d'une équipe adverse puis accusé après le match par cette télévision de crachats sur joueurs adverses. Son avocat avait alors plaidé en dénonçant un piège (je ne me rappelle plus la formulation) .

30. Le jeudi 13 juillet 2006 à 22:33 par Kristian

Une question sur le Droit.
Vous écrivez :
"cette question doit impérativement être soulevée avant tout débat au fond, sous peine de forclusion"
et ça me rappelle une scène du film "10° Chambre" où l'une des personnes se fait rabrouer par la Présidente parce qu'elle n'a pas évoqué son point de défense (une erreur sur les dates de sa convocation) "in limine litis", lui dit elle.

Quant on se défend soi même devant un juge de proximité, un tribunal d'instance ou le tribunal de commerce, est ce que là aussi il faut faire valoir ses arguments avant l'examen au fond, où est qu'en tant que "bleusaille" de la procédure on a droit à vider son sac en vrac, au juge de remettre en ordre après ?

31. Le jeudi 13 juillet 2006 à 23:41 par X

Nous aurons peut être un début de réponse, même si j'ai de forts doutes sur la compétence territoriale du TGI de Paris :)

permanent.nouvelobs.com/s...

32. Le vendredi 14 juillet 2006 à 00:06 par Mansuétude

#14 Clems

Au regard
- du traumatisme que fut pour les italiens la désillusion de l'Euro 2000
- de la tournure du match dans les prolongations

on peut penser que Marcello Lippi (entraineur de Zidane à la Juventus :3 cartons rouges) aura su mettre à profit sa connaissance du maillon fort de l'équipe de France pour le transformer en maillon faible...


Dans le fond, je trouve cette défaite face à l'Italie très similaire à celle face à Londres pour l'organisation des JO. De quoi souffrons nous ?

-Une vision un peu étriquée de la compétition ?
-Une sous-estimation de la motivation et des moyens que les autres sont capables de mettre en oeuvre pour gagner ?
-Ou juste l'arrogance de se penser supérieur au point d'être duppe des stratagèmes "grossiers" de ses adversaires ?

33. Le vendredi 14 juillet 2006 à 03:54 par Mansuétude

#10 Maxou
Il y a toujours un psy ...

Si Zidane frappe c'est parce qu'il est incapable d'user du langage verbal pour se défendre. Il n'y a qu'à l'entendre s'exprimer pour s'en apercevoir.
Zidane est un artiste autant dans ses dribbles que dans ce coup de tête.

Son ultime chef d'oeuvre dénonce la violence sourde et invisible du foot (par ailleurs omniprésente dans notre socièté). Il s'agit d'une violence tolérée, passée sous silence dont personne n'est duppe. Elle en devient ordinaire, normale voire acceptée.

Sur le terrain de foot, il s'agit des tirages de maillots, des insultes, des petits coups furtifs de coude ou de crampons, des tacles assassins qu'il faut absolument éviter pour sauvegarder ses tibias et autres péronés...

Et c'est bien la répétition de ces actes malveillants ainsi que la passivité des instances dirigeantes (FIFA, si on reste dans le foot) devenue complicité, qui va pousser nos attaquants à copier cette hypocrisie en "simulant"... Car peu importe la réalité de l'agression : sans plainte, sans dommage, elle n'est que rarement sanctionnée. L'illustration du phénomène pourrait être ce match où qui ne simulait pas n'était ni Portugais ni Hollandais.

Alors Zidane invente comme cri d'adieu : la riposte... et son crâne vient s'écraser entre le 86ème et le 103ème étage de la tour Materazzi qui s'écroule sous les yeux du monde entier.

Zidane met sur le devant de la scène cette violence que l'on veut taire, que l'on ne veut pas voir. Combien d'erreurs d'arbitrage d'injustices seraient évitées par l'arbitrage vidéo ? Pourtant nous savons que le 4ème arbitre dispose d'un écran avec l'interdiction de s'en servir !!! La FIFA est dans la perversion... Elle jouit de la faille...

J'irai même jusqu'à dire que cette violence est encouragée puisque cet excellent Materazzi est titulaire en sélection nationale malgré le danger évident et depuis longtemps reconnu de tous qu'il représente à l'égard de ses adversaires !

On peut retrouver dans cet acte de Zidane toutes les caractéristiques du "passage à l'acte" (psychiatriinfirmiere.free...

Cependant et vous l'aurez compris il va pour moi bien au delà, il est un "acting-out". C'est un acte dont le sens est à déchiffrer. Il vient dire ce que l'on est incapable d'exprimer autrement ou qui résiste en l'écoute. Cette visée est totalement inconsciente. Lorsqu'il est délictueux l'AO vient souvent dénoncer une agression similaire subie et non reconnue. C'est un peu le mécanisme de la maltraitance, la victime ignorée devenant l'agresseur puni...

Marcel Duchamps fit d'un urinoir une oeuvre d'art par le simple fait de le désigner comme telle "Ceci est une oeuvre d'art". Dans la continuité du mouvement Dada, le mouvement "Zizi" vient souligner qui dans un langage universel l'évidence : "Ceci n'est pas du foot, c'est de la violence".

Lao-Tse le disait ainsi "On parle souvent de la violence des crues mais jamais de celle des berges qui enserrent le fleuve".

34. Le vendredi 14 juillet 2006 à 10:02 par peter

Que Zidane soit fautif d'un mauvais geste envers un joueur est un fait. Mais que le joueur italien ne soit pas sanctionné pour des propos durs, injurieux et racistes n'est pas normal. Que peut faire un joueur face à de tels mots (maux), le dire à l'arbitre qui lui se moque totalement de cela puiqu'il n'y pas faute physique ! Alors pour arriver à mettre en cause le joueur italien, Zidane a trouvé la solution : se mettre en infraction pour ensuite pouvoir mettre en cause l'adversaire ! Cela pose plusieurs questions ! Le sérieux de la FIFA, le sérieux de l'équipe italienne et de son entraineur, le sérieux des arbitres !
Le sérieux de la FIFA, que peut encore représenter une telle organisation, qui soit-disant s'oppose à la violence, au racisme et à l'ostracisme. En donnant la victoire de ce mondial à une équipe pétrie de qualité mais emplie de haine envers un joueur français, la FIFA se met hors jeu de facto.
Le sérieux de l'équipe italienne et de son entraineur : comment accepter de laisser jouer un homme dont le but est la provocation (sous toutes les formes) et surtout en le laissant jouer de cautionner implicitement de telles pratiques voire même de les soutenir sinon de les encourager.
Le sérieux des arbitres choisis pour ce mondial, tout le monde a pu se rendre compte des anomalies de jugement des ces hommes en noir !

En tenant des propos peu nobles envers Zidane, le joueur italien a directement tenu les mêmes mots envers le peuple français. Chaque Français a un peu de Zidane en lui et sinon chaque Français se prend à être Zidane.

Que le peuple de France n'accepte pas ce genre de propos envers lui est normal, dans ces conditions la FIFA ne peut que déclasser l'équipe italienne ou au mieux faire rejouer la finale !

35. Le vendredi 14 juillet 2006 à 13:10 par BrunoNation

quand on pense aux gens qui se font agresser dans la rue parce qu'ils aurient provoqué (un regard , une parole, le refus d'une incivilité), il est étonnant de voir l'approbation (quasi) générale aux explications du footballeur "il a traité ma soeeeuuur et ma mèèèère. C'est celui qui provoooque qui est responsable". Bah voyons ! Les gens viendront se plaindre après comme les profs qui pleurnichent aujourd'hui sur une situation qu'ils ont largement contribué à créer par leur idéologie. Quand on crache vers le ciel, le mollard nous revient à la figure à une vitesse uniformément accélérée. Tant mieux.

36. Le samedi 15 juillet 2006 à 07:17 par edouard

laissons de côté le problème des insultes et de la provocation.
Concentrons-nous sur la vidéo.
Peut-on considérer que le carton rouge respecte le règlement ou le viole-t-il ?
Dans le premier cas, le dossier est fermé; dans le second il faut demander non pas le gain de la partie par la France sur le "tapis vert", mais un autre match.
Le match de Coupe d'Europe prévu le 6/9 entre la France et l'Italie serait une occasion parfaite pour avoir double objectif simultané ( coupe d'europe, coupe du monde).
Affaire à suivre

37. Le mardi 18 juillet 2006 à 02:17 par jeje

je concidére que zz a eu un geste dur sur materazzi, mais la provocation a du être aussi dur sinon plus, car les mots qu'il a prononcé sur zz je pense fortement qu'ils étaient trés graves car personne en parle mais materazzi juste aprés avoir vu zz prendre un rouge il se releva et se mit à applaudire l'arbitre pour le carton rouge , je trouve ça scandaleux aprés les insultes qu'il prononça sur zz . cela montre bien l'intention de le faire sortir .(premeditation)

38. Le vendredi 21 juillet 2006 à 15:00 par Comet

Rien ne se refera et nous n'aurons pas en 2006 2 étoiles au plastron ! cependant, la décision de la FIFA me semble source de jubilation ! de plus, n'ai-je pas entendu des lèvres d'un responsable sportif français ayant assisté à la déposition de MM que celui-ci avait sciemment recherché le débordement de ZZ (moi je ne peux lui en vouloir au vu de ce qu'il a apporté au foot pour notre pays, mais lui que ne doit il s'en vouloir !). Il l'a justifié en précisant que son équipe perdait pied à ce moment de la partie (les 2 précédentes actions sont le tir de Ribery près du poteau et la tête - sic - de ZZ) et l'on sait que l'Italie a trés régulièrement été battue dans les dernières minutes (cf France Italie CE 2000). Chacun sentait bien que l'équipe italienne était en faiblesse.
Enfin ! mais donc elle a gagné par un procédé - Intelligent disent les italiens alors que c'est l'inverse : malin - qui n'est pas "du jeu". Pourtant aucune sanction possible. Par contre premier coups de frein : sinon qu'est ce qui empêche de passer de l'insulte à la menace voire au chantage ? Là se situe la différence que devraient un jour comprendre les italiens entre intelligent et malin (dans le sens pervers)
Espérons qu'elle n'en gagne plus d'autre pour un certain temps histoire d'appaiser la douleur de les avoir vus ivres de bonheur et de méchanceté à notre égard comme s'ils avaient oubliés ce que c'est que de perdre en finale au pénalties et comme si 3 titres ne leur suffisaient pas. Bah laissons les attendre que nous en ayons nous aussi 4 avant qu'ils ne puissent prétendre a en gagner une supplémentaire.
Et en attendant, dès que vous croisez un Italien, ramenez le près d'un flic et dîtes lui dans l'oreille que c'est un fils de p... et que sa soeur est une grosse s....
Allez, Vafenculote M du matelas ! (materazzi = matelas en it)

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