Journal d'un avocat

Instantanés de la justice et du droit

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D'ombre et de lumière

La justice est rendue publiquement. C’est un des piliers de la démocratie, qui permet à tout citoyen, au nom de qui la justice est rendue, d’aller voir par lui-même comment elle est rendue. Et c’est le devoir et l’honneur de la presse que d’aller assister à ces procès, et d’en rendre compte pour le plus grand nombre qui n’ont pu assister audit procès.

Mais en pratique, il faut bien le reconnaître, les bancs du publics sont le plus souvent clairsemés, et vides en fin d’audience, car seules les parties aux affaires jugées du jour sont présentes. Parfois, un correspondant de la presse quotidienne régionale est présent pour faire un entrefilet sur l’affaire sortant du lot que le hasard de l’audiencement aura programmé ce jour. La présence d’un chroniqueur judiciaire est rare, et il faut saluer l’initiative du site Épris de justice, consacré à ce genre journalistique, et qui ne couvre que des dossiers d’anonymes, même si certains sont plus connus que d’autres

En revanche, pour certaines affaires, c’est tout le ban et l’arrière-ban qui vient. Tous les journaux locaux, mais aussi la presse nationale.

La question du critère de choix de ces affaires qu’il faut couvrir contre celles qui n’ont que peu d’intérêt relève de la souveraineté des rédactions. Mais ces critères se devinent facilement. Les procès qui attirent en nombre la presse sont les procès où les parties sont des célébrités, titre qui est distribué de plus en plus aisément de nos jours (Affaire Nabilla, par exemple) ; les procès dont les faits constitutifs ont fait les titres de la presse à l’époque, ce qui se rapproche, sans se confondre pour autant, avec le critère précédent (procès des Femen, qui donne en outre un prétexte déontologiquement correct au rédac’chef de diffuser des images de nichons à des heures de grande écoute, ça ne fait pas de mal à l’audimat)  ; mais aussi des critères plus nobles comme les affaires à portée historique (Procès Papon ou Barbie), et enfin les affaires à mystère, où on ne sait pas ce qui s’est passé, où la cour devra trancher face à l’incertitude, et où des coups de théâtre peuvent survenir. C’est là le cœur de la chronique judiciaire : narrer ces histoires banales qui ont basculé dans l’inouï, à cause des circonstances extraordinaires ou des personnalités en cause. La chronique judiciaire partage avec le roman que l’intrigue, les personnages et le mystère font vendre.

Ainsi, ces derniers jours, le procès Fiona a retenu toute l’attention de la presse car elle remplit tous les critères de la dernière catégorie en piochant aussi dans la seconde. Dans un degré de gravité moindre, deux affaires mettant en cause des policiers ont récemment bénéficié aussi d’une large couverture, même si elles demeurent sans comparaison avec la première : celle dite du lycée Bergson, où un policier a été condamné pour avoir frappé violemment un lycéen mineur, et du Flashball, où un policier est poursuivi pour avoir fait usage de cette arme sans raison valable.

Un autre procès s’est ouvert cette semaine, qui attire l’attention de la police mais pas tellement de la presse. Le procès de Malamine Traoré pour le meurtre de deux policiers sur le périphérique parisien le 21 février 2013, Boris Voelckel, 32 ans et Cyril Genest, 40 ans, et pour avoir grièvement blessé le lieutenant Frederic Kremer, qui en a gardé des séquelles.

Sur Twitter, plusieurs policiers et gendarmes ont exprimé leur amertume et leur incompréhension face à cette faible couverture d’une affaire qui eux, les bouleverse. Surtout par contraste avec la couverture dont ont bénéficié les procès “Bergson” et “Flashball”. Et d’y percevoir un signe de deux poids deux mesures à leur détriment, et de leur statut de mal-aimé.

Vous l’avez compris, je ne partage pas cette analyse sur les causes de cette différence. À mon humble avis, le fait que les circonstances sont simples et connues et qu’il n’y a pas de mystère, l’auteur des faits ayant été identifié, a joué un plus grand rôle dans cette désaffection que le métier des victimes. L’audience sera surtout un lieu d’émotion des victimes et de leurs proches relatant cette terrible nuit. Et cette souffrance, terrible dans son intensité et par sa fausse banalité (car de tels faits ne doivent jamais devenirs banals) mérite pourtant d’être entendue par le plus grand nombre, non par voyeurisme (la télévision s’occupe désormais de rassasier cette pulsion), mais par empathie, et pour comprendre la réalité de cette angoisse qui étreint tout policier quand il quitte son domicile pour gagner son travail, cette incertitude sur le fait d’être là ce soir pour embrasser ses enfants.

Et il faut savoir gré à Chris_PJ d’avoir pris sur ses temps de repos pour aller à cette audience et, avec sa sensibilité de flic (car oui, les flics sont sensibles, il faut entendre leurs sanglots quand je fais annuler leurs procédures), avec sa subjectivité assumée et c’est bien, de nous raconter ce qu’il entend et ce que ça provoque chez lui, et sans doute chez tous les hommes et femmes en bleu qui liront ces lignes. C’est à lire sur son blog invité, sur le site de France Info.

Commentaires

1. Le mardi 29 novembre 2016 à 00:20 par Cobab

Autre différence : l’issue. Il est à peu près certain que l’accusé va prendre très cher. Merci en tout cas pour le signalement du billet de Chris_PJ.

(pour le nouveau papier peint : ouais c’est moderne quoi. J’imagine que pour les smarteuphones ça doit être plus lisible)

2. Le mardi 29 novembre 2016 à 01:30 par Skarn

Quelle activité sur ce blog ! J’en suis le premier ravi !

3. Le mardi 29 novembre 2016 à 06:39 par @chris_PJ

Simplement merci.
l’on ne partage peut-être pas la même analyse, mais l’essentiel est là.

4. Le mardi 29 novembre 2016 à 13:25 par Julien Mucchielli

L’analyse d’Eolas, je peux te l’assurer @chris_PJ, est la bonne. Crois moi que le grand public est très sensible aux “tueurs de flics”, je suis sûr que les commentaires FB hargneux sont légions sous les posts relatifs à cette triste affaire.

Mais pour l’accusé la messe est dite, il n’y a pas beaucoup d’autre chose à écrire que de pleurer avec les victimes. Ton billet en cela était utile.

Bergson présente un intérêt sociétal, car ce sont des violences commises pendant un mouvement social de grande ampleur. De “l’intérêt sociétal” au “buzz médiatique”, il n’y a qu’un pas qui, en l’espèce, fut franchi.

Le Flash-ball est un sujet de société, arme controversée, le débat autour de la légitimité de son utilisation est un débat sur la vision que l’on a du rôle de la police et du maintien de l’ordre. Le débat sous jacent à cette audience est palpitant. Si tu as lu mes articles, j’ai pris soin de faire apparaître cette différence de sensibilité et “l’irréconciabilité” des deux mondes représentés.

La ferveur populaire et la médiatisation de certains faits divers obéit à certains critères, mais il y a parfois une part de hasard et certains détails qui feront que telle affaire sortira du lot, sans que l’on ne sache vraiment pourquoi.

5. Le mardi 29 novembre 2016 à 17:00 par Elzen

D’une manière générale, ce qui accapare le plus l’attention est ce sur quoi il y a controverse.

Ainsi, dans la modération d’un forum, on passe beaucoup plus de temps à discuter des deux ou trois individus qui passent leur temps à être « borderline » que des plus nombreux qui dépassent allègrement les règles (pour lesquels on intervient sans sourciller), et encore moins de l’immense majorité à qui on n’a rien à reprocher.

Lors d’un jury scolaire, on valide le passage des élèves ou étudiant⋅e⋅s ayant dépassé la moyenne sans leur prêter d’attention, et on ne se pose guère de questions sur celleux qui sont très nettement en dessous du niveau. En revanche, les quelques un⋅e⋅s qui sont juste en dessous de la moyenne occupent l’essentiel de la réunion, pour savoir s’il est possible, et utile, ou non, de les « repêcher ».

Je pense que ça doit être de même dans pas mal d’autres cas, dont celui de la Justice : les situations qui sont – ou qui devraient être – sur le devant de la scène sont celles pour lesquels il y a doute. On sourit en lisant le compte-rendu de séance, puis on retourne vaquer à d’autres occupations convaincu que Maître Eolas gagnera en appel, sans qu’il y ait besoin de s’en préoccuper davantage. On est consterné⋅e par le récit de la mort de ces policiers, et on partage la peine de leurs amis et collègues, mais, si frustrant cela soit-il, il n’y a malheureusement pas grand chose de plus à en dire.
Parce que nous sommes déjà tou⋅te⋅s d’accord là-dessus.

6. Le mardi 29 novembre 2016 à 19:44 par pirkre

Cher maître, vous vous faisiez si rare depuis quelques temps, et tout à coup voici que je retarde de trois posts !
C’est un plaisir de vous lire à nouveau. Encore merci de nous offrir une vision plus calme et nuancée de ces faits de société.
Pour ce dernier cas, en en entendant parler sur France-info (ce fut court en effet), je me suis dit: “Celui-là il va prendre cher, et on ne va pas pleurer sur son sort”. Qu’en dire de plus ?

7. Le mercredi 30 novembre 2016 à 15:34 par Un Mekéskidi

Merci Maître de reprendre du service avec votre verve et votre modération habituelles, parfois épicées d’un trait d’humour provocateur mais souvent de bon aloi. Vous faites œuvre salutaire en vulgarisant ainsi les miscellanées de la Justice !

8. Le jeudi 1 décembre 2016 à 13:06 par le fataliste

Une (parmi d’autres sans doute) situation du moment

9. Le vendredi 2 décembre 2016 à 14:05 par Damso

pourriez vous écrire un billet sur l’affaire zone téléchargement ? J’aimerais connaitre votre point de vue.

10. Le mardi 6 décembre 2016 à 10:51 par minidrazgon

j’ai peur que sur le sujet de zone téléchargement il y est peu a dire.
une plateforme de recel a été fermé. ( démantelé ? )
et il est peu probable de voir sur ce blog autre chose que le point de vue de la loi sur le sujet.

d’ailleurs, avoir un avis pro zone téléchargement ne serai-t’il pas une incitation au délit
dès lors qu’il serait “publique” ?

11. Le jeudi 8 décembre 2016 à 14:16 par herve_02

La problématique de fond est que la police (avec l’armée) dispose de l’exclusivité de la violence légale. Les manifestations contre la loi travail ont montré que cette violence à pu servir à mater (comme une simple milice) la contestation.

Je pense que c’était légal (et ce qui ne l’était pas a été traité avec une bienveillance particulière). Mais on ne peut cacher le fait qu’avec les rézossociaux les violences gratuites ont créé une fracture un peu plus grande entre ces forces et la population (une partie du moins). Je suis bien conscient que ce n’est pas tout le corps des policiers qui est violent sans besoin, mais comme ces fruits pourris ne sont pas écartés, ils dégradent la totalité de l’image de la police. Et je ne parle même pas des missions de répression maquillées en mission de ‘sensibilisation’.

Il faut énormément de temps pour rattraper une image écornée. Avoir l’exclusivité de cette violence devrait engendrer une grande responsabilité. Comme le pouvoir en place dirige contre le peuple, il est tenté d’user de cette violence pour juste se maintenir en place. Ce qui ne peut s’exprimer ne disparaît pas, mais s’ancre plus profondément et s’auto-alimente. C’est dangereux comme méthode, même les cocottes minutes ont une soupape (au cas ou).

Partant de là, il n’est pas incompréhensible que les force de l’ordre ne soient pas vu par certain comme notre protection mais comme un ennemi. À partir du moment ou cette vision commence à sortir du cas isolé mais trouve un nombre assez important de coreligionnaire, nous arrivons à ces actions désolantes. Il faut le réprimer, certes, toutefois sauf à vouloir remplir un sceau percé il serait plus intelligent d’assécher ce moteur de haine en punissant de manière exemplaire ceux qui abusent de cette violence.

12. Le jeudi 8 décembre 2016 à 20:42 par Stephane

À partir du moment ou cette vision commence à sortir du cas isolé mais trouve un nombre assez important de coreligionnaire

Bof…chose amusante ces memes personnes sont en grande majorite pour le retablissement de l’esclavagisme (la conscription….)
Non la police est mal vu parce que globalement les gens sont des connards incivils (zavez deja vu UN fumeur avoir son cendrier portatif rn ville?)et n’aime pas qu’on puisse les prendre en faute.
Cherchez meme pas plus loin.
Le fait que des rares fois, ils puissent etre legitime a raler….c’est un detail.

13. Le vendredi 9 décembre 2016 à 20:22 par Canard rouge

La justice est rendue “publiquement” mais les décisions prises, elles, ne sont pas accessibles librement.

A lire, sur le blog “libertés chéries” : Le mythe de la liberté d’accès aux décisions de justice

http://libertescheries.blogspot.fr/…

14. Le vendredi 9 décembre 2016 à 21:20 par C'est fatal ...

en 13 Canard rouge
merci
ou l’on voit encore une fois que le savoir, c’est le pouvoir.
C’est quelque part la république des juges …
Comme ce pôle financier qui voulait récupérér toutes les affaires douteuses financières, au détriment des compétences locales.
Ou Cazeneuve qui retournera sans problème dans son cabinet d’avocats, comme d’autres avant lui et après lui …
J’en suis cramoisi de colère !

Droit positif ? qu’est-ce ?
Droit neutre, ou négatif ?

15. Le dimanche 11 décembre 2016 à 14:03 par patrick14800

Un type se drogue et revends de la drogue, avec l’aide un détective privé nous avons réussis à le faire prendre la, il y a moins d’un an lui et sa bande par la gendarmerie de Caen Calvados. La, nous nous sommes aperçut d’une chose. c’est que ce type est protégé Hé oui, en 2012 il a déjà été pris, une jolie perquisition chez ses parents à Clecy, balance drogue et tout le toutim à été trouvé chez eux. Rien aucune poursuite contre lui. Aujourd’hui, il n’y a plus aucune trace de cette perquisition ( Si : les gens du village chuchotent…) donc pas de procès. Notoriété oblige. Des parents puissants dans le village et l’affaire est classée.
Et ça va faire pareil pour cette dernière arrestation. Nous savons tous qu’il y a une justice pour les riches et une autre bien différente pour les pauvres.
Dans ce pays la justice nous donnent envie de vomir Tenez, encore un exemple et toujours avec le même mec. Pour la garde de sa fille, c’est lui qui a la garde alors qu’il se drogue vends de la drogue c’est fait virer de son boulot c’est fait retirer le permis de conduire pour alcoolisme etc etc. et la juge du tribunal des affaires familiales de Caen ne va pas vérifier nos dires. OUI VOUS AVEZ BIEN LU même si on lui dit, elle n’est pas obligée d’aller vérifier. Au contraire elle fait traîner les choses. La mère de cet enfant ne voit son bébé que 6 heures par mois et dans un endroit fermé et ce, depuis deux ans alors que la juge n’a absolument rien à lui reprocher. POURQUOI ? Elle est pauvre elle, et elle n’a pas les flics dans sa poche.

16. Le lundi 12 décembre 2016 à 14:54 par VM

“A mon humble avis”….

J’ai ri.

17. Le mardi 13 décembre 2016 à 00:59 par herve_02

@stéphane.

Parler d’incivilités comme jeter un mégot par terre pour contrebalancer les forces de l’ordre qui tabassent un étudiant entravé au sol ou qui tatannent une femme dans le ventre alors qu’elle est seul au milieu d’un cercle vide de personne, ou pratiquent le tir tendu de grenades lacrymo sur des journalistes, c’est juste du foutage de gueule.

Votre discours ne peut être audible que par les vieux réacs qui trouvent que c’est la chienlit et qui voteront front national. Mais nous ne sommes plus en état de droit. L’état de droit ce n’est pas d’aller devant un juge. L’état de droit c’est, peut importe votre fortune, peut importe votre couleur de peau, peut importe la compétence de l’avocat, vous êtes jugé de la même manière. Si avoir un mauvais avocat implique que vous n’êtes pas traité de la même manière qu’avec un bon avocat, nous ne sommes déjà plus en état de droit. On peut peut être s’en rapprocher, mais c’est déjà mort.

Ce que les policiers ont fait est illégal (et immoral) et ils sont absous. Alors, oui, mettez des prunes au mecs qui jettent un mégo par terre ou à la vieille qui fait chier son caniche sur le trottoir et laissez trranquille les flics qui tabassent, mais ne vous plaignez pas que l’on déteste les flics. Il ne se trouvera que les vieux aigris votant fn pour les défendre… et du coup les flics aussi votent fn : une sorte de meute assurant le fond de commerce du fn, comme au bon vieux temps des milices.

18. Le mardi 13 décembre 2016 à 09:17 par Stephane

Parler d’incivilités comme jeter un mégot par terre pour contrebalancer les forces de l’ordre qui tabassent un étudiant entravé au sol ou qui tatannent une femme dans le ventre alors qu’elle est seul au milieu d’un cercle vide de personne, ou pratiquent le tir tendu de grenades lacrymo sur des journalistes, c’est juste du foutage de gueule.

Ce qui est du foutage de gueule c’est ne pas comprendre que si pour les gestes du quotidien les gens sont des connards, il y a pas grand chose a esperer d’eux dans les moments exceptionnels mais bon ca depasse votre niveau de comprehension.

Ce que les policiers ont fait est illégal (et immoral) et ils sont absous. Alors, oui, mettez des prunes au mecs qui jettent un mégo par terre ou à la vieille qui fait chier son caniche sur le trottoir et laissez trranquille les flics qui tabassent,

Ai je dis cela ? bien entendu que non, vous faites de la rethorique de bas etage, minable.

L’accusation de facho, reac et votant du FN derriere, c’est juste de l’attaque ad hominem pour masquer la mediocrite abyssale de votre rethorique.

Ce n’est pas les quelques evenements intolerables qui font que les gens n’aiment pas la police. Loin de la.

19. Le mardi 13 décembre 2016 à 11:39 par epbg

@ herve_02 (11 & 17)

Oh, la belle rhétorique trotskiste …

20. Le mardi 13 décembre 2016 à 22:19 par casstafiole

16. Le lundi 12 décembre 2016 à 14:54 par VM

“A mon humble avis”….

J’ai ri.” <— J’ai ri de me voir si belle en mon miroir ?

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