Journal d'un avocat

Instantanés de la justice et du droit

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Avis aux élèves avocats de Paris

Oui, pour une fois, je fais dans le billet visant un public fort restreint, mais puisque j'avais interpellé l'intéressée, il est de mon devoir de faire savoir qu'elle accomplit son devoir.

Sachez, chers futurs confrères et consoeurs, que la Petite Conférence reprend. Aurélie Cerceau, Neuvième Secrétaire, vous convie le jeudi 8 mars 2007 dans l'amphi Rheims de l'Ecole de Formation du Barreau à 19h30 pour y discourir, à votre choix par l'affirmative ou la négative, sur les sujets suivants : - Les héros doivent-ils mourir à la fin ?
- Faut-il tenter l’impossible ?
- Le jeu en vaut-il la chandelle ?

N'hésitez pas à vous manifester auprès d'elle pour vous inscrire.

Cet exercice vise à vous préparer au concours de la Conférence du Stage, et au-delà, est une excellente formation à la prise de parole en public et à la rédaction d'un discours. Votre discours sera aussitôt commenté et corrigé tant par la Neuvième que par le public. Négliger cette opportunité est folie.

N'hésitez pas, et dites à Aurélie que vous venez de ma part.

Commentaires

1. Le mercredi 21 février 2007 à 15:43 par Zénon

Vous avez fini combien éolas à la conf ?

2. Le mercredi 21 février 2007 à 16:00 par Des prismes de la subculture

Est-ce réservé aux inscrits à l'EFB de Paris ou bien les provinciaux en stage à Paris peuvent-ils participer ?

3. Le mercredi 21 février 2007 à 16:33 par tout petit futur futur isorni peut etre

Avez vous quelques conseils pour bien discourir ? Pour bien établir un discours? On nous dit souvent que la plaidoirie pénale par exemple c'est I) faits II )personnalité. Cette vision figée n'est elle pas un peu vieillotte? Je serai intéressé de connaitre l'avis par exemple des quelques magistrats qui parcourent votre site... - A bon entendeur-

Merci, je file il faut que je me prépare à être un futur futur Gilbert Collard certainement en fait!!

4. Le mercredi 21 février 2007 à 16:34 par tout petit futur futur isorni peut etre

Avez vous quelques conseils pour bien discourir ? Pour bien établir un discours? On nous dit souvent que la plaidoirie pénale par exemple c'est I) faits II )personnalité. Cette vision figée n'est elle pas un peu vieillotte? Je serai intéressé de connaitre l'avis par exemple des quelques magistrats qui parcourent votre site... - A bon entendeur-

Merci, je file il faut que je me prépare à être un futur futur Gilbert Collard certainement en fait!!

5. Le mercredi 21 février 2007 à 16:54 par PEB

Je ne suis pas professionnel du Droit. Je me permets cependant une suggestion de lecture pour préparer le thème: Les héros doivent-ils mourir à la fin ?

Sanson, Henri-Clément. Sept générations d'exécuteurs . Mémoires des Sanson. Disponible sur gallica.bnf.fr (magnifique plaidoyer contre la peine de mort, comprend un bref essai sur les peines encourrues et plusieurs tomes riches en moult exemples malheureux).

Désolé d'avoir cassé l'ambiance et refroidi l'entrain de vos jeunes confrères, cher Maître.

Bon courage aux orateurs!

6. Le mercredi 21 février 2007 à 16:55 par Zénon

@ petit isorny

Futur collard, c'est du 6 ème degré ? A marseille y a bien mieux au pénal......les meilleurs pénalistes sont à marseille les gars.......!!!!!!

Zénon, partial !

7. Le mercredi 21 février 2007 à 16:56 par Jean

Elèves au CRFPA de Versailles admis ou pas?

8. Le mercredi 21 février 2007 à 16:59 par Zénon

y a isorni, impardonnable !

Zénon, recalé au 1er tour !

9. Le mercredi 21 février 2007 à 17:32 par P. Pignon

Molla est dans la place!

10. Le mercredi 21 février 2007 à 17:50 par Zénon

@ pignon

Par exemple !

Mais la religion veut qu'on ne prononce pas son nom !

11. Le mercredi 21 février 2007 à 18:12 par Igno(rant)

Au fait je voulais savoir une chose : le macaron d'avocat sur le pare-brise sert à quoi exactement? Pouvoir entrer au palais, au parking du palais, au commissariat?

Et contrairement à celui des médecins, les policiers n'en tiennent pas compte pour verbaliser ceux qui se garent mal ou sans payer?

12. Le mercredi 21 février 2007 à 18:21 par P. Pignon

Je suis athée. Je n'obéis à aucun dogme.

13. Le mercredi 21 février 2007 à 18:37 par Zénon

L'athéisme est un dogme, l'agnosticisme un pragmatisme !

Zénon, pragmatique !

14. Le mercredi 21 février 2007 à 19:01 par orochimaru

Apparemment, les élèves avocats de Paris viennent tous d'une autre planète...

15. Le mercredi 21 février 2007 à 19:13 par P. Pignon

C'est vrai que j'aurai pu être agnostique mais ma religion me l'interdit!

16. Le mercredi 21 février 2007 à 19:42 par Set

Au pire pour Versailles, il y a la conférence Joly, ami CRFPiste Versaillais ;)

17. Le mercredi 21 février 2007 à 20:23 par pas de peau de lapin sur mon épitoge

pour les provinciaux, c'est-à-dire tous mes futurs confrères d'Outre-Périphérique, nous allons dépaver la rue de Charenton pour vous lapider. Enfin, l'aspect bitumé de la voirie devant l'EFB vous sauvera peut-être.

Plus sérieusement, en tant qu'élève-avocat à l'EFB et au nom de tous mes petits camarades, nous serons ravis de vous accueillir. Les autres aussi.

18. Le jeudi 22 février 2007 à 14:01 par G

Euh, j'ai beau chercher, je ne vois pas trop comment la contacter, ladite Aurélie Cerceau. Est-ce qu'il y a une adresse mail quelque part? Est-ce qu'il faut s'inscrire à l'EFB? Est-ce qu'il faut chercher par soi-même pour prouver qu'on est débrouillard? Peut-on poursuivre quelqu'un maintenant que Papon a été enterré avec sa Légion d'honneur?

bref, beaucoup de questions sans réponse.

19. Le jeudi 22 février 2007 à 22:18 par 118 007

l'EFB c'est 63 rue de Charenton, entre Bastoche et Gare de Lyon, quasiment en face des Quinze-Vingt. Y a pas de contrôle à l'entrée donc a priori suffit de pousser la porte et de suivre les flêches. Ou de demander à l'accueil en face de l'entrée. L'amphi fait bien ses 500 places donc devrait pas y avoir de pb de surbooking. Par contre dans mon souvenir c'est pas une super arène pour faire un discours, y a pas beaucoup de place pour bouger (le bureau sur la chaire est énorme et les 1ers rangs sont très près de la chaire).

20. Le jeudi 22 février 2007 à 22:37 par Stéphane

@18 (G) prenez contact avec n'importe quel secrétaire, le 11e par exemple dont l'adresse est là www.berryer.info/forum/vi...

Les Petites Conférences sont annoncées dans le calendrier :
berryer.info/calendrier.h...

21. Le vendredi 23 février 2007 à 12:07 par troublé. très troublé.

Négliger cette opportunité est une folie ?

Je viens toutefois de consulter l’excellent site du Syndicat des Avocats Libres (www.cosal.net) et je m’interroge vivement sur ce qu’est devenue la Conférence du Stage à Paris au regard des informations qui y sont données: Soirées dans des boites de strip-tease aux frais de l’ordre des avocats (donc des autres avocats), voyages d’agrément à Hawaï, au Maroc ou en Patagonie aux frais de l’ordre des avocats (donc des autres avocats), devenir se limitant à faire le singe savant dans l’émission l’Arène de France, concours se résumant en réalité à la cooptation entre membres du même cabinet ou entre copains (à quoi sert donc de se préparer à ce concours ?), dettes faramineuses découlant de soirées en boites non remboursées nonobstant la demande du Bâtonnier, et j’en passe et des meilleures, dont la dernière en date, un Secrétaire de la Conférence organisant une perquisition pour faire ouvrir les fichiers informatiques d’un syndicat d’avocat qui avait osé suggérer sur un blog qu’il était le petit ami d’une autre Secrétaire, alors que ce même Secrétaire de la Conférence avait lui-même dédié son discours lors de la rentrée solennelle du Barreau de Paris (donc même devant le garde des Sceaux) à cette jeune femme…

La question « le jeu en vaut-il la chandelle » me semble dès lors se poser s’agissant de la Conférence du Stage, et ce concours d’éloquence, devant être une fabuleuse école de la parole et servir à représenter dignement le jeune barreau (dans des boites de strip-tease?), n’a-t-il en réalité pas désormais sombré dans une école de l’arrogance et du maniement de la carte bleue de l’Ordre ? Est-ce réellement une chance d'en être?

Le COSAL est un syndicat qui a un discours de rupture avec les institutions actuelles, il n'est que lire le vocabulaire employé : «Les Ordres des Avocats sont occupés par une poignée de notables qui cumulent monarchiquement les trois pouvoirs : le pouvoir législatif puisque ils fabriquent dans le plus grand secret le règlement, le pouvoir exécutif puisque ils se chargent de le faire appliquer et le pouvoir judiciaire puisqu’ils en sanctionnent les manquements». Qualifier l'ordre de dictature est plus de nature à me troubler sur la connaissance du sens de ce mot par les membres du COSAL que sur sur l'ordre lui même. La conférence du stage est la cible préférée de ce syndicat. Elle génère chaque année une centaine de déçus déboutés du concours, c'est un vivier de voix. Ne soyez donc pas troublé, cher commentateur anonyme. Et si les secrétaires me lisent, si vous refaites une soirée en boîte de strip tease, je serais ravi de vous aider dans vos réflexions : mon expérience professionnelle est à votre disposition.

Eolas

22. Le vendredi 23 février 2007 à 13:37 par toujours troublé

Cher Eolas,

La présentation de ce qu’est le Cosal est sans doute exacte (même si je ne retrouve pas sur le site du Cosal l’utilisation du terme « dictature »), mais elle ne répond pas à ma question, les qualités ou les objectifs de celui qui dénonce ne me semblant pas diminuer la force de sa dénonciation.
L’opportunité qu’il serait folie de négliger est-elle réellement de passer des soirées dans des boites de strip-tease aux frais des autres avocats, comme semble le suggérer votre réponse ?
Les dérives dénoncées sur un plan financier ne me font pas douter de la légitimité d’un concours d’éloquence, mais me font douter de la légitimité du statut accordé aux secrétaires et du comportement que ce statut semble générer (et ce avant même d’avoir eu le loisir de me faire débouter du concours, ce qui n’est certes pas à exclure au regard d’un talent oratoire très perfectible…).
Etre reconnu pour son éloquence doit-il nécessairement générer un comportement aboutissant à donner un « vivier de voix » à ceux qui prônent un discours de rupture, tant les agapes apparaissent irrespectueuses des autres avocats ?
En bref, peut-on être secrétaire de la conférence et ne pas participer à des dépenses somptuaires, et espérer ainsi pouvoir prétendre représenter un jeune barreau qui pour sa part ne me semble malheureusement pas être à la fête ?

Résumer l'oeuvre de la Conférence à quelques agapes, dont je ne puis confirmer la véracité, le coût ou la fréquence, c'est résumer le service public à la sécurité de l'emploi ou le service militaire à être nourri, logé et blanchi gratuitement. La Conférence donne une charge de travail énorme à des avocats qui en plus ont un patron à satisfaire. Outre le concours de la conférence lui même (une séance par semaine la moitié de l'année), il y a la défense criminelle (donc des audiences qui durent des jours et non des heures), la défense d'urgence (les secrétaires peuvent être commis d'heure à heure par simple coup de fil du bâtonnier). Ils ont leur budget, voté par le conseil de l'ordre, où le COSAL a d'ailleurs bien du mal à se faire élire. Qu'il y ait des à-côtés plaisants n'est pas pour me choquer. Je n'ai jamais adhéré à l'idéologie moderne qui voudrait que toute mission soit une ascèse qui est en soi sa récompense.
Sur le mot dictature : il est sur la page d'accueil. "L'action du COSAL", 3e paragraphe. Vous étiez sans doute trop troublé par les frasques de la conférence pour réagir à celles du COSAL.

Eolas

23. Le vendredi 23 février 2007 à 15:42 par JPS

COSAL ne me semble pas avoir de "cibles" mais seulement pour but d'informer de ce qui se passe dans la réalité. Il dénonce donc l'abus de Droit. Je crois qu'il y a tout de même une grande différence avec un discours révolutionnaire qui n'existe que dans votre imagination. Critiquer des dépenses somptuaires dans une profession où au moins 10% des avocats connaissent de grandes difficultés financières et dans laquelle beaucoup de jeunes sont obligés d'abandonner, ne me semble pas abusif ou le fait d'extrêmistes.

De ce point de vue, proposer de "venir aider les secrétaires de la Conférence dans leur réflexion" lorqu'ils organisent une soirée en boite de strip tease aux frais de leurs confrères me semble d'un cynisme pour le moins mal venu qui rend soudainement notre ami Eolas un peu moins sympathique.

Comment Maître Eolas justifie t-il la petite virée à douze dans un Relais et Chateaux de Patagonie et le séjour à Ibiza ? [Passage diffamatoire]

D'extrémistes, non : de démagogues. Car quand bien même le budget de la conférence serait supprimé et redistribué à ces 10% de confrères miséreux, cela leur ferait... 75 euros par personne. Quant à la boite de strip tease, tout le monde a l'air au courant sauf moi. Quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne ?

Eolas

24. Le vendredi 23 février 2007 à 16:16 par définitivement trouble

Sauf erreur de ma part, il ne s'agit pas d'un "détournement d'argent", mais simplement d'un léger dépassement du budget "fêtes - voyages d'agrément" à hauteur d’environ 70000 Euros par les secrétaires de la conférence, dont le Bâtonnier, suite à la dénonciation par le Cosal de ce scandale, a demandé le remboursement par les secrétaires de la conférence avant la fin de son mandat. Il y a une différence entre détourner de l’argent et abuser de la boisson aux frais de ses confrères…

Ceci étant, il est clair que ces abus, sans cesse réitérés, sont désormais la seule image des secrétaires de la conférence, et qu’apparaître désormais au sein de cette catégorie, dont la seule gloire est le droit de participer à l'Arène de France, ne fait pas très bon effet dans la profession

Noyer le poisson en s’en prenant à ceux qui dénoncent des abus pour protéger ceux qui les commettent, semble effectivement léger.

La question qui se pose est de savoir s’il est possible d’espérer que les secrétaires de la conférence retrouvent la place prestigieuse qui devrait être la leur, tant dans la défense pénale que dans la représentation du jeune barreau.

La réponse de Me Eolas, croyant utile de faire référence à une possible réitération d’une honteuse dilapidation des cotisations de ses confrères par les secrétaires dans une boite de strip-tease, est malheureusement claire : il n’y a aucun espoir.

Exit la conférence du stage, et l’honnêteté intellectuelle devrait conduire à n’en faire la publicité auprès des élèves de l’EFB qu’au seul regard des entrées en boites gratuites (pour les intéressés) qu’elle autorise.

Avis aux élèves avocats : n'en croyez pas un mot. La Petite Conférence que j'annonce ne vous donnera droit à aucune entrée en boîte, et ne vise qu'à vous former à l'art oratoire. J'en suis le premier désolé pour vous.

Eolas

25. Le vendredi 23 février 2007 à 17:17 par gardera son trouble

Je ne suis définitivement pas convaincu par le nécessaire lien entre être secrétaire de la conférence et disposer d'un budget énorme pour des "à-côtés plaisants", mais merci à Me Eolas d'avoir participé à ce débat sur les mérites de la conférence du stage, qui comme la censure d'un passage considéré comme diffamatoire (mais ça rend incompréhensible la mise au point dans le message suivant ramenant à plus juste proportion ce qui n'est qu'un monumental dépassement de budget, dont le Bâtonnier avait lui même fait part dans le bulletin du barreau de paris), demeure houleux.

Quant à la boite de strip-tease, il y a eu plus de 500.000 visites sur le site du Cosal, ce qui fait beaucoup de personnes informées , et il y a sur ce site un moteur de recherche qui devrait permettre de la retrouver (pour une prochaine soirée?).

Sinon, Maître Eolas, ne faudrait-il pas éviter d’appeler « élèves avocats » les élèves de l’EFB, on m’avait appris que le titre avocat étant protégé, il était interdit d’utiliser, sous peine de sanctions pénales, un titre pouvant créer une similitude, du type « élève avocat ». Qu’en est-il donc?

Enfer et damnation. Heureusement que le terme d'élève avocat figure à l'article 56 du Décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat et est donc parfaitement légal. Donc à part chercher inutilement des poux dans la tête de vos prochains, vous occupez vos journées à quoi ?

Eolas

26. Le samedi 24 février 2007 à 10:45 par extrêmement troublé

"D'extrémistes, non : de démagogues. Car quand bien même le budget de la conférence serait supprimé et redistribué à ces 10% de confrères miséreux, cela leur ferait... 75 euros par personne. Quant à la boite de strip tease, tout le monde a l'air au courant sauf moi. Quelqu'un pourrait-il éclairer ma lanterne ? "

Eolas



Diogène ?

Eh bien, éclairons la lanterne de Maître Eolas...

Les secrétaires de la Conférence de 2005 sont allés faire une petite virée au String Fellow avec leurs petits camarades de Bruxelles où il se sont payés des strip teaseuses. Rien que de très privé si ce n'est (car il y a un si) que la soirée a été réglée avec une carte de crédit mise à la disposition par l'Ordre... Je ne crois pas que le COSAL ait jamais été démenti. Mieux encore, devant le scandale, il a été demandé remboursement du dépassement de budget (70.000 euros) dépassement qui s'ajoute au 100.000 euros annuel de budget de la Conférence (le tout étant issu des cotisations des avocats)

Comment Eolas justifie que les douze de la Conférence soient allé, accompagnés des secrétaires de la Conférence de Bruxelles, se payer des stip teaseuses, en réglant la dépense avec la carte de crédit mise à la diposition par l'Ordre ?

Comment justifie t-il les voyages en Patagonie, Ibiza, Marrakech etc... ?

Comment justifie t-il la location de tout l'opéra comique pour une soirée privée ou l'invitation de drag queens pour une soirée au Ritz ?

Si l'on suit le raisonnement de Maître EOLAS, celui qui dispose à sa guise d'argent public peut faire n'importe quoi : évidemment la somme divisée par le nombre de français est toujours minime...

Si la Conférence du stage a mauvaise réputation, elle ne le doit qu'à elle même. Elle est simplement le paradigme de la curieuse bienveillance de l'Ordre à l'égard de certains.

Qualifier de "démagogue" un syndicat qui se propose de remettre un peu les choses à l'endroit et qui ne fait que rappeler ce que doit être l'emploi de fonds publics issus de cotisations obligatoires, me semble pour le moins un peu léger...

Qu'il critique la Conférence, son budget et l'usage qu'ils en font, fort bien. Pas de pouvoir sans contre-pouvoir. C'est le ton du COSAL que je n'aime pas. Sycophante, et populiste. A voir leurs résultats aux élections, je ne suis pas le seul à penser comme ça. Pour cette affaire, je n'en avais pas entendu parler.

Eolas

27. Le samedi 24 février 2007 à 16:33 par ancien secrétaire

Il ne faut pas non plus croire tout ce que le COSAL écrit. Parmi une ou deux vérités, habilement présentées pour servir leurs thèses, il y a beaucoup d'exagérations ou de mensonges. Pas mal d'insultes et de propos diffamatoires également. Par ailleurs, en donneur de leçons, ses adhérents se posent un peu là mais, jusque récemment, le Cosal, qui, avec un courage inouï, s'oppose à la France collaborationniste durant l'occupation allemande (combat dangereux et d'actualité s'il en est), avait un militant d'extrême droite au sein de son bureau. Il en a été exclu lorsque la chose s'est sue, aux termes d'une procédure stalinienne, qui démontrait d'ailleurs, en passant, l'attachement de ce syndicat à la démocratie.
Enfin, il semblerait que les candidats présentés par le COSAL aux dernières élections du Conseil de l'ordre aient préféré, après quelques mois de fréquentations de ce syndicat, renoncer à se présenter sous ses couleurs, ce désistement entraînant immédiatement, sur le site du syndicat, un déferlement de commentaires injurieux à leur égard.
Cela rappelle d'ailleurs le cas de leur précédent élu, notre Confrère Marysa GOLDSAL, qui s'était désolidarisé du COSAL en cours de mandat, manifestement effrayée de la personnalité, disons imprévisible et problématique, de notre Confrère Vincent Delmas, Président du COSAL et qui avait été ensuite régulièrement stipendiée, toujours sur le site.

En gros, il me semble qu'on ne peut pas boire de l'information à toutes les sources, sous peine de tomber malade.

N'empêche. Pour le String Fellow, vous auriez pu m'inviter.

Eolas

28. Le samedi 24 février 2007 à 16:56 par Ancien secrétaire

Personnellement, je n'ai jamais foutu les pieds au string fellow. Mais, ordinairement, je ne démens pas. Ca forge la légende.

29. Le samedi 24 février 2007 à 21:36 par Marsipulami

Oui mais toujours pas de réponse de Maître Eolas sur les dépenses en Patagonie ou à Ibiza de la Conférence du stage et on ne peut pas dire qu'il n'en est pas informé à
présent.

J'avais d'ailleurs lu le propos soi disant diffamatoire : en fait JPS se bornait à dire que le silence de Maître Eolas à ce sujet le rendait soudainement moins sympathique.

Et quant au reste, les résultat de l'élection de 2005 au Conseil National des Barreaux infirment le propos de "ancien secrétaire". Je viens d'aller voir pour Paris (je ne mentionne que les listes de syndicats)

UJA 1103 voix 17,08 % 3 élus

ACE 902 voix 13,97 % 3 élus

COSAL 588 voix 9,11 % 2 élus

SAF 537 voix 8,32 % 1 élu

CNA 464 voix 7,19 % 1 élu

JAL 276 voix 4,27 % 0 élu

Quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage et puis certains résistent certainement moins aux tentations que d'autres.

Je viens d'ailleurs justement de faire un tour sur le site du COSAL qui vient d'annoncer que ses locaux et ses ordinateurs ont été perquisitionnés à la demande de Mademoiselle Caroline Vigneaux et de Monsieur Cyril Bonan, tous deux anciens de la Conférence du stage.

Est ce que Maître Eolas justifie aussi le fait d'aller fouiller les ordinateurs d'un syndicat ou d'un confrère ?

30. Le samedi 24 février 2007 à 22:13 par pas non plus convaincu

Je viens d'aller voir aussi. C'est effectivement assez croustillant. On aimerait effectivement savoir comment on peut justifier de telles choses, la perquisition d'un syndicat. Je veux bien tout ce que l'on voudra mais l'embêtant c'est que le COSAL publie comme toujours les preuves. Et encore une fois, elles y sont.

Il parle aussi beaucoup, preuves à l'appui, d'une élue au Conseil de l'Ordre, Madame Longuet qui est l'avocat de la Société de consultants ALMA alors que sa cliente est elle même en procès contre l'Ordre pour exercice illégal du périmètre du Droit... C'est diffamatoire aussi ? Enfin, je verrai bien si mon post subira les mêmes coups de ciseaux que celui de JPS...

Mais Maître EOLAS dira encore qu'il n'en avait pas entendu parler...

J'adore les commentaires approbatifs "je viens d'aller faire un tour, c'est effectivement croustillant...", laissés par la même adresse IP. Et oui, cher pas non plus convaincu, ou marsipulami, vous faites du trollage de bas étage. Ce billet étant devenu un bac à sable à troll alors que son objet original était d'annoncer une petite conférence, j'en ferme les commentaires.

Eolas

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